Sur le podium, ma mère était passionnée par les conférences sur les Contes de Kieu et Luc Van Tien. Au cœur du marché, elle travaillait dur jour et nuit pour gagner chaque centime nécessaire à sa subsistance. Le 20 novembre, je tiens à exprimer ma gratitude à mes parents.
Les parents de l'auteur (assis) lors d'une fête du Têt recevant de l'argent porte-bonheur de leurs enfants et petits-enfants - Photo : LTT
À l'occasion de la Journée des enseignants du Vietnam, le 20 novembre, le lecteur Le Tan Thoi (un enseignant) a écrit un article sur Tuoi Tre Online exprimant ses sentiments et sa gratitude envers ses parents.
Ses parents sont également deux enseignants à la retraite.
Professeur en classe, boulanger dans la vraie vie
Chaque fois que je vois l'image de femmes faisant frire des gâteaux de nid d'oiseau, je me souviens soudain de ma mère et de mon enfance pauvre.
Notre enfance s'est peu à peu habituée au bruit du bidon de lait heurtant le fond du pot de riz, nous faisant mal au ventre, ainsi qu'aux repas composés uniquement de soupe de légumes et rarement de viande ou de poisson.
Avec un maigre salaire d'enseignant, mes parents ont dû lutter contre les difficultés de la vie pendant la période de subvention pour élever mes frères et sœurs et moi. La vie est devenue de plus en plus difficile, ma mère a dû fabriquer et vendre des gâteaux de nid d'oiseau pour gagner un peu d'argent supplémentaire pour prendre soin de la famille.
Les jours où elle n'a pas cours, ma mère va au marché vendre ses marchandises et ne rentre à la maison qu'en fin d'après-midi.
Sur le podium, ma mère était passionnée par les conférences sur le Conte de Kieu et Luc Van Tien. Au milieu du marché, elle travaillait dur jour et nuit, invitant gentiment les gens à acheter des gâteaux pour gagner chaque centime nécessaire à leur subsistance.
Comme c'est beau de voir ma mère assise près du feu flamboyant sous le soleil brûlant en train de faire frire chaque gâteau en forme de nid d'oiseau.
C'est difficile pour maman les jours de pluie, de lutter contre la météo tout en espérant tout vendre rapidement pour pouvoir rentrer tôt à la maison auprès de sa famille.
Les gâteaux nid d'oiseau de ma mère aidaient ma famille à joindre les deux bouts à l'époque. Comment oublier le jour de mon entrée au lycée ? Tenant dans ma main les pièces que ma mère avait soigneusement économisées pour m'acheter des cahiers à la rentrée, j'ai soudain senti mon nez piquer.
Les années passèrent, la vie était stable. Chaque fois que toute la famille se réunissait, nous demandions à ma mère de nous préparer des nids d'oiseau, comme pour nous remémorer une période difficile. Ces nids d'oiseau m'ont appris des leçons simples mais précieuses sur l'être humain.
Je ressens l'amour et le partage avec tous les membres de la famille. Je connais la vraie valeur de l'argent gagné de mes propres mains. Je comprends que face aux difficultés et aux obstacles de la vie, il faut avoir la volonté et la détermination de les surmonter pour tenir bon.
J'ai participé à la rédaction d'articles pour présenter des étudiants ayant des circonstances difficiles ainsi que des vies malheureuses pour des programmes caritatifs de journaux et de stations de radio, y compris le programme Mon ami - la personne qui surmonte les difficultés de Tuoi Tre afin que chacun puisse se donner la main pour les aider à surmonter l'adversité.
Maintenant, je ne suis plus un petit garçon et les cheveux de mes parents sont devenus progressivement gris au fil des années.
L'enseignant le plus respecté et le plus dévoué
J'ai toujours considéré mes parents comme mes deux professeurs les plus respectés et les plus dévoués. Leurs connaissances et leur expérience m'ont beaucoup aidé dans la vie. J'ai également appris de mes grands-parents les plus précieux qui ont forgé ma personnalité.
Depuis toute petite, mon père m'a laissé une forte impression. Dès que j'avais des questions sur un sujet précis, il me conseillait de lire des livres, des magazines, etc., pour trouver la réponse. Ce n'est que lorsque j'étais vraiment bloquée qu'il m'expliquait.
Grâce à ses conseils, j'ai progressivement pris l'habitude d'étudier et de lire en autodidacte. Pendant son temps libre, mon père me racontait souvent des légendes, des contes de fées et des histoires passionnantes…
Grâce à ses histoires et à ses analyses, j’ai appris des leçons pour moi-même et j’ai développé la capacité de penser de manière plus scientifique et plus profonde.
En tant qu'enseignant, je suis très intéressé par l'apprentissage des langues étrangères de mes enfants, en particulier l'anglais.
Pour être honnête, apprendre l'anglais était une démarche réticente pour moi quand j'étais jeune. J'étudiais pour le plaisir de mon père, sans me soucier de la manière dont j'apprenais ni des résultats. Avec le temps, lorsque j'ai compris l'importance de connaître une langue étrangère, j'ai accordé plus d'importance à l'amélioration de mon anglais, notamment de mes compétences en communication.
Mon père m'a toujours encouragé à utiliser l'anglais au quotidien. Mes connaissances et mes compétences linguistiques se sont progressivement améliorées grâce à ses conseils avisés.
Lorsque je suis allé en Malaisie pour étudier, grâce à mes compétences en anglais, j'étais très confiant dans la communication et j'apprenais de nouvelles choses au travail.
Dans mon cœur, je considère toujours mes parents comme des professeurs – ceux qui m’ont appris à vivre, à aimer et à partager.
Source : https://tuoitre.vn/ngay-20-11-xin-tri-an-dang-sinh-thanh-20241120081910473.htm
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