ANTD.VN - Parallèlement à la décision de racheter des obligations avant leur échéance, de nombreuses banques ont également intensifié leurs nouvelles émissions ces derniers mois.
Selon les statistiques, en août 2023, 20 émissions d'obligations d'entreprises ont été réalisées, pour un montant total de plus de 22 000 milliards de VND, soit une forte hausse par rapport à juillet (+70 %). Cette forte hausse des émissions est principalement due à la reprise des émissions obligataires par les banques.
Plus précisément, au cours du mois, dix banques ont émis des obligations pour un montant supérieur à 12 000 milliards de VND, soit 56 %. Parmi elles, ACB Bank a réalisé trois émissions pour un montant total de 6 500 milliards de VND, MSB 1 000 milliards de VND, OCB 2 000 milliards de VND, BacABank 800 milliards de VND et BIDV 700 milliards de VND.
Par ailleurs, le conseil d'administration de HDBank vient d'approuver un projet d'émission publique d'obligations non convertibles, sans bons de souscription et sans garantie, d'un montant maximal de 5 000 milliards de dôngs, d'une durée de 7 ans. Ces obligations sont émises pour compléter les fonds propres de catégorie 2, améliorer les ratios de sécurité du capital et répondre aux besoins d'emprunt des clients.
Les banques ont intensifié leurs émissions d’obligations ces derniers mois. |
On peut ainsi constater que les banques ont activement encouragé l’émission d’obligations au cours des deux derniers mois après une période de quasi-gel au cours du premier semestre de cette année.
La résurgence des obligations bancaires pourrait s'expliquer par la levée des problèmes d'audit. Au premier semestre de cette année, de nombreuses unités d'audit avaient refusé de confirmer l'utilisation d'obligations par les banques, ce qui avait bloqué les nouvelles émissions.
Plus précisément, conformément aux dispositions du décret 65/2022/ND-CP, toutes les entreprises privées doivent divulguer périodiquement des informations tous les 6 mois et annuellement sur la situation d'utilisation du capital obligataire en circulation contrôlé par un organisme d'audit qualifié.
Toutefois, selon les banques, en réalité, le montant d'argent que les banques mobilisent à partir d'obligations et d'autres sources (dépôts résidentiels, certificats de dépôt, etc.) est fusionné en un seul, il sera donc difficile pour les auditeurs de déterminer à quel investissement spécifique l'argent de l'émission d'obligations est utilisé.
Toutefois, cette difficulté a désormais été résolue et certaines banques ont vu leurs rapports d’utilisation du capital confirmés par l’unité d’audit.
D'autre part, certaines banques ont également intensifié leurs achats d'obligations avant échéance afin de restructurer leurs sources de capital. Rien qu'en août, six banques ont procédé à dix achats d'obligations avant échéance, pour une valeur totale de plus de 6 600 milliards de VND, selon l'annonce de HNX (au 30 août).
La tendance des banques à racheter des obligations avant échéance se poursuit depuis plusieurs mois. Depuis le début de l'année, elles ont racheté pour plus de 80 000 milliards de VND d'obligations avant échéance.
La raison pour laquelle les banques se précipitent pour racheter des obligations avant leur échéance est qu'elles disposent d'un excédent de liquidités lorsqu'elles ne peuvent pas stimuler la croissance du crédit. Par ailleurs, les obligations déjà émises ont souvent des taux d'intérêt élevés. Le rachat d'obligations avant leur échéance est donc également un moyen pour les banques de restructurer les conditions et les taux d'intérêt des obligations, de réduire l'excédent de capital, d'améliorer l'efficacité du capital et d'améliorer le ratio d'adéquation des fonds propres (CAR).
Il n'est pas exclu que les banques rachètent des obligations d'une durée inférieure à 5 ans afin de libérer de la marge pour émettre de nouvelles obligations d'une durée supérieure à 5 ans (éligibles aux fonds propres de catégorie 2). Cela est d'ailleurs raisonnable dans le contexte où, à compter du 1er octobre 2023, le ratio de fonds propres à court terme pour les prêts à moyen et long terme sera réduit de 34 % à 30 %.
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