L'après-midi du 23 novembre, l'Assemblée nationale a voté l'adoption de la résolution sur « Continuer à améliorer l'efficacité et l'efficience de la mise en œuvre des politiques et des lois sur la gestion du marché immobilier et le développement du logement social » avec 421/423 députés de l'Assemblée nationale participant au vote en faveur, soit 87,89 % du nombre total des députés de l'Assemblée nationale.
L'Assemblée nationale a adopté le texte intégral de la résolution sur les résultats du suivi thématique de la « Mise en œuvre des politiques et des lois sur la gestion du marché immobilier et le développement du logement social de 2015 à fin 2023 ». |
Résolution évaluant la période 2015 - 2021, le marché immobilier s'est développé vigoureusement mais la structure des produits était déraisonnable, provoquant un déséquilibre entre l'offre et la demande.
L'offre se concentre principalement sur le segment haut de gamme et est destinée à l'investissement financier, manquant de logements accessibles au plus grand nombre. Certains projets rencontrent des difficultés juridiques, notamment en matière d'octroi de certificats d'utilisation du sol, de droits de propriété et d'autres actifs fonciers.
À la fin de cette période, les secteurs de l'immobilier touristique et d'hébergement ont rencontré des difficultés juridiques, en partie en raison de l'absence de réglementation claire et précise, et en partie en raison des limites de l'application de la loi. L'évolution complexe de l'épidémie de Covid-19 a affecté le marché immobilier.
Entre 2022 et 2023, le marché immobilier a connu un déclin et l'offre a fortement diminué par rapport à la période précédente. Parallèlement, les prix de l'immobilier ont augmenté bien plus rapidement que le revenu moyen de la majorité des habitants. De nombreux projets immobiliers ont rencontré des difficultés, pris du retard, ont été retardés et ont été bloqués, entraînant un gaspillage de terrains et de capitaux, une augmentation des coûts pour les investisseurs et une hausse des prix des produits. L'immobilier touristique et d'hébergement a été quasiment gelé, continuant de rencontrer des problèmes juridiques.
En conséquence, la résolution de l'Assemblée nationale sur « Continuer à améliorer l'efficacité et l'efficience de la mise en œuvre des politiques et des lois sur la gestion du marché immobilier et le développement du logement social » a décidé de confier au gouvernement la mise en œuvre immédiate de tâches et de solutions.
Français Concernant les nouvelles lois promulguées relatives à la gestion du marché immobilier et au développement du logement social, telles que la loi de 2023 sur les activités immobilières, la loi de 2023 sur le logement, la loi de 2023 sur les appels d'offres et la loi foncière de 2024, il est recommandé de mettre en œuvre immédiatement les tâches et solutions suivantes : Se concentrer sur la direction des ministères, des agences de niveau ministériel et des localités pour achever la publication de réglementations détaillées et d'instructions de mise en œuvre conformément à l'autorité attribuée.
Continuer à examiner et à compléter les réglementations détaillées et les lignes directrices de mise en œuvre pour garantir le dépassement des lacunes et des limitations existantes au cours de la période 2015-2023 et des problèmes survenant dans la mise en œuvre des nouvelles réglementations, en créant un corridor juridique sûr, complet, favorable, stable et réalisable pour l'investissement, la production et les activités commerciales des entreprises et la vie des personnes, en particulier les réglementations transitoires, garantissant les conditions d'accès et d'utilisation des terres et autres ressources de manière équitable, publique et efficace...
L'Assemblée nationale a chargé le gouvernement d'ordonner aux ministères, aux administrations et aux collectivités locales de continuer à surveiller activement la situation et l'évolution du marché immobilier, de renforcer la recherche, l'analyse et les prévisions afin de prendre rapidement des mesures pour réguler et améliorer le marché. Il s'agit notamment de respecter les règles du marché, de garantir les objectifs de développement durable et d'empêcher toute surchauffe ou tout gel du marché, susceptible d'affecter négativement le développement économique global et d'entraîner des conséquences sociales.
Des mesures réglementaires visent à diversifier les produits du marché immobilier, à harmoniser l'offre et la demande, à accroître l'offre immobilière adaptée aux revenus du plus grand nombre, à répondre aux besoins de logement et à garantir la sécurité sociale. Des solutions fondamentales et durables existent pour ramener les prix de l'immobilier à leur valeur intrinsèque, empêcher les manipulations et le recours aux enchères de droits d'usage fonciers pour attiser la fièvre foncière.
Dans un avenir proche, l'Assemblée nationale a chargé le gouvernement de se concentrer sur la direction des ministères, des agences ministérielles et des collectivités locales afin de finaliser la publication de réglementations détaillées et de directives d'application. Des solutions appropriées et un règlement définitif des projets immobiliers confrontés à des difficultés, des problèmes juridiques et des retards dus à une mise en œuvre prolongée et à l'évolution des lois doivent être trouvés. Cette solution repose sur une analyse approfondie des facteurs pratiques objectifs, des circonstances historiques spécifiques et une évaluation complète des avantages, des coûts et de la faisabilité de la solution afin de garantir les droits légitimes de l'État, des citoyens et des entreprises.
Parallèlement, pour le bien commun et général, il s'agit de libérer des ressources pour le marché immobilier, de créer une dynamique de développement socio-économique, de ne pas criminaliser les relations économiques et civiles, de clarifier le contenu des violations et de ne pas les légaliser. Il s'agit également de résoudre résolument les projets relevant de l'autorité compétente ou ayant fait l'objet d'une décentralisation ou d'une délégation de pouvoir au gouvernement, aux ministères, aux services et aux collectivités locales.
Continuer à examiner les autres projets présentant des difficultés et des problèmes juridiques, en minimisant l'impact de l'examen sur les activités commerciales normales et continues et sur les intérêts légitimes et légaux des entreprises et des particuliers. Classer, identifier clairement les causes et les responsabilités, proposer des mécanismes de résolution appropriés pour signaler les problèmes aux autorités compétentes.
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