Risque de métastases en cas de non-traitement rapide du cancer du larynx
Après avoir souffert d'enrouement pendant plus de trois mois, M. BVT (le nom du patient a été modifié), âgé de 76 ans et résidant à Hanoï, s'est rendu à l'hôpital pour un examen. Lui et sa famille ont été très surpris d'apprendre qu'on lui avait diagnostiqué un cancer du larynx.
Le Dr Vu Duy Khanh, du service d'oto-rhino-laryngologie de l'hôpital français de Hanoï, qui a examiné le patient et participé directement à son intervention chirurgicale, a déclaré : « Le patient s'est présenté à la clinique avec un enrouement persistant qui s'aggravait depuis trois mois. Lors d'une endoscopie ORL, le médecin a découvert une tumeur suspecte de cancer du larynx. Le patient a été transféré pour une biopsie sous anesthésie. Le résultat histopathologique a révélé un carcinome épidermoïde de la corde vocale droite. »
Afin que les médecins puissent déterminer le stade spécifique de la maladie et proposer le traitement le plus efficace, on prescrit aux patients une tomodensitométrie cervico-thoracique, une échographie du cou et une endoscopie gastro-intestinale pour exclure les tumeurs secondaires.
Les examens ont révélé un cancer du larynx sous-glottique de stade T3, N0, M0. En l'absence de traitement rapide, il existe un risque de métastases vers d'autres organes. Après consultation, les médecins ont décidé de pratiquer une laryngectomie totale et un curage ganglionnaire cervical bilatéral. Après l'intervention, selon l'état du patient, une chimiothérapie et une radiothérapie complémentaires pourront être envisagées.
Après 3 mois d’enrouement persistant, le patient a reçu un diagnostic de cancer du larynx et a dû être opéré.
Pour la chirurgie de laryngectomie, le défi pour les médecins est que les principaux vaisseaux sanguins et les nerfs importants sont concentrés dans la région du cou, donc l'équipe chirurgicale doit non seulement retirer la zone malade, mais doit également s'assurer qu'il n'y a pas de séquelles pour le patient après la chirurgie, a déclaré le Dr Khanh.
L'opération a duré plus de trois heures à l'hôpital français de Hanoï. Grâce à l'expérience de l'équipe chirurgicale et à un équipement moderne, l'opération s'est déroulée comme prévu et l'état du patient était stable. Après l'opération, en raison de problèmes sous-jacents d'hypertension et de diabète, le patient a été suivi et traité par les services pluridisciplinaires d'ORL, de nutrition, d'endocrinologie et de cardiologie afin d'assurer un rétablissement rapide. Quatorze jours après l'opération, l'état de santé du patient était stable. L'examen n'a révélé aucune indication de chimiothérapie ou de radiothérapie ; seuls des contrôles périodiques étaient nécessaires.
Prévention et détection précoce du cancer du larynx
Le cancer du larynx survient lorsque des cellules malignes se forment dans le tissu laryngé. La maladie touche principalement les hommes, représentant plus de 90 % de la population ; l'âge moyen se situe entre 50 et 70 ans.
Aux premiers stades, la maladie ne présente pas de symptômes évidents, de sorte que les patients l'ignorent souvent ou la confondent avec d'autres maladies courantes. Les symptômes peuvent inclure un enrouement, une toux sèche, une gêne à la gorge, une sensation de corps étranger coincé dans la gorge, des troubles de la déglutition, des difficultés respiratoires, etc. L'enrouement est notamment un symptôme précoce et fréquent du cancer du larynx, se manifestant par une voix rauque, persistante et croissante, non soulagée par les médicaments.
La maladie touche principalement les hommes, représentant plus de 90 % de la population ; l'âge moyen se situe entre 50 et 70 ans. Photo d'illustration
Parmi les facteurs pouvant augmenter le risque de cancer du larynx, on peut citer : le tabagisme et la consommation régulière d'alcool, les antécédents familiaux de cancer de la tête et du cou et les antécédents d'infection par le VPH. De plus, d'autres maladies, comme le reflux gastrique, la hernie laryngée et le papillome laryngé, augmentent le risque.
Le professeur agrégé, le docteur Vo Thanh Quang, expert en chirurgie ORL avec plus de 40 ans d'expérience et directeur général adjoint de l'hôpital français de Hanoï, a déclaré : « L'efficacité du traitement du cancer du larynx dépend en grande partie du stade de détection de la maladie. Un traitement précoce permet une guérison complète, avec un taux de guérison de 80 %. En revanche, un diagnostic tardif peut entraîner des complications, telles qu'une laryngectomie complète, affectant la santé et la qualité de vie postopératoire. »
Pour prévenir le cancer du larynx, les médecins recommandent d'éviter le tabagisme et l'alcoolisme, ainsi que des bilans de santé réguliers. En particulier, en cas d'enrouement prolongé, de gravité croissante et d'échec thérapeutique, un dépistage précoce du cancer du larynx est nécessaire.
Pour prévenir et détecter précocement le cancer du larynx, il est essentiel d'adopter un mode de vie sain, de ne pas fumer, de consommer de l'alcool à des doses raisonnables et de protéger son environnement. De plus, des endoscopies ORL régulières sont nécessaires pour détecter précocement les lésions précancéreuses. En cas d'enrouement persistant plus d'un mois ou ne s'améliorant pas après un traitement médical, une endoscopie ORL est nécessaire pour détecter précocement le cancer du larynx et le traiter rapidement.
Source : https://giadinh.suckhoedoisong.vn/khan-tieng-keo-dai-3-thang-nguoi-dan-ong-o-ha-noi-bat-ngo-khi-biet-minh-bi-ung-thu-thanh-quan-172240612113455438.htm
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