Je ne suis pas ne dans la ville qui porte le nom d'Oncle Ho, mais j'ai choisi de vivre et de m'attacher à cet endroit comme à ma seconde patrie. En ce moment historique, mon cœur bat encore comme lors de la célébration du Têt ou de la rentrée scolaire. Il y a quelque chose de sacré et de familier à la fois. Un changement profond, mais très naturel, comme un fleuve qui, après des années de méandres, trouve enfin une rive pour s'ouvrir à l'océan.
Avant l'inauguration de Ho-Chi-Minh-Ville, pendant les mois ensoleillés, j'ai traversé Binh Duong en moto. Je me souviens du verger de Lai Thieu et de son parfum de mangoustan, et des forêts d'hévéas qui projetaient une ombre rafraîchissante sur mon vinhe. Binh Duong n'est pas bruyante, mais elle est persistante et chaleureuse comme un ami proche, toujours quand on en a besoin. Je suis également allée à Ba Ria - Vung Tau , assise sur la plage à Long Hai, écoutant le bruit des vagues tard le soir.
La brise marine y apporte le goût du sel, celui des algues et les rêves iodés des habitants de la Côte. Un jour, j'ai visité le phare du mont Nho, également connu sous le nom de mont Tao Phung, qui surplombait la ville Côtière et ses lumières éclatantes. À l'époque, je n'aurais jamais imaginé qu'un jour, non loin de la, cette terre deviendrait probablement une partie de la ville que j'aime tant.

Désormais, il ne s'agit plus de « partir en province » ou de « retourner à la campagne ». Chaque pas de Binh Duong à Ba Ria-Vung Tau, c'est comme pénétrer au cœur d'une nouvelle mégapole, Ho-Chi-Minh-Ville, plus grande, plus riche et plus réactive.
Beaucoup craignent que la ville soit surchargée, que le territoire soit trop petit et la population trop nombreuse, et que l'intégration soit difficile… Mais, si nous portons au cœur un amour suffisamment profond, toutes les différences trouveront le moyen de se fondre. Saïgon – Ho-Chi-Minh-Ville un voyage de réussite, avec quelques peuples au Nord, au Centre, et au cœur du monde. La ville d'aujourd'hui sera la mien, avec seulement les bras plus grands et les cœurs toujours les mienmes, une vie toujours pleine d'amour et de sincérité.
L'amour de la ville ne se trouve pas sur une carte, grande ou petite, proche ou lointaine, mais dans les gestes du quotidien. C'est la gentillesse dans un restaurant bon marché, dans un regard partagé aux heures de pointe, dans les mains qui plantent des arbres ensemble dans un parc public. Quand les cœurs se tournent les uns vers les autres, chaque terre devient leur patrie et chaque personne devient un parent, un parent par le sang.
Repousser les frontières ne signifie pas seulement franchir plus de terres, mais aussi multiplier les opportunités, les connexions et unir nos forces. Cela nous rappelle que lorsque nous ne considérerons plus les autres comme des banlieues, des périphéries, mais comme des entités unies, alors le développement sera véritablement durable.
Aujourd'hui, Ho-Chi-Minh-Ville va se transformer en mégapole, mais ses habitants restent aussi tolérants, simples et sincères qu'avant. A propos du voyage « Oui, je suis juste venu travailler » depuis Phu My, Di An, Long Hai… mais l'objectif reste une vie meilleure au cœur de la ville. Et avec d'autres jeunes, je contribuerai, à ma façon, à ce voyage, avec amour, bienveillance et une foi profonde en l'avenir.
Source : https://www.sggp.org.vn/thanh-pho-toi-yeu-them-dai-va-rong-post802639.html
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