Les résultats des examens et les admissions pour les lycées publics de seconde (10e année) ont été annoncés dans de nombreuses localités. L'examen de fin d'études secondaires de 2024 est en cours de notation. Les admissions en CP et en 6e année dans les établissements de qualité et les écoles privées avec concours et sélection ont pour la plupart été annoncées. Le parcours d'apprentissage qui nous attend est encore très long, car l'apprentissage est permanent. Mais aujourd'hui, lorsqu'on apprend que son enfant n'a pas réussi l'examen d'entrée dans l'école de ses rêves, la tristesse est encore palpable, le moral est au plus bas et les larmes ne cessent de couler.
Sur les forums de réseaux sociaux, nombreux sont ceux qui se réjouissent de voir leurs enfants franchir une étape mémorable et atteindre un objectif difficile. Félicitations, fleurs et photos pleuvent pour les candidats qui ont fait de leur mieux pour obtenir de bons résultats. Ils méritent cette joie.
Dans un autre coin tranquille, des élèves à qui il manquait quelques points, même 0,25 point au score standard pour intégrer l'école de leurs rêves, acceptent désormais leur deuxième choix ou trouvent d'autres portes pour poursuivre leurs études. Les joies sont diverses, mais les peines sont les mêmes.
Un ami dont l'enfant est en 3e m'a appelé d'une voix étranglée. Mon enfant a échoué à tous ses vœux de 10e pour intégrer une école publique. Que faire maintenant ? Son choc était dû au fait que son score aux tests n'était pas mauvais, 36,5 points, mais que, contre toute attente, les notes d'admission pour le premier et le deuxième vœux étaient bien plus élevées que les années précédentes. La famille n'a donc pas eu le temps de se préparer. Même après avoir connu les résultats aux tests, toute la famille était heureuse, pensant que ce score permettrait de réussir son premier vœux. À l'annonce des résultats, ils étaient stupéfaits : 36,75 points étaient suffisants pour réussir. Ils n'ont pas osé gronder leur enfant, car leurs parents étaient tristes (1, peut-être leur enfant était triste ? 10). Ils ne pouvaient qu'encourager leur enfant à être triste, à pleurer s'il le voulait, mais sans tomber ni se décourager. Quand cette porte se fermera, une autre s'ouvrira. Ses parents se renseignent, à la recherche d'une bonne école privée, adaptée à leur enfant pour poursuivre le long chemin qui l'attend.
Une autre mère m'a envoyé un SMS pour me faire part de ses regrets de ne pas avoir eu le courage de postuler pour son enfant dans un lycée de qualité près de chez elle, préférant un autre établissement réputé et performant, mais loin de chez elle. Je lui ai honnêtement dit que mon enfant n'était pas admissible à ces deux établissements, et encore moins à une admission. Son admission dans l'autre établissement était déjà une excellente chose.
Une mère, enseignante au lycée, a confié ne pas savoir où cacher sa culpabilité car son enfant avait échoué à l'examen d'entrée dans l'établissement où elle enseignait. La raison était que sa note en littérature – la matière enseignée par sa mère – était trop faible. Malgré un 9,5 en mathématiques, elle n'arrivait pas à maîtriser la littérature. Elle se reprochait de ne pas être proche de son enfant et de faire des compromis avec lui, ce qui a eu pour conséquence des difficultés dans ses études. Malgré sa tristesse, elle a analysé son cas avec lui, lui montrant que c'était une leçon profonde, qu'elle pouvait non seulement étudier les matières qu'elle aimait, mais aussi travailler dur dans les domaines où elle n'aimait pas et où elle n'était pas douée. Développer les points forts et améliorer les points faibles est l'objectif à long terme, et non pas simplement améliorer ses notes en étudiant la bonne matière ou en répondant aux bonnes questions.
Chaque année, nous entendons et connaissons de nombreux aveux concernant la période des admissions. Il n'y a pas de place pour les mots « si seulement » ou « si seulement », car tout est déterminé par des notes claires, par le certificat d'admission. D'autres n'ont pas besoin d'une attestation d'échec, mais tout le monde comprend.
Un examen ne suffit pas à déterminer la réussite ou l'échec d'une vie. Les échecs sont aussi une leçon que chacun doit plus ou moins traverser en grandissant. L'important est de savoir se relever après un échec ou sombrer dans la tristesse. Ne laissez jamais un échec vous freiner, car aussi douloureux ou désespéré soit-il, c'est hier, aujourd'hui, et demain sera un jour nouveau, radieux et ensoleillé. Ouvrez votre cœur et regardez vers l'avenir avec toute votre confiance et vos émotions positives pour apprendre, innover et vous adapter à une vie pleine de couleurs.
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