Le 7 décembre à 17h00, heure de Séoul (15h00, heure du Vietnam), l' Assemblée nationale sud-coréenne a voté en faveur de la résolution de destitution du président Yoon Suk-yeol, proposée par les partis d'opposition. Juste avant, un vote a également eu lieu pour nommer un procureur spécial chargé de l'enquête concernant la Première dame.
L'agence Yonhap a rapporté que le projet de loi relatif à la Première Dame avait recueilli 198 voix pour, soit deux voix de moins qu'un vote. La Première Dame Kim Keon-hee est impliquée dans des allégations de manipulation boursière et d'ingérence électorale.
Quelques minutes avant les deux votes parlementaires, le Parti du pouvoir populaire (PPP) du président Yoon a annoncé son opposition à la motion de destitution ainsi qu'au projet de loi visant à enquêter sur la Première dame.
Il est à noter que, pendant la session plénière de l'Assemblée nationale sud-coréenne, certains députés du Parti du pouvoir populaire ont quitté la salle après avoir voté sur l'incident impliquant la Première dame.
Ils semblaient vouloir boycotter le vote de destitution, a rapporté Yonhap. Certains députés de l'opposition ont crié aux députés du parti au pouvoir : « Traîtres, revenez maintenant ! »
Des manifestants appellent à la destitution du président Yoon devant le bâtiment de l'Assemblée nationale de Séoul, le 7 décembre. (Photo : Reuters)
Vers 16 heures, heure du Vietnam, il ne restait plus qu'un seul membre du parti au pouvoir au Parlement. Le président de l'Assemblée nationale sud-coréenne a critiqué : « C'est un acte qui ignore la volonté du peuple. C'est un mépris pour le peuple, un mépris pour l'Assemblée nationale. En tant que parlementaires, vous ne pouvez pas faire cela ! »
Ahn Cheol-soo, membre du Parti du pouvoir populaire, est resté dans la salle, après avoir déclaré publiquement qu'il voterait en faveur de la destitution du président Yoon. Vers 17 heures, heure du Vietnam, un autre membre du Parti du pouvoir populaire, Kim Sang-wook, est revenu dans la salle pour voter. Les autres membres l'ont accueilli par des poignées de main.
Ainsi, seuls deux députés du PPP étaient présents pour voter la motion de destitution, ce qui n’était toujours pas suffisant pour la faire adopter.
Le député Ahn Cheol-soo est assis seul alors que tous les membres de son parti quittent le Parlement. (Photo : CNA)
Même si un vote de destitution pourrait encore avoir lieu, le décompte actuel des voix n’est pas suffisant pour atteindre les 200 voix nécessaires à son adoption.
Pour qu'une motion de destitution du président Yoon soit adoptée, elle doit recueillir le soutien d'au moins deux tiers de l'Assemblée nationale, soit 200 sièges sur 300. Actuellement, le Parti du pouvoir populaire du président Yoon détient 108 sièges. L'opposition a donc besoin d'au moins huit voix des députés du PPP pour atteindre le nombre requis. Si la motion est adoptée par l'Assemblée nationale, la Cour constitutionnelle l'acceptera et devra se prononcer dans un délai maximum de 180 jours.
Le chef de l'opposition avait précédemment déclaré que si la motion de destitution échouait, l'affaire serait à nouveau examinée mercredi prochain, le 11 décembre.
Source : https://vtcnews.vn/nghi-si-dang-cam-quyen-tay-chay-bo-phieu-luan-toi-tong-thong-yoon-gap-kho-ar912093.html
Comment (0)