M. Yoon à la Cour constitutionnelle de Corée du Sud à Séoul le 23 janvier.
L'agence de presse Yonhap a rapporté le 26 janvier que les procureurs sud-coréens ont inculpé le président destitué Yoon Suk Yeol pour avoir dirigé une rébellion lorsqu'il a brièvement imposé la loi martiale le mois dernier.
Avec cette inculpation, M. Yoon devient le premier président en exercice de l’histoire de la Corée du Sud à être poursuivi en détention.
Cette décision intervient juste un jour avant la fin de la détention de Yoon, après qu'il ait été arrêté par le Bureau d'enquête sur la corruption des hauts fonctionnaires (CIO) le 15 janvier pour avoir déclaré la loi martiale le 3 décembre 2023. Il a été officiellement arrêté le 19 janvier.
Le CIO - l'unité qui mène l'enquête sur M. Yoon - a renvoyé l'affaire au procureur la semaine dernière car il n'a pas l'autorité légale pour poursuivre un président.
Le matin du 26 janvier, des procureurs de haut rang de tout le pays se sont réunis pour discuter des prochaines étapes dans l’affaire de M. Yoon, bien qu’ils n’aient pas encore eu l’occasion de l’interroger directement.
L'équipe du parquet chargée de l'enquête a déclaré qu'après avoir examiné les preuves et sur la base d'une évaluation complète, elle avait déterminé qu'il était approprié de poursuivre l'accusé.
M. Yoon est accusé de collusion avec l'ancien ministre de la Défense Kim Yong-hyun et d'autres pour inciter à la rébellion en promulguant un décret déclarant la loi martiale. Il est également accusé d'avoir déployé des troupes au Parlement pour empêcher les législateurs de voter contre le décret.
Le parquet avait tenté d'interroger M. Yoon afin de décider s'il fallait prolonger sa détention, mais un tribunal de Séoul a rejeté sa demande. La loi prévoit que les suspects doivent être libérés s'ils ne sont pas inculpés pendant leur détention.
Source : https://thanhnien.vn/tong-thong-yoon-suk-yeol-bi-truy-to-ngay-truoc-khi-het-han-tam-giam-185250126174238848.htm
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