LE RETOUR DES « 10 POINTS »
L'équipe vietnamienne de futsal s'est présentée au Championnat d'Asie du Sud-Est 2024 avec des doutes, tant sur le plan de la force que du style de jeu. Côté effectif, le sélectionneur Diego Raul Giustozzi était privé de son attaquant clé Nguyen Minh Tri, et lors de la demi-finale contre l'Australie, il était privé de son capitaine Pham Duc Hoa. Les piliers qui ont permis au futsal vietnamien de se qualifier à deux reprises pour la Coupe du monde (2016 et 2021) ont pour la plupart perdu leur forme ou ne sont plus attachés au futsal. Le style de jeu de M. Giustozzi et de son équipe est également une source d'interrogation majeure, le Vietnam ayant été stoppé à l'aube de la phase finale de la Coupe du monde, avec une tactique défensive laxiste et des attaques précipitées et inefficaces.
L'équipe vietnamienne de futsal (à droite) a joué avec résilience contre l'Australie
Ainsi, depuis le premier match jusqu'à aujourd'hui, après avoir atteint les demi-finales, l'équipe vietnamienne de futsal continue de jouer avec l'esprit suivant : « Si une erreur se produit, il faut la corriger. » Le style de jeu reste flou et évolue constamment, s'adaptant à l'adversaire. Il en va de même pour la gestion du personnel. Au lieu de figer chaque équipe, M. Giustozzi change constamment de joueurs. À chaque match, l'équipe vietnamienne de futsal révèle encore des faiblesses, mais ce n'est pas un problème. Car entre les mains de l'entraîneur Giustozzi, une équipe peut-être moins performante, mais qui n'a rien de inférieur en termes de moral.
L'entraîneur Giustozzi a procédé à des ajustements tactiques raisonnables.
C'est grâce à leur ténacité et à leur volonté inébranlable que l'équipe vietnamienne de futsal a surmonté l'adversité. Nguyen Thinh Phat et ses coéquipiers ont résisté à la pression malaisienne et ont porté le coup de grâce à leurs adversaires, remontant le score pour vaincre la Thaïlande, puis l'Australie en demi-finale. Le match a mal débuté, avec des moments de confusion, avant de reprendre son élan grâce à l'enthousiasme débordant qui a permis à l'équipe vietnamienne de futsal de franchir un cap après l'autre.
L'image de Da Hai souffrant après une faute dangereuse de son adversaire, puis se relevant avec résilience pour continuer à jouer et à marquer, reflète le meilleur de l'équipe que l'entraîneur Giustozzi est en train de façonner.
Chaque stratégie et tactique requiert un esprit de fer. Avec les renversements de situation constants, la vitesse et la quasi-absence de pauses, les joueurs de futsal doivent garder la tête froide pour maîtriser la situation. Comme mentionné précédemment, l'équipe vietnamienne de futsal a encore beaucoup à apprendre sur la manière d'organiser sa défense, de maintenir sa concentration et de tirer profit des opportunités. Cependant, en termes de mentalité de jeu, les élèves de l'entraîneur Giustozzi méritent la note de 10.
L'équipe vietnamienne de futsal s'est battue jusqu'au bout contre l'Australie, ne baissant pas les bras, même si l'occasion a parfois été gâchée au point de la fragiliser. Le billet pour la finale récompense ceux qui osent y croire et mettent tout en œuvre pour préserver cette conviction.
COMBATTEZ UN ADVERSAIRE FORT EN FINALE
L'équipe vietnamienne de futsal a retrouvé la finale d'Asie du Sud-Est pour la première fois après 12 ans d'attente. Il convient de noter que, pendant sa période de pointe, avec deux participations à la Coupe du monde, l'équipe vietnamienne de futsal a connu les plus belles performances, au moment où elle touchait le fond. La victoire à Nakhon Ratchasima (Thaïlande) est donc d'autant plus précieuse.
Pour se qualifier pour le tour final contre l'Indonésie, l'équipe vietnamienne de futsal devra continuer à progresser. Plus précisément, hier également, le 8 novembre, lors de la deuxième demi-finale du tournoi de futsal d'Asie du Sud-Est 2024, l'équipe indonésienne de futsal s'est imposée 5-1 face à la Thaïlande, pays hôte, grâce à un jeu rapide et complet. L'Indonésie a battu la Thaïlande, le Myanmar, l'Australie et le Cambodge, tous avec de très larges écarts. Tandis que l'équipe vietnamienne de futsal compensait sa défense par l'attaque, l'Indonésie a joué de manière équilibrée, maîtrisé le ballon, pressé et attaqué avec une intensité très élevée.
Le Vietnam a joué de manière excellente.
En revanche, la défense vietnamienne a montré de nombreux défauts avec quatre buts encaissés contre l'Australie, la plupart provenant de moments de distraction au marquage et au contre du fixo Nguyen Manh Dung et de ses coéquipiers. Les deux équipes de l'équipe vietnamienne de futsal sont plus fortes en attaque qu'en défense. Alors, en finale, comment le Vietnam devra-t-il jouer face à l'Indonésie ? C'est le problème que l'entraîneur Giustozzi devra résoudre au cours des deux prochains jours. Avec une attaque qui s'améliore chaque jour grâce à des mouvements variés, des latéraux à l'axe, de la coordination aux tirs lointains et aux coups francs, l'équipe vietnamienne de futsal peut compter. Avec 28 buts inscrits en cinq matchs, l'attaque vietnamienne apportera confiance à l'entraîneur Giustozzi et à son équipe.
Cependant, le facteur le plus important reste l'esprit. Ce n'est qu'en jouant avec fougue et enthousiasme comme hier que l'équipe vietnamienne de futsal aura une chance de remporter la finale contre l'Indonésie, alors que la pression est décuplée. À l'aube d'un nouveau chapitre de l'histoire, nous espérons que le futsal vietnamien gardera la foi et les pieds sur terre.
Source : https://thanhnien.vn/chien-thang-qua-cam-xuc-cua-doi-tuyen-futsal-viet-nam-quyet-gianh-ngoi-vo-dich-185241108215442062.htm
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