L'accord entre Israël et le Hezbollah pour signer un cessez-le-feu a suscité l'espoir qu'il pourrait avoir un effet conciliant sur d'autres conflits de longue date entre Israël et le Hamas dans la bande de Gaza et entre la Russie et l'Ukraine.
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| Les Libanais retournent à Tyr le 28 novembre, un jour après l'entrée en vigueur d'un cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah. (Source : AP) |
La réalité montre qu'après une longue période de conflit sanglant, toutes les parties impliquées ressentent la lassitude. Parallèlement, le contexte international a changé avec le retour imminent à la Maison Blanche de Donald Trump, qui prône une résolution rapide des « points chauds ».
Il n'est donc pas surprenant que l'idée de négociations de paix émerge de plus en plus ces derniers temps. Le 1er décembre, le président israélien Isaac Herzog a déclaré : « Des discussions se déroulent en coulisses et un accord peut être trouvé » avec le Hamas. Auparavant, une délégation de haut niveau du Hamas s'était rendue au Caire, en Égypte, pour discuter de propositions de cessez-le-feu dans la bande de Gaza.
Le président Volodymyr Zelensky a commencé à s'adapter à la position ferme de l'Ukraine lorsqu'il a évoqué pour la première fois la possibilité que le pays signe un accord de cessez-le-feu avec la Russie. Selon l'ambassadeur de Russie auprès des Nations Unies, Guennadi Gatilov, la Russie est prête au dialogue pour mettre fin au conflit en Ukraine si le président élu des États-Unis, Donald Trump, engage des négociations.
Mais le passé montre qu'il n'est pas facile de surmonter la haine qui s'accumule dans les conflits prolongés. Malgré son engagement en faveur d'un cessez-le-feu avec le Hezbollah, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou a averti que cela ne signifiait pas la fin de la guerre. Netanyahou a même menacé de « faire respecter ce cessez-le-feu d'une main de fer ».
Les différends entre la Russie et l'Ukraine sont difficiles à résoudre. Pour signer un accord de cessez-le-feu, l'Ukraine estime qu'elle doit être placée sous le « parapluie sécuritaire » de l'Organisation du Traité de l'Atlantique Nord (OTAN). Par ailleurs, la condition posée par la Russie à tout accord de paix est que l'Ukraine n'adhère pas à l'OTAN.
L'esprit de réconciliation est en plein essor. Mais de l'idée à la réalité, le chemin est long.
Source : https://baoquocte.vn/thoa-thuan-ngung-ban-israel-hezbollah-con-duong-dai-hoa-giai-296243.html
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