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| Le Japon cesse de vendre des voitures d'occasion à la Russie. Toyota Mirai berline. (Source : Bloomberg) |
L'interdiction a fait baisser les prix au Japon, obligeant les courtiers à se démener pour vendre des voitures dans d'autres régions, en particulier sur les marchés où le volant est à droite, comme la Nouvelle-Zélande, certains pays d'Asie du Sud-Est et l'Afrique.
La demande russe de voitures d'occasion en provenance du Japon a explosé après que les constructeurs automobiles mondiaux, dont Toyota, ont retiré leurs activités de Russie à la suite du conflit russo-ukrainien.
En 2022, Moscou a acheté plus de 25 % des exportations de voitures d'occasion de Tokyo à un prix moyen de près de 8 200 dollars par voiture, soit plus du double du prix de 2020, lorsque la Russie n'achetait qu'environ 15 % des exportations de voitures d'occasion du Japon.
Les données commerciales montrent que les importations russes de cet article en provenance du Japon pourraient atteindre 1,9 milliard de dollars pour l'ensemble de l'année 2023 avant que le Japon n'impose l'interdiction plus stricte mentionnée ci-dessus.
Selon les données de la société d'analyse russe Autostat, plus de la moitié des 303 000 voitures d'occasion importées par la Russie entre janvier et août de cette année provenaient du Japon. Cela équivaut à la moitié de toutes les voitures neuves vendues par les marques russes et chinoises sur la même période.
Le Japon est depuis des décennies le premier exportateur mondial de voitures d’occasion.
La raison en est que le système d’inspection obligatoire pour les voitures d’occasion au Japon a rendu le coût d’utilisation d’une voiture d’occasion plus élevé que le coût d’achat d’une voiture neuve.
Le Japon a initialement interdit les exportations de voitures de luxe vers la Russie en avril dernier, puis a ajouté une interdiction pour les poids lourds en juin. Suite à cette nouvelle interdiction, les courtiers sont toujours autorisés à exporter des petites voitures, comme la Toyota Yaris ou la Honda Fit, vers la Russie.
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