DNVN - Le Premier ministre Pham Minh Chinh a demandé aux dirigeants des banques commerciales de se concentrer sur la discussion, la fourniture de solutions et la réponse à la question « Pourquoi les entreprises se plaignent-elles du manque de capital et de la difficulté d'accéder au crédit, alors que le montant des dépôts des organisations économiques et des résidents dans le système bancaire est encore très important... ? ».
S'exprimant lors de la cérémonie d'ouverture de la conférence sur la mise en œuvre des tâches de gestion de la politique monétaire en 2024 axée sur l'élimination des difficultés de production et d'affaires, le matin du 14 mars à Hanoi , le Premier ministre Pham Minh Chinh a estimé que l'économie se redresse dans tous les domaines.
Cependant, l'économie mondiale devrait encore faire face à de nombreuses difficultés en 2024, pour des raisons diverses. Par conséquent, malgré l'amélioration, les progrès et la reprise de l'économie vietnamienne, qui est très appréciée par les organisations internationales, des lacunes et des limites subsistent et le pays continue de faire face à de nombreuses difficultés et défis, qui peuvent survenir à tout moment.
En matière de politique monétaire, le gouvernement et le Premier ministre ont récemment mis en place une gestion rigoureuse, synchrone, précise et pragmatique. La Banque d'État s'est efforcée d'agir de manière proactive, flexible, appropriée et efficace ; les entreprises ont restructuré leurs activités pour s'adapter à la situation, et les établissements de crédit ont également collaboré pour améliorer les flux de capitaux.
Cependant, le chef du gouvernement a déclaré qu'il est nécessaire de reconnaître franchement que la croissance du crédit au cours des deux premiers mois de 2024 a diminué par rapport à la fin de 2023 alors que le montant des dépôts est encore très important (14 millions de milliards de VND).
Le Premier ministre Pham Minh Chinh a prononcé un discours d'ouverture lors d'une conférence sur la mise en œuvre des tâches de gestion de la politique monétaire en 2024, en mettant l'accent sur l'élimination des difficultés pour la production et les entreprises. (Photo : VGP)
Les taux d'intérêt des prêts restent élevés, les créances douteuses ont tendance à augmenter et la gestion des banques commerciales fragiles est lente. Certains programmes de crédit sont inefficaces.
En conséquence, le Premier ministre a demandé aux délégués, en particulier aux présidents et directeurs généraux des banques commerciales, de se concentrer sur la discussion et la fourniture de réponses et de solutions spécifiques à six questions fondamentales.
Premièrement, comment gérer la politique monétaire, en particulier les taux d’intérêt et les taux de change, pour donner la priorité à la promotion de la croissance (environ 6-6,5 %) et au maintien de la stabilité macroéconomique, au contrôle de l’inflation et à la garantie des grands équilibres de l’économie.
Deuxièmement, pourquoi les entreprises se plaignent-elles du manque de capitaux et de la difficulté d'accès au crédit, alors que le montant des dépôts des organismes économiques et des résidents dans le système bancaire augmente, malgré une baisse continue du taux d'intérêt de mobilisation ? Où se situe le goulot d'étranglement ? Quelle en est la cause ? Est-ce dû à la réglementation, à la gestion, à la prudence ou à la localisation ?
Troisièmement, l'offre de crédit du système bancaire est-elle satisfaisante pour l'économie, chaque industrie et chaque secteur ? Quels sont les goulots d'étranglement, leurs causes et les solutions pour les surmonter, afin de garantir que l'offre de capitaux ne soit pas bloquée, retardée ou intempestive ? Comment l'offre de crédit peut-elle être ciblée, essentielle et concentrée pour la production et les entreprises ?
Quatrièmement, quelles solutions sont nécessaires pour améliorer l'accès au crédit pour les entreprises et les particuliers ? Notamment concernant les taux d'intérêt, les procédures, les demandes de prêt, les garanties, les communications et les technologies… ?
Cinquièmement, que devraient faire les banques commerciales pour garantir une croissance annuelle du crédit d'environ 15 %, comme l'a fixé la Banque d'État en début d'année ? Comment pouvons-nous continuer à réduire les taux d'intérêt débiteurs afin que le système bancaire puisse partager les difficultés avec les particuliers et les entreprises ?
Sixièmement, que devraient faire le gouvernement, la Banque d'État, les ministères, les secteurs et les collectivités locales, ainsi que le monde des affaires et la population, pour stimuler l'investissement et la consommation, et accroître la capacité d'absorption des capitaux des particuliers et des entreprises ? Quels outils sont nécessaires ? Par exemple, un Fonds de garantie de crédit pour les petites et moyennes entreprises ?
Le Premier ministre a demandé aux délégués de se concentrer sur la discussion, de s'exprimer franchement, sans embellissement ni diffamation, en soulignant clairement ce qui a été fait et ce qui ne l'a pas été. Ils ont également présenté les causes objectives et subjectives, les enseignements tirés et les principaux problèmes à résoudre. Parallèlement, ils ont formulé des propositions et des recommandations au gouvernement, à la Banque d'État, aux ministères, aux agences et aux collectivités locales, en répondant partiellement aux questions soulevées.
Clair de lune
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