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Rue de nuit

Việt NamViệt Nam12/11/2023

Novembre fait rentrer le froid dans ma mémoire, la rue semble plus déserte à cause des cris épars et perdus dans la nuit tranquille.

Rue de nuit

Rue nocturne de Ha Tinh .

J'avais l'impression que le cri se précipitait dans le vide, puis se dissipait lentement, se répandait... disparaissait sans une seule réponse ni un seul retour en arrière.

La rue ce soir est si mince, pâle comme une femme de presque quarante ans qui vient de traverser le rideau épineux de la vie, avec de l'amour au fond des yeux, ainsi que du ressentiment et de la douleur.

La terre et le ciel venaient tout juste d'entrer en hiver, la saison était donc encore jeune et fraîche, la rue était tendue après une journée de dur labeur par le flot des véhicules qui allaient et venaient, par les pas bruyants et pressés des gens… maintenant, elle était étrangement ainsi, paisiblement rongée par la tristesse, ravalant chaque impulsion irréfléchie d'une période de jeunesse, d'une journée qui venait de s'écouler… puis sombrant dans le silence. Combien précieux était ce moment de silence, un moment de silence comme un hommage à la rue ou un hommage à moi-même ?

Rue de nuit

Des travailleurs environnementaux travaillent dans une rue de la ville de Ha Tinh, par une froide nuit d'hiver. Illustration : Ngoc Thang.

Soudain, je me suis retrouvé à comprendre la solitude désolée que la rue endurait.

Oh ! Toute solitude n'est pas forcément mauvaise. Peut-être que la solitude au cœur de la ville, ou dans mon âme en ce moment, dépeint toute la désolation de la ville hivernale, et puis, dans cette tristesse, elle scintille et attache des diamants précieux aux vies à la dérive… Soudain, je me sens passionnément amoureuse de cette vie fragile. Elle est si belle.

Rue de nuit

Des ouvriers gagnent leur vie par une nuit d'hiver à Ha Tinh. Photo : Archives

... En errant sous la lumière intense des lampadaires qui poussaient de chaque côté du trottoir, la nuit devint soudain étrangement envoûtante. Quelque part, une légère odeur me fit mal au nez, si âcre, si suffocante, une odeur au parfum particulier de fleur. Oh, c'était vrai, l'automne avait quitté la saison, seul ce petit brin de passion subsistait, suffisant à rendre malades de malaise ceux qui passaient la journée près de l'arbre à fleurs de lait. Mais pour moi, cette fleur unique ne cessait de déverser dans ma poitrine un doux regret d'amour. Je m'assis, joignis mes mains en coupe pour cueillir les minuscules fleurs qui tombaient sous mes yeux, blanchissant la rue, comme si j'embrassais tout ce qui était en train de disparaître. Les pétales glissèrent doucement entre mes doigts fins et tombèrent sur la rue... Cet espace, cet instant me donna le sentiment qu'il n'y aurait plus de désespoir, plus de tristesse... Seulement de la nostalgie pour préparer un nouveau départ !

Je ne sais pas pourquoi mon cœur a parfois l'impression d'être en ébullition, même lorsqu'un léger vent essaie de souffler dans mes cheveux, mes yeux piquent soudainement et pleurent dans la froide nuit d'hiver de la ville.

Puis la rue était silencieuse, comme j'étais parfois silencieux devant moi-même, ce silence devenait peu à peu familier, devenait une habitude, parfois ennuyeux, la solitude séparée entre des visages colorés et pleins de destin...

Parfois, j'ai l'impression que le monde ne me permet de rester que quelques fois, de jouer quelques fois, de vivre quelques expériences. Et puis je m'en vais.

Je ne comprends plus ce que je ressens. Parfois, c'est toujours pareil, comme si c'était une part indispensable de moi-même.

Rue de nuit

Thanh Sen est calme par une nuit d'hiver. Photo de Dinh Nhat.

Oh, la nuit lente, la nuit déserte... la nuit profonde comme si je tombais sur les yeux profonds de quelqu'un remplis de douleur, combien de temps s'est-il écoulé depuis que quelqu'un n'a pas été plus triste que silencieux au milieu de la rue.

Je me laisse bercer par la douce lumière jaune des lampadaires. Parfois, cette couleur désolée me procure un sentiment de paix, de paix dans la solitude, de solitude dans la fuite, de solitude dans la rébellion, puis de mélancolie face à d'innombrables émotions mêlées, entre la joie et le rire des enfants, ou l'étrangeté devant une silhouette maigre, vieille, irritable et difficile, parfois douce comme une jeune fille… mais cette couleur claire est extrêmement confiante, absolument sûre d'elle.

Une rue calme dans la nuit déserte est déjà magnifique, le bruit diffus d'un marché nocturne est tout aussi beau, le bruissement d'un balai en bambou mêlé à la brume est tout aussi merveilleux. Tout est comme un tableau silencieux qui m'envahit au milieu de la rue, ce soir.

Le Nhi


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