Le dirigeant nord-coréen déclare la « fin des relations » avec la Corée du Sud, met en garde contre le recours à la force en cas de violation de la souveraineté, Séoul met l'accent sur le message d'« unité »

Le 17 octobre, le président nord-coréen Kim Jong Un a averti qu'il aurait recours à la force si la souveraineté du pays était violée.

Le dirigeant nord-coréen Kim Jong-un inspecte le quartier général du deuxième corps de l'armée populaire coréenne le 17 octobre. (Source : KCNA)

Deux jours après que la Corée du Nord a fait exploser les routes et les voies ferrées la reliant à la Corée du Sud, autrefois considérées comme un symbole important de la réconciliation intercoréenne, le président Kim Jong Un a inspecté le quartier général du deuxième corps de l'armée populaire coréenne.

Le 18 octobre, dans un rapport sur le voyage d'inspection, l'agence de presse centrale nord-coréenne KCNA a cité le dirigeant qui a souligné que l'importance de cette décision n'était pas seulement de « fermer physiquement la frontière, mais aussi de mettre fin à la relation séculaire avec Séoul et d'effacer complètement la perception inutile de l'idée absurde d'unification ».

« Nous devons nous rappeler une fois de plus la dure vérité : la Corée du Sud est un pays étranger et clairement hostile », a-t-il souligné.

En outre, le chef de ce pays d'Asie du Nord-Est a averti que si la souveraineté de la Corée du Nord était violée, ses forces armées seraient « utilisées sans hésitation, sans aucune condition » et qu'il s'agirait de « représailles légitimes contre un pays hostile, et non contre des compatriotes ».

Selon le président Kim Jong Un, seule une paix protégée par une grande puissance capable de soumettre les ennemis est une paix fiable, sûre et durable et une garantie sûre pour la prospérité et l'avenir de notre pays et de notre peuple .

Pendant ce temps, du côté sud-coréen, le ministre de l'Unification, Kim Yung Ho, a qualifié le 17 octobre l'unification de la péninsule coréenne d'« obligation morale ».

Selon l'agence de presse Yonhap , dans un discours à Washington, DC, le ministre Kim Yung-ho a déclaré : « Je pense que nous devons aborder la question de l'unification du point de vue de l'obligation morale et de la perspective axée sur les valeurs, indépendamment des calculs de coûts-avantages économiques . »

Il a souligné que la Corée du Sud poursuivra une unification « libre et pacifique » selon la doctrine annoncée par le président Yoon Suk Yeol en août dernier, fondée sur les principes de liberté, de paix et de prospérité.

Source : https://baoquocte.vn/chu-tich-trieu-tien-tuyen-bo-cham-dut-moi-quan-he-voi-han-quoc-canh-bao-dung-vu-luc-neu-chu-quyen-bi-xam-pham-seoul-nhan-thong-diep-thong-nhat-290479.html