Des lycéennes créent un chatbot pour lutter contre les « pédophiles »

NDO - Fin mars, dans le cadre du 15e Congrès « Les bons enfants de l'oncle Ho » à Hanoi, les enfants délégués ont été surpris par un robot « petite fille » capable de soutenir l'apprentissage personnalisé, d'accéder aux connaissances scientifiques, à la technologie et aux compétences, et en même temps d'accompagner les étudiantes dans l'éducation sexuelle, la prévention des abus, la sensibilisation à la santé reproductive et aux compétences d'autoprotection.

Le robot « fille » présenté en marge du Festival des enfants de la capitale est doté d'un « cœur » : un logiciel de chatbot utilisant l'intelligence artificielle (IA) pour accompagner les étudiantes dans leurs études et développer leurs connaissances et compétences communes. Il s'agit notamment d'un produit créé par un groupe de lycéennes de Hanoï et de Hô-Chi-Minh-Ville sous le nom de Future Uplift Foundation – Fonds de soutien aux étudiantes des régions montagneuses.

« Dans mon école, les enseignants encouragent toujours l'utilisation de l'IA pour l'apprentissage. J'ai une amie qui utilise souvent l'IA comme outil d'aide aux devoirs très efficace. Sachant que son père est également expert en IA, le groupe a demandé de l'aide pour se familiariser avec cette technologie. Au cours de l'apprentissage, le groupe a réalisé que l'IA pouvait être très utile aux élèves de sexe féminin à bien des égards », a expliqué Vo Nguyen Tuong Minh, élève de seconde à l'École internationale Concordia de Hanoi, fondatrice du Fonds.

Un robot « fille » spécial est apparu au 15e Congrès des « Bons Enfants de l'Oncle Ho » à Hanoi.

D'après l'expérience personnelle de Tuong Minh, l'IA n'est pas seulement un compagnon d'étude, mais peut aussi devenir une plateforme pour soutenir les étudiantes en psychologie, en éducation sexuelle, en prévention des abus, et pour aider les jeunes à sensibiliser à la santé reproductive et à l'autoprotection. « Je me rends compte que beaucoup d'étudiants manquent de connaissances sur ces questions importantes, et un chatbot peut fournir des informations complètes, accessibles et sécurisées, sans se laisser influencer par des jugements subjectifs », a déclaré cette élève de seconde.

Le robot/chatbot de l'équipe est basé sur la plateforme Zerochat, qui permet de créer des chatbots sans programmation. Les auteurs n'ont plus qu'à nettoyer les informations et à les alimenter dans le modèle de données RAG (Retrieval Augmented Generation) pour fournir des connaissances au chatbot.

Le processus ci-dessus a été continuellement testé par des enfants pour adapter le contenu à leur psychologie et à leur cognition adaptées à leur âge, et bénéficie du soutien et des conseils d'experts.

Les membres de l'équipe de recherche optimisent le chatbot « Female Student's AI Friend ».

Grâce à notre expérience pratique, nous avons constaté que lors des interactions avec les chatbots, les questions deviennent de plus en plus précises. Cela signifie que le niveau des questionneurs s'améliore progressivement, autrement dit, qu'ils acquièrent davantage de connaissances en posant des questions au chatbot.

De nombreux délégués au Congrès ont également été impressionnés par la capacité d'interaction et de lecture des données de ce mignon robot rose. Les enfants ont également posé proactivement des questions approfondies sur les connaissances historiques, la santé des adolescents, les compétences essentielles à la vie quotidienne, etc.

Certains délégués ont affirmé que ce projet a le potentiel de se développer et de se diffuser largement sous le nom de « IA amie des étudiantes », devenant un outil utile, contribuant à réduire l'écart éducatif, en apportant des opportunités d'apprentissage égales aux enfants, en particulier dans les zones reculées, les zones aux conditions difficiles.

De nombreux délégués ont interagi avec enthousiasme avec le robot « petite fille ».

Malgré des résultats initiaux positifs, l'équipe de recherche estime que le chatbot présente encore certaines limites. « La quantité de données saisies est limitée et dépend fortement de la manière dont les questions sont posées. Plus précisément, si les questions ne sont pas pertinentes, les réponses ne seront guère intéressantes. Nous espérons pouvoir mettre à jour davantage de données prochainement afin que le chatbot puisse se développer plus rapidement et plus durablement », a déclaré Tuong Minh.

Le Fonds de soutien aux étudiantes des Highlands a été créé avec le désir de fournir des connaissances et un soutien financier afin que les étudiantes des Highlands aient les conditions pour étudier, développer des connaissances, des compétences de vie, de la psychologie et surtout s'équiper de connaissances sur la technologie, l'éducation sexuelle et la prévention des abus sexuels.

Le Fonds compte actuellement dix membres, tous collégiens et lycéens de Hanoï et de Hô-Chi-Minh -Ville. Depuis sa création, le Fonds a mis en œuvre de nombreux programmes, notamment : l'attribution de bourses à quatre étudiantes de l'ethnie Tay dans des villages des hautes terres de la province de Lao Cai ; la construction de toilettes pour les familles de deux étudiantes défavorisées de la province de Son La ; la distribution de cadeaux du Têt et de dizaines de vélos à des étudiants des hautes terres…

Source : https://nhandan.vn/nhom-nu-sinh-trung-hoc-tao-chatbot-ho-tro-chong-yeu-rau-xanh-post869056.html