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Comme j'aime la mélasse de ma patrie

De la mélasse diluée avec le parfum des souvenirs de près de quinze ans - aussi le même temps sans la bosse de ma grand-mère dans les après-midi chauds.

Báo Đà NẵngBáo Đà Nẵng13/07/2025

La mélasse est fabriquée en plusieurs étapes. Photo : Internet
La mélasse est fabriquée en plusieurs étapes. Photo : Internet

Quand j'étais enfant, chaque été, au lever du soleil, les routes de campagne étaient bondées de camions chargés de canne à sucre fraîche. Les camions, lourdement chargés, roulaient lentement, tombant parfois de l'arrière de quelques tiges de canne à sucre mal attachées. Les enfants attendaient que les camions soient hors de vue pour les récupérer lentement.

La canne à sucre fraîche tenait fermement dans la main, recouverte d'une fine couche de poudre blanche. Les plus grands, accroupis au bord de la route, la cueillaient. Les plus jeunes l'apportaient à leur grand-mère, afin que celle-ci puisse la couper en morceaux avec un couteau. Je courais aussi après eux pour « ramasser » quelques tiges rondes et les déposer devant le porche, attendant avec impatience que ma grand-mère rentre et prépare un mets sucré : de la mélasse.

À une époque où la restauration rapide était un luxe, la mélasse est devenue une collation préférée pendant le temps libre.

Les arbres que ma grand-mère ramassait étaient coupés en deux pour être consommés séparément, et la base du tronc était broyée pour en extraire le jus, sur la charrette équipée d'une centrifugeuse, près du marché. Ma grand-mère disait que la base contenait beaucoup de sucre et qu'une fois pressée, elle prenait une belle couleur jaune vif et était sucrée. La partie supérieure, quant à elle, était moins sucrée et devenait facilement jaune-vert.

Ma grand-mère faisait cuire le jus de canne à sucre à la vapeur dans une marmite en fonte sur un petit feu de charbon de bois pendant environ dix heures. Elle le remuait avec une grande cuillère, plaçait un tabouret près du réchaud et écumait continuellement la mousse pour rendre la mélasse claire, tout en racontant des anecdotes sur son engagement dans les Jeunesses Volontaires pendant la Résistance.

Je m'appuyais sur l'épaule de ma grand-mère, observant ses mains veineuses et tachetées de rousseur remuer rapidement la mélasse. La casserole de mélasse bouillonnait et gargouillait, et mon estomac gargouillait bruyamment de faim. L'odeur de mélasse se mêlait à l'air, adoucissant la lumière du soleil et me chatouillant le nez.

Après la cuisson à la vapeur, ma grand-mère utilisait un tissu fin pour filtrer le miel et retirer les impuretés. Le produit fini était dosé dans des bocaux en verre et conservé pour une utilisation ultérieure. Le miel a une consistance sirupeuse, semblable à celle du miel, une couleur dorée et un goût sucré caractéristique.

Nous étalons souvent de la mélasse sur du papier de riz grillé pour le manger en guise de collation en attendant le riz ou en accompagnement les jours où il n'y a pas de nourriture.

La mélasse est utilisée pour préparer des soupes sucrées à la place du sucre. Elle est légère et pas trop forte, ce qui fait que même les personnes qui n'aiment pas le sucré, comme mon père, approuvent d'un hochement de tête. La mélasse est riche en sucre, ce qui aide à réduire la faim.

À l’époque où deux œufs durs écrasés dans un bol de sauce de poisson suffisaient à préparer un repas pour toute la famille, la mélasse fabriquée à l’étranger est devenue un aliment miraculeux pour soulager la faim.

Ce n'est pas seulement un plat d'enfance, c'est aussi un réveil dans nos souvenirs. Dès que nous voyons la mélasse préparée par ma grand-mère, nous savons que l'été approche. L'été des vacances, des examens. L'été de la séparation et du deuil.

Pas encore assez âgé, mais toujours en quête de maturité, les aliments emballés ont progressivement remplacé la mélasse maison. Je n'avais plus le goût du sucré, et je ne courais plus derrière les camions pour ramasser de la canne à sucre sous un soleil de plomb.

Quand je serai assez grand pour vouloir redevenir un enfant et goûter à l’amertume de la vie, j’apprécierai la douceur de ce que ma grand-mère faisait autrefois.

Peut-être, comme beaucoup l'ont dit, la nature des rêveurs est-elle d'être toujours nostalgiques des choses anciennes. J'attends toujours de retrouver mon enfance, me remémorant le doux goût de la mélasse que préparait ma grand-mère, jusqu'à ce que je me sente de plus en plus agité.

Source : https://baodanang.vn/thuong-sao-mat-mia-que-nha-3265587.html


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