Aujourd'hui, l'Assemblée nationale discutera en salle le projet de loi sur la justice des mineurs et le projet de loi modifiant et complétant un certain nombre d'articles de quatre lois.
Le 21 juin, l'Assemblée nationale a poursuivi ses travaux législatifs.

Dans la matinée, l'Assemblée nationale a voté l'adoption de la résolution sur la création de la Délégation de supervision thématique de l'Assemblée nationale et a voté l'adoption de la loi sur les archives (amendée).
Les délégués ont ensuite discuté dans la salle du projet de loi sur la justice pour mineurs. Le président de la Cour populaire suprême, Nguyen Hoa Binh, a expliqué et clarifié un certain nombre de questions soulevées par les délégués de l'Assemblée nationale.
Dans l'après-midi, l'Assemblée nationale a discuté en salle le projet de loi modifiant et complétant un certain nombre d'articles de la loi foncière n° 31/2024/QH15, de la loi sur le logement n° 27/2023/QH15, de la loi sur les affaires immobilières n° 29/2023/QH15 et de la loi sur les établissements de crédit n° 32/2024/QH15.
Le ministre des Ressources naturelles et de l'Environnement, Dang Quoc Khanh, a expliqué et clarifié un certain nombre de questions soulevées par les députés de l'Assemblée nationale.
Réduction des peines de prison pour les mineurs
Auparavant, dans l'après-midi du 6 juin, le juge en chef de la Cour populaire suprême, Nguyen Hoa Binh, avait présenté à l'Assemblée nationale le projet de loi sur la justice pour mineurs.
L'objectif du développement du projet de loi sur la justice pour mineurs est de perfectionner le droit judiciaire pour qu'il soit suffisamment strict mais aussi pour garantir l'humanité des délinquants juvéniles ; de renforcer l'éducation, le soutien et l'aide aux délinquants juvéniles pour corriger leurs erreurs et améliorer leur comportement par le biais de la déjudiciarisation, en minimisant l'application de mesures punitives et de détention tout en garantissant la sécurité de la communauté et l'ordre social ; de construire un processus procédural convivial, adapté à l'âge, à la psychologie, au niveau de maturité, aux capacités cognitives et aux meilleurs intérêts des mineurs ;
Assurer les droits fondamentaux des mineurs dans le traitement, la déjudiciarisation, l’enquête, les poursuites, le procès, l’exécution du jugement et la réinsertion communautaire ; Attirer et mobiliser des ressources humaines ayant une expertise en travail social ; renforcer la responsabilité des familles, des agences et organisations compétentes pour soutenir, superviser et éduquer les mineurs ; Créer des centres de détention adaptés à la réadaptation, à l’éducation et au développement des mineurs ; Accroître les possibilités de réinsertion communautaire ; mettre en place des mécanismes efficaces, professionnels et appropriés de supervision, d’éducation et de réadaptation pour les mineurs.
Notamment, en ce qui concerne les sanctions (Chapitre VII - Troisième partie), le projet de loi stipule :
- Maintenir le système pénal actuel. Ne pas appliquer la réclusion à perpétuité ni la peine de mort aux mineurs.
- Réduire les peines de prison pour les mineurs au cas par cas.
- Ajouter une disposition sur les sanctions d'avertissement. Réduire la période de probation en cas de sursis à trois ans maximum.
- Élargir le champ des mineurs qui peuvent être condamnés à une amende et le montant de l'amende ne doit pas dépasser un tiers du montant de l'amende prescrit par la loi.
En présentant le rapport sur l'examen du projet de loi, Mme Le Thi Nga, présidente de la Commission judiciaire de l'Assemblée nationale, a exprimé son approbation de la nécessité de promulguer la loi sur la justice pour mineurs.
En ce qui concerne les sanctions spécifiques, les peines maximales et le résumé des sanctions pour les mineurs, la Commission judiciaire est globalement d'accord avec le projet de loi.
En outre, il est proposé d'étendre la peine d'avertissement aux jeunes de 14 à 16 ans qui commettent une infraction pour la première fois, qui sont complices d'une infraction mais n'y ont joué qu'un rôle mineur. Il est également proposé d'envisager une réglementation du montant minimum des amendes et une réforme des peines non privatives de liberté.
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