Causes à la fois objectives et subjectives
Cette année, Dak Lak compte plus de 22 000 candidats inscrits à l'examen d'entrée en seconde, tandis que l'objectif total des 53 lycées publics de la province est d'environ 20 700 inscriptions. À l'exception de trois écoles spécialisées, tous les lycées publics évaluent les admissions sur la base des résultats à l'examen d'entrée dans trois matières : mathématiques, littérature et langue étrangère.
Selon les données publiées par le Département de l'éducation et de la formation de Dak Lak le 1er juillet, les scores de référence de cette année montrent une nette différence entre les écoles du centre et les écoles des zones reculées et des zones à minorités ethniques. Certains établissements affichent des scores de référence élevés, comme le lycée Le Quy Don (19,5 points) et le lycée Chu Van An (15,25 points). En revanche, de nombreux établissements des zones reculées et des zones à minorités ethniques, comme les lycées Hai Ba Trung, Krong Bong et Cao Ba Quat, affichent des scores de référence faibles. Dans certains établissements, les candidats n'ont besoin que de 2,5 points pour réussir.

S'adressant aux journalistes, Mme Le Thi Thanh Xuan, directrice du département de l'Éducation et de la Formation de Dak Lak, a déclaré : « L'examen est organisé selon un cadre unifié. Les résultats des élèves reflètent la qualité de l'enseignement secondaire. L'évaluation doit être examinée avec franchise, non pas dans le but de créer une pression, mais pour élaborer des solutions adaptées. »
Selon Mme Xuan, l'examen de cette année n'est pas trop difficile, avec une différenciation modérée, testant principalement les connaissances de base et les compétences pratiques. Cependant, les différences de conditions d'apprentissage, de personnel enseignant et d'environnement pédagogique entre les régions, en particulier celles où vivent des minorités ethniques, constituent toujours un défi qui ne peut être résolu du jour au lendemain.
Certains établissements scolaires ont un accès limité aux supports d'étude et aux méthodes de préparation aux examens. De plus, la mentalité voulant que l'examen soit « pour être admis en seconde dans les écoles publiques » incite certains élèves à ne pas vraiment s'investir.
Garantir le droit à l'éducation pour tous les élèves
Mme Le Thi Thanh Xuan a affirmé que la position constante du secteur est de ne refuser le droit à l'éducation à aucun élève, en particulier aux enfants issus de familles défavorisées et de régions reculées. « Il s'agit d'un principe éducatif humain, associé à l'orientation de l'enseignement postsecondaire, où environ 80 % des élèves fréquenteront le lycée et 20 % intégreront des établissements de formation professionnelle adaptés à leurs aptitudes et à leur situation familiale », a souligné la directrice du département.
La province a également souligné que le maintien des écoles dans les zones défavorisées est un facteur important pour prévenir le décrochage scolaire et réduire les disparités régionales. Cette année, la note d'échec est fixée à 0 point, afin de créer les conditions optimales pour que les élèves puissent poursuivre leurs études secondaires. Toutefois, cela ne signifie pas une tendance à laxisme, mais doit s'accompagner d'un engagement à améliorer progressivement la qualité de chaque unité.

Vers des solutions fondamentales
Selon le représentant du ministère de l'Éducation et de la Formation, après cet examen, le secteur demandera aux écoles secondaires de revoir et de réévaluer les résultats d'apprentissage des élèves, développant ainsi des programmes de formation des enseignants, renforçant l'innovation dans les méthodes d'enseignement et organisant des sessions d'évaluation en vue du développement des capacités.
Dans le même temps, les lycées ayant de faibles scores d’entrée sont également tenus d’élaborer des plans pour fournir du tutorat et des connaissances complémentaires aux élèves après leur inscription, les aidant ainsi à ne pas perdre leur élan au cours de la nouvelle année scolaire.
À l'avenir, la province continuera d'accroître ses investissements dans les infrastructures et proposera parallèlement au gouvernement central des politiques plus préférentielles en faveur de l'éducation dans les zones particulièrement défavorisées. La coordination entre les différents niveaux de gestion, des communes aux départements, est également considérée comme essentielle pour améliorer durablement la qualité de l'éducation.
Source : https://giaoducthoidai.vn/dak-lak-dam-bao-quyen-hoc-tap-va-nang-chat-luong-tu-goc-post738013.html
Comment (0)