Le service des impôts de la ville de Bac Ninh a récemment pris la décision d'appliquer une décision administrative relative à la gestion fiscale en retirant des fonds du compte de la société par actions Dabaco Vietnam Group (Dabaco Vietnam Group, code boursier DBC), au motif que la société est redevable d'impôts depuis plus de 90 jours à compter de la date d'échéance. Il est à noter que le montant total des sommes concernées ne s'élève qu'à environ 22 millions de VND, ce qui est très faible par rapport à l'ampleur des actifs ainsi qu'au chiffre d'affaires et aux bénéfices annuels de cette société.
La situation n'aurait peut-être pas été aussi compliquée si M. Nguyen Nhu So, président du conseil d'administration de Dabaco, n'avait pas expliqué dans les médias que le retard de 22 millions de VND n'était pas dû à un retard délibéré de l'entreprise, mais à une erreur de la cellule de contrôle. Il s'est également étonné que l'administration fiscale ait envoyé un document contraignant au seul motif que le montant était trop faible, « inadapté à la nature de l'entreprise ».
M. Nguyen Nhu So, président du conseil d'administration de Dabaco Vietnam. Photo : Dabaco |
La déclaration de M. Nguyen Nhu So a immédiatement suscité un vif intérêt auprès du public et des dirigeants d'entreprise. La majorité d'entre eux estiment qu'au lieu de se focaliser sur des sommes modestes ou importantes, le groupe Dabaco Vietnam doit reconnaître clairement l'immuabilité de l'État de droit et de l'obligation de verser des impôts au budget de l'État.
Il est clair que la saisie des actifs de Dabaco n'est pas motivée par un montant excessif de 22 millions de VND, mais par une violation de la réglementation relative aux délais de paiement des impôts. Conformément à la réglementation, toute dette fiscale excédant 90 jours à compter de la date d'échéance est passible de saisie. Il s'agit d'une réglementation publique et transparente qui doit être strictement respectée.
Une grande entreprise comme Dabaco, dont l'actif total s'élève à 12 511 milliards de dongs et les capitaux propres à plus de 4 700 milliards de dongs, ne peut se prévaloir du montant de 22 millions de dongs, trop faible pour être ignoré. Ce sont les retards et le non-respect de la loi qui sont inquiétants. Le non-respect des règles fiscales par une grande entreprise peut créer un précédent néfaste, compromettant ainsi la légalité.
Payer ses impôts est un devoir de chaque citoyen et de chaque entreprise envers le pays. Les impôts constituent une source importante de recettes pour le budget de l'État, servant à maintenir et à développer les services publics, les infrastructures et la sécurité sociale. Retarder le paiement de ses impôts, même s'il ne s'agit que d'un million de VND, revient à manquer de responsabilité envers la communauté et la société.
Il est impossible de justifier que la dette fiscale soit minime et puisse être ignorée. Si nous laissons faire, de nombreuses autres entreprises utiliseront le même prétexte pour éviter de payer leurs impôts. Cela nuit non seulement au budget de l'État, mais sape également la confiance des citoyens dans la rigueur de la loi.
La décision du service des impôts de la ville de Bac Ninh de procéder à la saisie des actifs de Dabaco est une mesure nécessaire et raisonnable. Lorsque la réglementation est claire, son application doit être rigoureuse, sans exception. Elle ne vise pas seulement les sommes d'argent, mais aussi les infractions à la loi, et garantit que tous et toutes les entreprises s'y conforment de manière égale. Dans une société régie par l'État de droit, nul n'est au-dessus de la loi. Toute infraction, quelle que soit son importance, doit être sévèrement sanctionnée. C'est la seule façon de maintenir l'ordre social et la justice.
De plus, l’application de la loi par les autorités fiscales, même pour de petits montants, envoie un message fort sur le sérieux de la loi : toutes les dettes fiscales, grandes ou petites, doivent être traitées rapidement et conformément à la réglementation.
Dans une société civilisée et un pays intégré, les entreprises et les entrepreneurs doivent respecter la loi !
Source : https://congthuong.vn/dabaco-bi-cuong-che-no-thue-22-trieu-dong-khong-phai-so-tien-lon-hay-nho-ma-vi-thuong-ton-phap-luat-332481.html
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