Les surfacturations en début d'année proviennent souvent du fonds de l'association des parents d'élèves, des cotisations à l'école dans un esprit de "bénévolat", de "soutien", de "socialisation"... mais manquent de transparence et d'égalité.
Proposition visant à supprimer la fonction de « collecte d'argent » du conseil des représentants des parents
Français La circulaire 55/2011/TT-BGDDT stipule que l'association des parents d'élèves n'est pas autorisée à collecter des dons auprès des élèves ou de leurs familles : Dons qui ne sont pas volontaires ; Dons qui ne servent pas directement les activités de l'association des parents d'élèves : Protéger les installations scolaires, assurer la sécurité de l'école ; superviser les véhicules des élèves ; nettoyer les salles de classe, nettoyer les écoles ; récompenser les administrateurs, les enseignants et le personnel des écoles ; acheter des machines, des équipements et du matériel pédagogique pour les écoles, les salles de classe ou pour les administrateurs, les enseignants et le personnel des écoles ; soutenir la gestion, l'organisation de l'enseignement et les activités éducatives ; réparer, moderniser et construire...
Mais qu'entend-on par « non volontaire » ? Cette notion de « non volontaire » est à l'origine de la surfacturation, car en réalité, le volontariat n'est qu'une formalité, mais constitue en réalité une « contrainte volontaire ».
Le comité représentatif des parents ne devrait être qu'un pont entre l'école et les parents dans l'éducation des élèves, et non un comité qui « collecte de l'argent supplémentaire » au début de l'année.
Par conséquent, la fonction de « collecte d’argent » du comité représentatif des parents peut être complètement supprimée.
Afin de disposer de ressources pour soutenir l'école dans ses missions d'enseignement et d'apprentissage, dans un contexte où le budget d'investissement pour l'éducation en général est encore faible, le budget de l'école est toujours limité et le soutien des entreprises et des sponsors est indispensable. Je pense que l'école devrait faire appel à des donateurs généreux pour financer ses activités. Cette action témoigne d'humanité et de bienveillance et sera plus soutenue et acceptée que la mobilisation de contributions « volontaires » du conseil des parents d'élèves pour constituer le fonds de l'association, ce qui peut facilement conduire à des surcoûts.
Le montant total des recettes et des dépenses au début de la nouvelle année scolaire d'une classe de l'école primaire Hong Ha (district de Binh Thanh, Ho Chi Minh-Ville) a provoqué un tollé dans l'opinion publique.
Politique « régulatrice » de l'éducation socialisée
La socialisation de l'éducation est une solution efficace pour améliorer les infrastructures scolaires, permettant aux écoles d'assurer un enseignement de qualité et efficace dans un contexte de financement limité de l'éducation. Cependant, cette politique de socialisation est instrumentalisée pour masquer des frais de scolarité exorbitants dans certaines écoles, ce qui fait dérailler cette politique humanitaire et suscite une forte opposition.
Les frais de scolarité dans les écoles publiques sont modestes, mais les divers frais supplémentaires s'élèvent à des millions, voire des dizaines de millions. Aux dépenses modestes comme l'électricité, l'eau, l'assainissement et le stationnement s'ajoutent d'innombrables recettes importantes provenant des cours supplémentaires, des fonds destinés à la rénovation des installations, des fonds destinés à l'école et à l'association des parents d'élèves, et des frais de soutien à l'internat…
Le couvert du « volontariat » et les formes de mobilisation des parents pour signer des engagements, voter à main levée et même rédiger des demandes de contribution volontaire créent d'innombrables tragicomédies à chaque réunion de parents en début d'année scolaire. Il est temps que l'histoire de l'éducation socialisée soit clarifiée et précisée par des règles strictes.
Le total des recettes et des dépenses estimées du fonds parent de l'école secondaire Tu Hiep (district de Thanh Tri, Hanoi ) s'élève à plus de 500 millions de VND, avec de nombreux éléments non conformes à la réglementation.
Une punition sévère pour le leader
En matière de gestion, le directeur est la personne ayant la plus haute responsabilité sur les recettes de l'établissement, car il est le titulaire des comptes. Les recettes et les dépenses de début d'année scolaire sont incluses dans le plan de dépenses interne approuvé lors de la conférence des fonctionnaires de début d'année. En cas de manque de clarté et de transparence, le directeur sera traité conformément à la loi.
Dès que des parents signalent des signes de surfacturation, les autorités enquêtent rapidement et traitent l'affaire conformément à la loi. Il faut éviter de recourir à la clémence et aux sanctions du type « soulève haut, frappe légèrement », qui ne sont pas suffisamment dissuasives, comme c'est le cas depuis longtemps, et qui perpétuent le problème de la surfacturation en silence.
Une collecte correcte et complète, une harmonisation des intérêts entre l’école et les familles et une application souple et humaine des réglementations sur l’éducation socialisée sont des exigences urgentes pour éviter une surfacturation.
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