Les tensions sont vives, l'Iran menaçant d'une riposte militaire musclée après la mort de deux généraux iraniens lors d'une attaque contre un complexe diplomatique de Téhéran à Damas, la capitale syrienne, en début de semaine. L'Iran a imputé cette attaque à Israël, ce que ce dernier a démenti.
Cité par CNN, le responsable américain a déclaré que de hauts responsables de l'administration Joe Biden estiment désormais qu'une réponse militaire iranienne est « inévitable » et que les responsables israéliens partagent ce point de vue. Les deux gouvernements se préparent à la situation, anticipant qu'une attaque iranienne pourrait se dérouler de diverses manières et que des ressources et du personnel américains et israéliens pourraient être ciblés, a ajouté le responsable.

Le bâtiment diplomatique iranien à Damas s'est effondré après une attaque le 1er avril
L'attaque iranienne à venir a été le principal sujet de discussion lors d'un appel téléphonique entre le président Biden et le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu le 4 avril, selon CNN.
Au 5 avril, les deux gouvernements ne savaient toujours pas quand et comment l'Iran prévoyait d'attaquer, a déclaré le responsable.
Craignant des représailles de l'Iran, Israël renforce ses défenses aériennes et mobilise des soldats
Reuters a cité le 6 avril un responsable américain anonyme confirmant le rapport de CNN, affirmant que les États-Unis étaient en « état d'alerte élevé » et se préparaient à faire face à une attaque de l'Iran.
Un autre haut responsable américain a déclaré que les équipes américaines et israéliennes « ont été en contact constant et régulier depuis lors », et que Washington « soutient pleinement la défense d'Israël contre les menaces iraniennes », selon Reuters.
Une attaque iranienne directe contre Israël est l'un des pires scénarios auxquels se prépare l'administration Biden, car elle entraînerait une escalade rapide de la situation déjà chaotique au Moyen-Orient. Une telle action pourrait transformer la guerre entre Israël et le Hamas en un conflit régional plus vaste, une situation que Washington cherche depuis longtemps à éviter.
L’Iran a juré de se venger. Après une frappe aérienne sur l'ambassade d'Iran à Damas, au moins sept personnes ont été tuées. Selon le ministère iranien des Affaires étrangères, le général Mohammed Reza Zahedi, commandant en chef du Corps des gardiens de la révolution islamique (CGRI), et son adjoint, le général Mohammad Hadi Haji Rahimi, figuraient parmi les victimes.
Au moins six citoyens syriens ont également été tués dans l'attaque, selon la télévision d'État iranienne.
Washington a rapidement informé l’Iran que l’administration Biden n’était pas impliquée et n’avait aucune connaissance préalable de l’attaque, et a averti l’Iran de ne pas attaquer les actifs américains.
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