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Le PSG s’est imposé comme une force du football mondial . |
Derrière les acclamations et les lumières vives du MetLife Stadium se cache une vérité crue : le football moderne, à son apogée, est un terrain de jeu pour les riches.
L’argent est le point de départ – et aussi la destination.
Le PSG et Chelsea ne sont pas seulement les deux finalistes de la Coupe du Monde des Clubs de la FIFA 2025™. Ils ont été les deux équipes les plus dépensières au monde ces trois dernières saisons.
Depuis l'été 2022, le duo a dépensé près de 3 milliards de dollars sur le marché des transferts. Rien que sur la saison 2025, le PSG a dépensé plus de 500 millions de dollars pour recruter 11 nouveaux joueurs, tandis que Chelsea n'est pas loin derrière avec des centaines de millions de dollars pour des joueurs comme João Pedro ou Jamie Gittens, fraîchement arrivés et immédiatement performants.
Luis Enrique a déclaré que le succès du PSG était dû à « notre travail commun, avec une philosophie collective ». Mais il a aussi admis en toute franchise : « Le PSG est un club où le budget n'est pas un problème. On peut recruter qui on veut. »
Cette phrase résume à elle seule l'essence du succès du PSG. Philosophie, système, tactique : tout est important. Mais sans les centaines de millions de dollars investis pour recruter João Neves, Khvicha Kvaratskhelia ou Ousmane Dembélé, ces « philosophies » resteront lettre morte.
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Chelsea a également fait une virée shopping récemment. |
Chelsea ne fait pas exception. Après que le milliardaire américain Todd Boehly a succédé à Roman Abramovich, le club londonien est entré dans une période d'« achats irréfléchis », avec une série de transactions jugées excessives. Mais chaque fois qu'ils ont commis des erreurs, ils ont acheté davantage.
Enzo Fernandez dérape ? Payer plus. Mudryk s'affaiblit ? João Pedro est de la partie. Et le cycle continue. Le football n'est plus un jeu de patience, c'est un jeu de… rechargement constant.
Ironiquement, la FIFA, organisation qui prône depuis toujours l'équité et le développement du football mondial, a créé un terrain de jeu où les disparités financières sont légalisées. Le montant d'un milliard de dollars pour la Coupe du Monde des Clubs est largement réparti selon des « critères commerciaux ». Résultat ? Douze clubs européens reçoivent 623 millions de dollars ; les vingt autres clubs – d'Asie, d'Afrique et d'Amérique du Sud – se partagent seulement 377 millions de dollars .
En d'autres termes, la Coupe du Monde des Clubs ne vise pas à réduire l'écart entre riches et pauvres, mais à consolider le pouvoir financier. Des équipes qui ont tenté des miracles – comme Fluminense ou Al Ahly – ont été éliminées prématurément. Ce n'est pas la volonté qui leur manque, c'est juste l'argent qui leur manque.
22 noms sur le terrain, 20 achetés avec des milliards
Selon les statistiques, 20 des 22 joueurs titulaires lors de cette finale étaient des joueurs sous contrat de transfert. C'est la preuve évidente de la règle cruelle du football de haut niveau : pour gagner, il faut d'abord acheter une équipe gagnante.
Blessure ? Vous avez les moyens d'en acheter un remplaçant. Erreur de transfert ? Vous avez les moyens d'en acheter d'autres. Des équipes comme le PSG et Chelsea peuvent connaître un échec temporaire, mais grâce aux flux de trésorerie colossaux provenant du fonds d'investissement national (PSG) ou des groupes financiers américains (Chelsea), l'échec n'est jamais une impasse.
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La Coupe du Monde des Clubs de la FIFA est un lieu où les riches et les pauvres sont clairement divisés. |
Quel que soit le vainqueur au petit matin du 14 juillet, une chose est sûre : la coupe appartiendra au plus riche. Et l'année prochaine, ce seront probablement les deux mêmes noms, car le football moderne est entré dans un cycle fermé : Riche – Acheter des joueurs – Gagner – Plus riche – Acheter plus.
Les autres équipes – de l'Amérique du Sud à l'Asie – ne sont qu'une toile de fond du jeu. Elles peuvent se battre avec acharnement, créer la surprise un temps, mais elles ne peuvent rivaliser longtemps sans des milliards de dollars. Et la FIFA, au lieu d'équilibrer le jeu, semble continuer à attiser l'injustice.
La Coupe du Monde des Clubs 2025 n'est pas seulement un match, mais le reflet le plus fidèle du football moderne : où la tactique ultime n'est plus le pressing ou la possession du ballon, mais le pouvoir de l'argent.
Source : https://znews.vn/psg-gap-chelsea-la-tran-chung-ket-ty-usd-post1568309.html
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