Le chef d'état-major de l'armée israélienne, Herzi Halevi, a déclaré aux soldats le 25 septembre que les frappes aériennes au Liban visaient à détruire les infrastructures du Hezbollah et à ouvrir la voie à la possibilité d'envoyer des forces terrestres, selon CNN.
« Vous avez entendu les avions survoler le ciel, nous avons attaqué toute la journée. Tout cela n'est qu'une préparation à une possible intervention de votre part et à un affaiblissement supplémentaire du Hezbollah », a déclaré Halevi aux soldats dans le nord d'Israël, à la frontière avec le Liban.
Le chef militaire israélien déclare qu'il se prépare à une offensive terrestre au Liban
L'objectif de l'opération israélienne est d'aider des dizaines de milliers de personnes à rentrer chez elles dans le nord, après avoir été déplacées par des attaques venues du nord.
« Pour y parvenir, nous préparons le déploiement. Cela signifie que vos empreintes pénétreront en territoire ennemi, dans des villages où le Hezbollah a préparé d'importantes installations militaires », a déclaré M. Halevi, convaincu que l'adversaire affrontera une force professionnelle, hautement qualifiée et expérimentée sur le champ de bataille.

Des chars israéliens dans la zone contrôlée par Israël sur les hauteurs du Golan, le 22 septembre.
Le même jour, le président américain Joe Biden a admis qu’une guerre à grande échelle était possible au Moyen-Orient, mais qu’il existait également la possibilité de régler les conflits entre Israël et le Hamas et le Hezbollah.
Parallèlement, l'Iran s'est engagé à soutenir son allié, le Hezbollah, par tous les moyens, si le conflit avec Israël s'intensifiait. Le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, a déclaré que le Moyen-Orient était au bord d'une catastrophe totale et que le monde en subirait les conséquences désastreuses. Il a affirmé qu'Israël avait franchi toutes les lignes rouges et que l'Iran « soutiendrait le peuple libanais par tous les moyens ». Le diplomate a également appelé le Conseil de sécurité de l'ONU à intervenir pour rétablir la paix et la stabilité.
Selon le Times of Israel , le Conseil de sécurité des Nations Unies a tenu aujourd'hui une réunion d'urgence sur la situation au Liban.
Lors de la réunion, le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, a dévoilé une proposition conjointe avec les États-Unis pour un cessez-le-feu de 21 jours au Liban afin de permettre la tenue de négociations. « Nous attendons des deux parties qu'elles acceptent cette proposition sans délai, afin de protéger les civils et de permettre l'ouverture de négociations diplomatiques », a déclaré M. Barrot.
Source : https://thanhnien.vn/israel-chuan-bi-do-quan-sang-li-bang-my-iran-canh-bao-185240926065506466.htm
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