
Français Plus précisément, concernant la répartition des compétences dans la Loi sur la prévention et le contrôle des drogues, le décret n° 184/2025/ND-CP stipule : Les compétences du président du Comité populaire de district, prévues aux points a et d, clause 6, article 30 de la Loi sur la prévention et le contrôle des drogues, sont transférées au président du Comité populaire provincial. Ainsi, le président du Comité populaire provincial assignera des tâches aux unités de service public sous son autorité dans la zone afin de fournir des services de traitement volontaire de la toxicomanie à domicile et dans la communauté ; et organisera le financement pour soutenir le traitement volontaire de la toxicomanie à domicile et dans la communauté.
En outre, les pouvoirs du président du comité populaire de district, tels que stipulés aux points b, c et d, clause 6, clause 8, article 30 de la loi sur la prévention et le contrôle des drogues, sont transférés au directeur de la police provinciale. Ainsi, le directeur de la police provinciale est chargé de : recevoir les inscriptions et publier la liste des organisations et des personnes habilitées à fournir des services de traitement volontaire de la toxicomanie à domicile et dans la communauté ; informer le comité populaire de la commune de la liste des organisations et des personnes fournissant des services de traitement volontaire de la toxicomanie à domicile et dans la communauté ; diriger, guider et inspecter le travail de traitement volontaire de la toxicomanie à domicile et dans la communauté. Les organisations et les personnes qui remplissent les conditions peuvent s'inscrire pour fournir des services de traitement volontaire de la toxicomanie à domicile et dans la communauté auprès du directeur de la police provinciale.
Déterminer l'autorité pour assurer la sécurité et l'ordre et traiter les maladies dans les centres de désintoxication
Le décret n° 184/2025/ND-CP modifie et complète également un certain nombre d'articles du décret n° 116/2021/ND-CP du 21 décembre 2021 du gouvernement détaillant un certain nombre d'articles de la loi sur la prévention et le contrôle des drogues, la loi sur le traitement des infractions administratives relatives au traitement de la toxicomanie et la gestion post-toxicomanie.
Concernant la sécurité et l'ordre, la prévention et le contrôle des maladies, ainsi que les soins dans les centres de réadaptation, le décret n° 184/2025/ND-CP transfère les compétences des services de district aux services communaux. Plus précisément, lorsque des problèmes complexes surviennent concernant la sécurité et l'ordre, la prévention et le contrôle des maladies, ainsi que les soins dans les centres de réadaptation, ces derniers doivent demander à l'agence sanitaire et à la police communales du lieu où se trouve le centre de réadaptation de coordonner leurs efforts pour résoudre le problème.
En cas de nécessité ou de dépassement des capacités des services communaux, le centre de désintoxication doit signaler le cas à la police provinciale ; celle-ci est chargée de demander au ministère de la Santé l'envoi d'une personne pour coordonner la résolution du problème. Si l'organisme sollicité n'envoie pas de personne, il doit répondre par écrit et en indiquer les raisons.
Modification de l'autorité d'octroi de licences d'exploitation pour les centres de réadaptation volontaire aux drogues
Conformément aux dispositions du décret n° 116/2021/ND-CP, le directeur du Département du travail, des invalides de guerre et des affaires sociales doit accorder, réaccorder et révoquer les licences d'exploitation des établissements de réadaptation volontaire des toxicomanes dans la zone de gestion.
Le décret n° 184/2025/ND-CP transfère les pouvoirs susmentionnés au directeur de la police provinciale pour leur mise en œuvre. En conséquence, le centre de désintoxication volontaire doit soumettre directement, par courrier ou par voie électronique, un ensemble de documents, conformément aux prescriptions, au département de la police provinciale. En cas de transmission électronique, le centre de désintoxication est tenu de conserver tous les originaux des documents et est légalement responsable de leur exactitude et de leur véracité.
Dans les 15 jours ouvrables suivant la réception d'un dossier complet et valide, le directeur de la police provinciale du lieu où se trouve le centre de réadaptation est chargé d'organiser l'instruction du dossier, d'en déterminer les conditions d'exploitation et de décider de l'octroi d'une licence d'exploitation. En cas de refus d'autorisation, une réponse écrite et motivée doit être fournie.
Définir clairement les responsabilités des ministères dans le travail de traitement de la toxicomanie
Le décret n° 184/2025/ND-CP modifie également la réglementation relative aux responsabilités des agences de l’État dans l’organisation et la mise en œuvre du traitement de la toxicomanie.
Plus précisément, le ministère de la Sécurité publique est chargé de : publier, dans le cadre de ses compétences, ou soumettre aux organismes publics compétents pour promulgation, les documents juridiques relatifs au traitement et à la prise en charge post-traitement de la toxicomanie. Le ministère charge la police locale d'organiser le traitement de la toxicomanie à domicile et en milieu communautaire ; le traitement de la toxicomanie dans des centres de traitement volontaires ; et les mesures relatives aux centres de traitement obligatoires de la toxicomanie.
Le Ministère encourage, inspecte et supervise régulièrement la mise en œuvre du traitement de la toxicomanie à domicile et dans la communauté, le traitement de la toxicomanie dans les centres de traitement volontaire de la toxicomanie et les mesures visant à envoyer les personnes dans des centres de traitement obligatoire de la toxicomanie, en veillant au respect des réglementations légales.
Le Ministère dirige la création, la dissolution et l'organisation des activités des centres publics de désintoxication ; guide la création, la dissolution et l'organisation des activités des centres privés de désintoxication ; promulgue les normes de construction des centres de désintoxication ; guide l'organisation de la désintoxication volontaire à domicile et en milieu communautaire, la désintoxication en centre et la gestion post-désintoxication. Parallèlement, le Ministère coordonne avec la Cour populaire suprême, le Ministère de la Santé, le Ministère des Finances, le Ministère de l'Éducation et de la Formation professionnelle et les autres ministères, services, comités populaires provinciaux, agences et organisations concernés la mise en œuvre de la désintoxication et de la gestion post-désintoxication.
Le Ministère de la Sécurité Publique doit développer une base de données sur le traitement de la toxicomanie et la gestion post-réadaptation (gestion des toxicomanes, post-réadaptation, centres de traitement obligatoire de la toxicomanie, prestataires de services de traitement volontaire de la toxicomanie) ; appliquer les technologies de l'information dans le traitement de la toxicomanie et la gestion post-réadaptation ; mettre en œuvre des régimes de statistiques, d'information et de rapport sur le traitement de la toxicomanie et la gestion post-réadaptation conformément aux dispositions de la loi ; coopérer au niveau international dans le domaine du traitement de la toxicomanie et de la gestion post-réadaptation conformément aux dispositions de la loi.
Le ministère de la Santé est chargé de : diriger et guider les agences sanitaires locales afin de coordonner l'accueil et le classement ; organiser le traitement, le sevrage, la désintoxication, le traitement des troubles mentaux et d'autres maladies dans le cadre de mesures volontaires de traitement de la toxicomanie à domicile et en milieu communautaire ; effectuer des recherches sur les médicaments et les méthodes de traitement de la toxicomanie. Le ministère de la Santé coordonne avec le ministère de la Sécurité publique la prévention et le contrôle des épidémies, les examens et traitements médicaux, ainsi que les bilans de santé périodiques des personnes soumises à des mesures obligatoires de traitement de la toxicomanie.
Le ministère de l'Éducation et de la Formation doit coordonner avec le ministère de la Sécurité publique l'organisation de l'enseignement et de l'apprentissage dans les centres de réadaptation obligatoire pour toxicomanes ; ordonner au Département de l'Éducation et de la Formation de guider, d'inspecter la qualité de l'apprentissage, d'organiser des examens et de délivrer des diplômes, des certificats ou des certificats de fin d'études correspondant au programme d'études des toxicomanes ; mettre en œuvre des politiques d'exonération et de réduction des frais de scolarité et de soutien aux frais d'apprentissage des personnes après une réadaptation pour toxicomanes.
Les responsabilités du ministère des Finances comprennent : la coordination avec le ministère de la Sécurité publique afin de synthétiser et de soumettre aux autorités compétentes les financements publics provenant du budget central pour la mise en œuvre des mesures de réadaptation obligatoire, de réadaptation volontaire et de gestion post-réadaptation, conformément aux dispositions de la loi de finances de l’État et aux documents d’orientation en vigueur. Le ministère édicte des documents réglementant et encadrant la gestion et l’utilisation des financements publics provenant du budget de l’État pour la mise en œuvre du régime de mise en œuvre des mesures de réadaptation obligatoire, de réadaptation volontaire à domicile, en milieu communautaire, dans les centres de réadaptation et de gestion post-réadaptation.
Le ministère des Minorités ethniques et des Religions charge les agences spécialisées en matière de croyances religieuses à tous les niveaux, selon leurs fonctions, de présider et de coordonner avec les agences spécialisées en matière de traitement de la toxicomanie et les agences concernées au même niveau pour guider et inspecter les organisations religieuses et les individus participant aux activités de traitement de la toxicomanie conformément aux dispositions de la loi.
Source : https://baolaocai.vn/phan-dinh-tham-quyen-phong-chong-ma-tuy-khi-to-chuc-chinh-quyen-dia-phuong-2-cap-post648164.html
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