Avez-vous déjà pris le temps de vous asseoir seul pour apaiser votre âme ? Beaucoup ont sûrement répondu non. Tout le monde est occupé par le travail, la famille, comment trouver le temps de rester assis tranquillement, de simplement rester tranquille, de se détacher de la vie, de ne plus se soucier du travail, de la famille ou des dépenses ? C’est comme si vous étiez assis dans une boîte transparente, où le temps s’arrête, tandis qu’à l’extérieur, tout continue de s’agiter.
Chaque semaine, je m'accorde une pause et je contemple la vie comme ça. Puis, soudain, je réalise qu'il y a tant de choses intéressantes, tant de choses intéressantes que je n'avais jamais imaginées. J'ai l'impression que la vie bruyante qui m'entoure ne me concerne plus. Sur la route, les voitures roulent toujours à toute allure. Les gens vont et viennent, préoccupés par leur propre vie. Autour du parc, les cafés diffusent une musique douce. Je vois une ferrailleuse se rendre dans chaque bar à bières du parc pour acheter des canettes. Le jour, les bars sont fermés et silencieux, et ne s'animent que la nuit. Tout continue à se dérouler à toute vitesse pour suivre le rythme du temps. Quant à moi, je m'assois dans le parc, un monde magique, complètement isolé de la vie trépidante, pour me calmer, écouter les sons les plus clairs, respirer l'air le plus paisible.
Depuis la création du parc, les visiteurs disposent d'un espace pour jouer, faire de l'exercice, se détendre et se reposer. L'endroit n'est fréquenté qu'en début de matinée et en fin d'après-midi. Les gens s'y exercent, les enfants jouent à des jeux comme les voitures électriques, le roller et la peinture de statues… Par conséquent, les restaurants à proximité ne sont bondés que le soir. À la fin de l'après-midi, le parc change radicalement de visage : bondé, animé et bruyant. Mais le matin, vers huit heures, le calme règne, seuls quelques passants s'y arrêtent pour se reposer.
Le jour, le parc semble isolé du monde extérieur. Le bruit de la circulation et la musique des cafés ne parviennent pas à couvrir les gazouillis, les couinements, les pépiements… des oiseaux qui appellent leurs amis. En levant les yeux vers la canopée du sala ou de l'arbre à huile au feuillage luxuriant, impossible de distinguer la silhouette d'un oiseau chanteur. Il faut observer attentivement et chercher un moment pour découvrir le petit oiseau. De couleur gris-brun, il a le ventre blanc et le bec jaune. Il est minuscule et appelle agilement ses amis en sautillant de branche en branche. Quelques pics sautillent sur la pelouse, gazouillant à la recherche de nourriture. Un sala perd ses feuilles ; les feuilles tombent des branches et volent dans les airs, effectuant des sauts périlleux avant de retomber au sol. Sur le sol, sur l'herbe verte, d'innombrables pétales et pistils de sala sont tombés partout. Certains pétales sont desséchés et sont devenus noirs, tandis que d'autres conservent leur couleur rouge foncé. En regardant l'arbre, les jeunes fruits de la sala commencent à prendre forme, les fleurs sur les branches sont rouge orangé, pas rouge violet comme sur le sol, probablement les fleurs se fanent et sont en train de sécher, donc la couleur est plus foncée.
Je n'ai jamais vu d'arbre aux fleurs aussi étranges que le sala. Les fleurs sont en longues grappes, et certains arbres ont de longues branches qui descendent jusqu'au sol, comme des bras courbés qui s'entrelacent magnifiquement. En regardant attentivement, vous verrez que les branches qui descendent jusqu'au sol sont des branches sans fruits. Les fleurs s'épanouissent les unes après les autres, les « bras » doivent donc pendre jusqu'à la base. Certains arbres sont plus chanceux, portant des fruits dès la première floraison ; les gros fruits ronds et brun foncé se regroupent alors et s'accrochent à la cime. D'autres sont moins chanceux, portant des fruits dès la deuxième ou la troisième floraison, les fruits pendent alors au milieu. Certains arbres sont encore moins chanceux, leurs fruits pendent près du sol. Un simple regard suffit donc à distinguer les arbres chanceux des arbres malchanceux.
Parmi les arbres à huile se dressent des arbres à huile à l'écorce rugueuse. Résistants à la sécheresse, ils perdent rarement leurs feuilles et leurs branches luxuriantes rafraîchissent l'air. Au milieu du chemin commun se trouve un parterre d'orchidées rouge vif, et parfois un arbre d'ornement taillé en forme d'œuf géant. Au sol, entre les arbres à huile et les arbres à huile, on plante quelques bouquets de fleurs colorées des quatre saisons. Cette fleur fleurit presque toute l'année, elle est donc toujours rouge vif mêlée de blanc et de rose.
Assis dans le parc, le vent est si frais, comme si cet endroit était un autre, que quiconque y entre peut chasser les soucis du dehors. J'appelle cet endroit une grotte pour échapper à la vie, car en y entrant, on se sent perdu dans un autre monde, un monde magique où règnent la pureté, la paix et la détente. Chaque week-end, en venant ici, simplement assis, l'âme se ressource, les soucis, la jalousie et l'envie disparaissent. Il n'y a rien de mieux que d'observer les fleurs, les arbres et le chant des oiseaux !
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