Le 20 mars, des informations provenant de l'Hôpital central des maladies tropicales indiquaient que les médecins de cette unité venaient de recevoir un traitement pour un patient dans un état critique en raison de l'utilisation de plantes médicinales pour traiter l'hépatite B.
Un homme de 45 ans de Bac Giang a été hospitalisé pour une insuffisance hépatique sévère. Les examens ont révélé des antécédents d'hépatite B, diagnostiquée dix ans plus tôt. Il souffrait également d'un lymphome à petites cellules et avait reçu six chimiothérapies.
Des médecins examinent des patients à l'hôpital. Photo : BVCC
Il y a un an, le patient était traité par des antiviraux pour une hépatite B. Au cours des trois derniers mois, il a arrêté de lui-même le traitement et a opté pour une phytothérapie d'origine inconnue. Après la prise de ce médicament, il s'est senti fatigué, a eu un manque d'appétit, des nausées et une jaunisse, qui s'est progressivement aggravée par des vomissements. Il a consulté un médecin qui lui a conseillé une hospitalisation.
Ici, le patient a été diagnostiqué avec une insuffisance hépatique aiguë et subaiguë ; un sarcome de Kaposi des ganglions lymphatiques ; une hépatite virale chronique B ; un coma hépatique...
Après son transfert aux soins intensifs de l'Hôpital central des maladies tropicales, le patient est tombé dans le coma. Il a présenté une insuffisance hépatique et a dû être placé sous respirateur artificiel. Son état ne s'est pas amélioré. Après que le médecin lui a expliqué que le pronostic était sombre, sa famille a demandé à le ramener à domicile pour qu'il soit soigné.
Le Dr Pham Van Phuc, chef adjoint de l'unité de soins intensifs, a déclaré que les médecins hospitalisés souffraient d'insuffisance hépatique sévère et de coma hépatique, car ils avaient arrêté arbitrairement les médicaments antiviraux pour recourir à la médecine traditionnelle, dans l'espoir d'une amélioration de la maladie. Or, cette pratique est très dangereuse.
Selon le Dr Phuc, les patients atteints d'hépatite B doivent être examinés régulièrement par des spécialistes des maladies infectieuses et de l'hépatite. Ces consultations permettront aux médecins de proposer des traitements adaptés et des plans de suivi rapides.
Les patients prenant des médicaments antiviraux ne doivent pas les arrêter spontanément sans consulter un spécialiste. En particulier, les patients doivent absolument éviter de recourir à la médecine traditionnelle, à la phytothérapie ou aux aliments fonctionnels sans consulter un médecin pour traiter l'hépatite B, afin d'éviter des conséquences fâcheuses comme celles du patient ci-dessus.
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