À Hô-Chi-Minh-Ville, Ngan a découvert une récidive de tumeurs ovariennes bilatérales cinq ans après leur ablation. Elle a dû subir une chirurgie laparoscopique pour retirer la tumeur et préserver sa fonction reproductive.
Français Le 12 mai, le Dr Nguyen Ba My Nhi, directeur du centre d'obstétrique et de gynécologie de l'hôpital général Tam Anh, à Ho Chi Minh-Ville, a déclaré que l'équipe chirurgicale avait effectué une récidive rare d'une tumeur ovarienne sur Mme Ngan, 20 ans, du district 12. La jeune fille n'a jamais été mariée ni eu d'enfants et a subi une intervention chirurgicale pour retirer des kystes dermoïdes sur les deux ovaires à l'âge de 15 ans. Maintenant, la tumeur est réapparue des deux côtés, menaçant sa fonction reproductive.
Avant cela, Ngan s'était rendue à l'hôpital pour un bilan de santé et on lui avait découvert par hasard une tumeur de 45 x 45 x 55 mm sur l'ovaire droit et une autre de 18 x 16 x 22 mm sur l'ovaire gauche. Sa famille l'avait emmenée à l'hôpital général Tam Anh de Hô-Chi-Minh-Ville pour y être soignée.
« Ngan a eu la chance de découvrir la récidive de la tumeur alors qu'elle était encore petite, donc le traitement et l'ablation ont été faciles, causant peu de dommages à l'ovaire », a expliqué le Dr Cuong.
Les Drs Nguyen Ba My Nhi (au centre) et Nguyen Huy Cuong (à gauche) ont pratiqué une intervention chirurgicale pour retirer une tumeur ovarienne chez Ngan. Photo : Tue Diem
La biopsie a révélé un kyste dermoïde ovarien bénin. Selon le Dr Huy Cuong, de l'hôpital général Tam Anh de Hô-Chi-Minh-Ville, ce kyste est fréquent chez les femmes de 20 à 30 ans. Il apparaît généralement d'un seul côté de l'ovaire. Les cas d'apparition bilatérale, comme celui de Ngan, sont rares et dangereux, car le risque est doublé. Le kyste peut se rompre en cas de choc violent, tordre l'ovaire et évoluer en cancer.
Les kystes dermoïdes ovariens sont susceptibles de récidiver si la chirurgie ne cible pas la tumeur. De plus, les femmes atteintes de maladies gynécologiques, de troubles hormonaux, d'infections annexielles, de kystes ovariens anormaux, d'endométriose… peuvent également développer des tumeurs ovariennes.
La maladie ne présente généralement aucun signe avant-coureur. Elle est généralement détectée lors d'un examen gynécologique ou d'une césarienne. Si la tumeur est volumineuse, des signes évidents apparaîtront, tels que des règles irrégulières, des douleurs abdominales, des douleurs lors des rapports sexuels…
Les femmes ayant subi une ablation chirurgicale de kystes ovariens doivent faire l'objet d'un suivi médical régulier après l'intervention. Parallèlement, elles peuvent prévenir le risque de récidive en limitant la consommation de stimulants et d'aliments gras, en faisant de l'exercice, en contrôlant leur poids et en équilibrant leurs hormones.
Sagesse
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