Pravda (Ukraine) a cité le 23 mars M. Mykhailo Podoliak, porte-parole du président ukrainien Volodymyr Zelensky, déclarant que Kiev n'était pas impliqué dans l'attaque terroriste contre la salle de concert du centre commercial Crocus City Hall près de Moscou dans la soirée du 22 mars.
« L'Ukraine n'a absolument rien à voir avec ces événements », a déclaré Podoliak dans un commentaire sur Telegram. « Tout d'abord, nous sommes engagés dans un conflit violent, à grande échelle et de grande ampleur avec l'armée régulière russe. Il n'y a pas d'autre solution, tout se décidera sur le champ de bataille en Ukraine. L'essentiel est de mener des combats et des actions offensives efficaces et ainsi de mettre fin à ce conflit. »
M. Podoliak a également souligné que l'Ukraine n'avait jamais eu recours à des méthodes terroristes. Il a rappelé que, bien avant l'attentat terroriste en Russie, de nombreux représentants étrangers à Moscou avaient mis en garde contre le risque d'attentats terroristes.
Dans le même temps, le ministère ukrainien des Affaires étrangères a également nié toute implication dans l'attaque terroriste, appelant la communauté internationale à rejeter fermement de telles accusations et à accroître son soutien à l'Ukraine dans sa guerre en cours avec la Russie.
De son côté, l'administration du président américain Joe Biden a déclaré qu'elle ne voyait aucune preuve que l'Ukraine était impliquée dans l'attaque qui a tué des dizaines de personnes.
S'adressant aux journalistes, le conseiller américain à la sécurité nationale, John Kirby, a déclaré : « À ce stade, rien n'indique que l'Ukraine soit impliquée dans la fusillade de Moscou. » Le 8 mars, l'ambassade des États-Unis en Russie et plusieurs pays occidentaux ont mis en garde contre d'éventuels attentats terroristes à Moscou.
Concernant l'attentat terroriste, l'organisation autoproclamée « État islamique » (EI) a reconnu en être l'instigatrice. Selon le New York Times, Le groupe est une filiale de l'EI en Afghanistan appelée « État islamique de la province du Khorasan », ou ISIS-K.
La Russie a qualifié cet acte d’« attaque terroriste » et a appelé la communauté internationale à condamner l’attaque.
Selon un communiqué complet du Comité d'enquête russe, les corps des victimes étaient examinés le matin du 23 mars. Plus de 60 personnes ont été tuées et le bilan pourrait s'alourdir. Les enquêteurs recueillent également des preuves, notamment des armes et des munitions, sur la scène du crime afin de procéder aux analyses techniques nécessaires, telles que des analyses ADN et des empreintes digitales. Des images de caméras de sécurité sont également collectées et analysées. Un porte-parole du comité a déclaré qu'il était trop tôt pour fournir des informations sur les agresseurs.
Plus tôt dans la journée, le président russe Vladimir Poutine a convoqué une réunion des chefs des forces de l'ordre et des services d'urgence. Lors de cette réunion, le président Poutine a entendu les rapports des chefs du Service fédéral de sécurité (FSB), du Comité d'enquête, de la Garde nationale et des ministères de l'Intérieur , de la Santé et des Situations d'urgence. La porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Maria Zakharova, a mis en garde contre le risque de fausses informations concernant l'attaque sur les réseaux sociaux et les applications de messagerie. Les responsables russes ont également mis en garde contre la possibilité de cyberattaques et appelé à une vigilance maximale.
Concernant l’attaque en Russie, la communauté internationale a condamné à l’unanimité et adressé ses plus sincères condoléances aux familles des victimes, au peuple et au gouvernement russes.
Selon le journal Tin Tuc
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