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Le cinéma vietnamien choisit-il la sécurité ou la percée ?

Sur un marché cinématographique jeune, les efforts de commercialisation des œuvres sont inévitables, car « seule la réalité peut soutenir la moralité ». Dans ce contexte, la difficulté de suivre les goûts du public ou d'en créer de nouveaux devient plus complexe.

Báo Sài Gòn Giải phóngBáo Sài Gòn Giải phóng13/07/2025

Image tirée du film « Tunnels ». Photo : DPCC
Image tirée du film « Tunnels ». Photo : DPCC

Au premier semestre 2025, les recettes du box-office vietnamien ont dépassé les 3 000 milliards de dongs, soit une augmentation de près de 270 milliards de dongs par rapport à la même période l'an dernier, et ont atteint plus de 60 % des recettes totales de l'année 2024. Sur les 19 films vietnamiens sortis en salles, 8 ont franchi la barre des 100 milliards de dongs, un chiffre encourageant. Fait notable : le nombre de films accusant de lourdes pertes a considérablement diminué.

À première vue, ces statistiques suscitent l'enthousiasme de l'industrie cinématographique. Car chacun comprend que lorsqu'un film atteint le seuil de rentabilité, les flux de trésorerie d'investissement sont plus rapidement mobilisés, attirant ainsi facilement de nouvelles ressources, notamment auprès d'investisseurs extérieurs à l'industrie. Ce signal positif ouvre également la voie à des investissements plus systématiques pour les prochains projets, en termes d'échelle et de processus de production, contribuant ainsi à améliorer le professionnalisme de l'ensemble du marché. En termes de revenus, même si l'on ne peut exclure un facteur chance, on constate que les cinéastes comprennent parfaitement les goûts du public. Au lieu de se concentrer uniquement sur la production du meilleur film possible et de laisser le marché « déterminer » les revenus, comprendre proactivement les besoins du public permet de minimiser les pertes. De nombreux producteurs, notamment les investisseurs, s'intéressent de plus en plus à la gestion des risques, c'est-à-dire à l'utilisation efficace des ressources, à la limitation des pertes et à la maximisation des opportunités. La stratégie la plus répandue aujourd'hui consiste à privilégier les genres cinématographiques populaires. Si les années 2010 ont été l'âge d'or de la comédie, les films d'horreur et de spiritualité dominent actuellement le marché. Plus de la moitié des films vietnamiens sortis au cours des six premiers mois de 2025 étaient des films d'horreur. Nombre de ces films ont constamment explosé au box-office, dépassant même la barre des 100 milliards de dongs. D'un point de vue commercial, il s'agit d'un choix sûr, facile à rentabiliser. Cependant, nombreux sont ceux qui craignent que ce genre ne suive la même voie que les comédies précédentes. Cette réalité montre que s'adapter aux goûts du public permet d'éviter les risques aujourd'hui, mais engendre un autre type de risque à l'avenir : la saturation, la monotonie et la perte progressive de confiance du public.

Un cinéma qui souhaite se faire connaître et rayonner, en plus de servir ce que le public « veut voir », doit aussi façonner ce qu'il « devrait voir », c'est-à-dire élargir le goût du plaisir, guider la perception et contribuer à l'amélioration de l'esthétique du grand public. C'est là le rôle et la mission les plus importants du septième art. Le cinéma vietnamien a tiré une leçon mémorable de « Le Tunnel : Le Soleil dans la nuit », une œuvre autrefois considérée comme un « pari risqué », mais qui a connu un succès retentissant. Nous avons besoin de davantage de films dotés d'un tel esprit pionnier. Car seule la diversité des genres, des récits, des perspectives et des styles artistiques peut créer une solide assise, notamment sur le marché international, où l'originalité et l'identité culturelle sont toujours valorisées.

Lors du récent Festival du film asiatique de Da Nang (2025), des experts cinématographiques coréens ont souligné que le cinéma commercial vietnamien se concentrait principalement sur la comédie, les films familiaux et l'horreur. Ces films à bas prix, potentiellement rentables, sont cependant très difficiles à diffuser à l'international. Lors du premier Festival international du film de Hô-Chi-Minh-Ville (2024), des experts thaïlandais avaient également averti que si le public persistait sur cette même lancée, il se détournerait des films nationaux et se lasserait, à l'instar de ce qui s'est produit en Thaïlande avec les comédies d'horreur.

Pour survivre, un marché cinématographique doit s'appuyer sur le succès des films commerciaux. Or, pour se développer et affirmer sa marque, le cinéma d'art et d'essai est un genre cinématographique essentiel. La responsabilité et la réponse n'incombent pas seulement aux cinéastes, mais nécessitent également une coopération à plusieurs niveaux, le plus important étant le soutien des fonds de développement cinématographique créés et gérés par l'État. C'est également la leçon du succès récent du cinéma coréen.

Source : https://www.sggp.org.vn/dien-anh-viet-chon-an-toan-hay-dot-pha-post803565.html


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