Dans le projet de décret modifiant et complétant un certain nombre d'articles du décret 126 détaillant un certain nombre d'articles de la loi sur l'administration fiscale, le ministère des Finances a déclaré qu'il est nécessaire de stipuler clairement le délai de déduction et de déclaration fiscale des revenus provenant de dividendes et de bonus en valeurs mobilières afin de limiter les abus de politique et de prolonger le délai des obligations fiscales.
Cette agence a proposé que l'impôt sur le revenu des personnes physiques soit déduit, déclaré et payé immédiatement au moment de la perception des dividendes et des primes sous forme de titres, au lieu d'attendre la vente des titres. L'organisme émetteur est responsable de la déduction et du paiement des impôts pour le compte des particuliers.
En réalité, les dividendes et les bénéfices sont versés sous diverses formes, telles que des espèces, des titres ou des augmentations de capital. Les dividendes en espèces sont déduits par l'organisme payeur, déclarés et imposés par le particulier, et ont été appliqués efficacement et sans heurts par le passé.
Toutefois, pour les revenus provenant de dividendes et de bonus versés sous forme de titres, les investisseurs ne doivent payer l’impôt qu’au moment de la vente ou du transfert de ces actions, et non immédiatement après avoir reçu les dividendes.
Le ministère des Finances estime que cette réglementation est peu pratique, notamment parce que de nombreux particuliers percevant des dividendes et des primes sous forme de titres n'ont pas besoin de transférer d'actions ou de capitaux pendant longtemps. Cela permet aux investisseurs (notamment les grands actionnaires et les actionnaires stratégiques) de ne pas avoir à déclarer et à payer d'impôts immédiatement au moment de la perception des revenus, tandis que leurs actifs et leurs revenus continuent de croître.
Par conséquent, lorsqu’un particulier reçoit des dividendes (qu’il s’agisse d’espèces ou de titres), ceux-ci sont considérés comme un revenu (sans avoir à attendre que les titres soient transférés et que des flux de trésorerie soient générés).

De nombreux actionnaires n’ont pas transféré leurs actions immédiatement après avoir reçu des dividendes (Illustration : Dang Duc).
Selon le ministère des Finances, au cours de la période 2016-2024, les particuliers recevant des dividendes sous forme de titres et les particuliers qui sont des actionnaires existants recevant des bonus sous forme de titres ont reçu un total de 34,84 milliards d'actions.
Si toutes ces actions sont transférées et que le prix de l'action est calculé à la valeur nominale (10 000 VND), avec un taux d'imposition de 5 %, l'impôt sur le revenu des personnes physiques estimé à déclarer et à payer est d'environ 17 420 milliards de VND.
Toutefois, en réalité, selon le ministère des Finances, le montant de l'impôt sur le revenu des personnes physiques provenant des revenus des particuliers recevant des dividendes en valeurs mobilières et des actionnaires existants recevant des bonus en valeurs mobilières déclarés au cours de la période susmentionnée n'est que d'environ 1 318 milliards de VND, soit près de 8 % des 17 420 milliards de VND estimés mentionnés ci-dessus (si toutes ces actions sont transférées).
Selon les statistiques de ce ministère, au cours de la période 2016-2024, le total de l'impôt sur le revenu des personnes physiques déclaré au titre des activités d'investissement en capital a atteint 51 965 milliards de VND, dont l'impôt perçu sur les dividendes et les bonus versés en titres n'était que d'environ 1 318 milliards de VND, soit 2,54 %.
Source : https://dantri.com.vn/kinh-doanh/ly-do-bo-tai-chinh-muon-thu-thue-ngay-khi-co-dong-nhan-co-tuc-chung-khoan-20250701004928914.htm
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