Le processus de réaménagement des limites administratives exige que les législateurs disposent de plus de temps pour étudier en profondeur les réglementations d’urbanisme ainsi que de nombreuses questions liées à l’urbanisme, et même pour changer l’orientation de la réflexion en matière d’urbanisme.
Il est évident que si la planification n'est pas actualisée et adaptée, l'organisation spatiale sera inadéquate, les infrastructures se chevaucheront facilement et entraîneront un décalage entre la fonction et l'occupation du sol. Il existe également un risque d'urbanisation déséquilibrée : certaines zones sont « abandonnées » car elles ne font plus partie de l'ancien centre de planification ; d'autres sont surchargées car elles n'ont pas été mises à jour avec les nouvelles orientations. La difficulté d'organiser la fourniture de services publics adéquats constitue également un risque : les habitants doivent se déplacer plus loin pour y accéder, et les zones autrefois centrales au niveau des districts peuvent être « déclassées », manquant d'orientation de développement… Plus important encore, si la planification reste locale et fermée, les nouvelles localités fusionnées auront du mal à relier les infrastructures, la logistique et les zones urbaines ; et ne pourront pas exploiter les avantages de l'expansion administrative. En d’autres termes, les travaux de construction ne peuvent plus être réalisés à l’ancienne manière, non seulement parce que les frontières, la population et les caractéristiques socio -économiques ont changé, mais aussi parce qu’il est nécessaire de passer d’une planification des frontières à une planification dynamique du développement spatial, en prenant comme principes les liens régionaux, l’intégration industrielle et l’adaptation flexible.
Abordant l'impact de la planification sur l'attraction des investissements directs étrangers (IDE), l'avocat Nguyen Hong Chung, président de DVL Ventures et vice-président et secrétaire général de l'Association vietnamienne de financement des parcs industriels (VIPFA), a déclaré que, lors de leurs décisions d'investissement au Vietnam, de nombreux investisseurs stratégiques fixent également des exigences en matière d'infrastructures, de logistique et d'aménagement du territoire. Cette exigence est tout à fait légitime, surtout dans un contexte de 34 provinces et villes. Les infrastructures doivent également être investies de manière synchrone et connectées entre elles. À cette époque, il est nécessaire de passer d'une planification provinciale à une planification économique régionale dynamique (comme à Hanoï , Hô-Chi-Minh-Ville, dans la région du Centre-Sud...) afin de promouvoir les avantages du réseau plutôt que les localités individuelles. L'aménagement des frontières administratives facilite le développement de centres d'innovation et de parcs industriels spécialisés, qui constituent des atouts importants pour les entreprises mondiales.
Bien sûr, cela ne suffit pas. Les autorités locales doivent également accompagner les investisseurs depuis l'idée, la planification et la construction de l'usine, au lieu de se contenter d'ouvrir la porte et d'attendre l'approbation une fois que les investisseurs ont choisi un emplacement et finalisé les procédures de demande de licence d'investissement ; même s'il ne s'agit plus ici de travaux de planification.
Source : https://www.sggp.org.vn/chuyen-huong-tu-duy-quy-hoach-post802743.html
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