Dans son discours de clôture, le Premier ministre Pham Minh Chinh a déclaré qu'au-delà des résultats obtenus, le secteur bancaire présentait encore des limites et des insuffisances. Les taux d'intérêt, notamment les taux débiteurs, restent élevés. La croissance du solde créditeur est faible et de nombreuses entreprises peinent encore à accéder au crédit. Les créances douteuses continuent d'être traitées, mais présentent encore de nombreux risques. La gestion des établissements de crédit fragiles progresse encore lentement. La compréhension et l'anticipation de la situation sont encore loin d'être acquises ; la résolution des difficultés et des problèmes des personnes et des entreprises est parfois lente et intempestive.
Selon le Premier ministre, la situation mondiale devrait continuer d'évoluer rapidement, de manière complexe et imprévisible dans les années à venir, avec de lourdes répercussions dans de nombreux domaines. Sur le plan intérieur, les difficultés et les défis sont plus nombreux que les opportunités et les avantages ; la pression sur la gestion macroéconomique reste très forte. Dans ce cadre, il est nécessaire d'accorder une attention particulière à l'équilibre harmonieux et raisonnable entre : taux d'intérêt et taux de change ; croissance et inflation ; offre et demande ; politiques monétaire et budgétaire ; et de suivre et de maîtriser étroitement la situation intérieure et extérieure.
Le Premier ministre a demandé des mesures drastiques pour réduire les taux d'intérêt, notamment les taux d'intérêt des prêts. Photo : VIET CHUNG |
Le Premier ministre a déclaré qu'en termes d'orientation politique, nous continuerons à mettre en œuvre une politique monétaire proactive, flexible, souple, opportune et efficace, coordonnée de manière synchrone, étroite et harmonieuse avec une politique budgétaire expansionniste raisonnable, ciblée, clé, efficace, rapide et décisive.
La politique du gouvernement et du Premier ministre visant à faire passer la politique monétaire de « stricte » (avant octobre 2022) à « ferme » (à partir d’octobre 2022) et à poursuivre son évolution vers une politique « plus souple et plus souple » (à partir de juin 2023) est nécessaire et appropriée pour répondre aux exigences pratiques visant à éliminer les difficultés de production et d’affaires, à promouvoir la croissance, à créer des emplois et des moyens de subsistance pour la population.
Le Premier ministre a également souligné que la mise en œuvre d’une politique monétaire plus souple et plus souple nécessite de la concentration, des points clés et du contrôle.
Concernant les tâches à venir, le Premier ministre a souligné la nécessité de mettre en œuvre des solutions de politique monétaire proactives, flexibles, appropriées, opportunes et efficaces pour surmonter les difficultés de la production et des entreprises, promouvoir la croissance liée à la stabilité macroéconomique et maîtriser l'inflation. Il est nécessaire de bien appréhender la situation afin de choisir les priorités appropriées et d'utiliser de manière synchronisée et flexible les quatre outils possibles : les réserves obligatoires, le refinancement, le marché interbancaire et l'open market.
En ce qui concerne les activités de crédit, le Premier ministre a demandé à la Banque d'État de se concentrer sur la gestion de la croissance du crédit avec une structure raisonnable, en répondant à la demande de capital de crédit de l'économie ; en dirigeant le capital de crédit vers la production et les entreprises, les secteurs prioritaires et les moteurs de croissance.
Poursuivre la mise en œuvre de solutions synchrones et drastiques pour réduire les taux d'intérêt, notamment les taux d'intérêt des prêts. Déterminer des limites de croissance du crédit adaptées à la situation concrète. Diriger la révision des conditions et critères de prêt afin d'apporter des ajustements appropriés et plus favorables, garantissant ainsi un meilleur accès au crédit pour les particuliers et les entreprises, en particulier les PME. Accélérer la mise en œuvre du programme de soutien aux taux d'intérêt de 40 000 milliards de VND et des prêts au logement social de 120 000 milliards de VND.
Le Premier ministre a également demandé au secteur bancaire de participer au développement d'un marché obligataire d'entreprise sain. Afin de créer les conditions permettant aux entreprises performantes de mobiliser des capitaux par l'émission d'obligations pour soutenir la reprise économique, le ministère des Finances a récemment ordonné la mise en place d'une classification spécifique comportant des mesures appropriées : obligations capables de rembourser leurs dettes ; obligations difficiles à rembourser ; obligations sans capacité de remboursement.
Parallèlement, le secteur bancaire participe activement à l'élimination des difficultés et des obstacles, contribuant ainsi au développement d'un marché immobilier sûr, sain et durable. Il faut réprimer avec rigueur les actes de diffusion d'informations inexactes, trompeuses ou déformées, portant atteinte au bon fonctionnement et à la transparence des marchés financiers, du crédit et de l'immobilier.
Source
Comment (0)