On peut affirmer que le changement climatique (CC) et la dégradation de l'environnement (DEE) sont des problèmes communs à l'humanité entière. C'est pourquoi la communauté internationale s'y est très tôt intéressée et a organisé de nombreux sommets afin de signer des conventions dans ce domaine, notamment la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques, le Protocole de Kyoto et l'Accord de Paris sur les changements climatiques. La Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques se compose d'un préambule, de 26 articles et de deux annexes. L'objectif des pays participants est de stabiliser les concentrations de gaz à effet de serre dans l'atmosphère à un niveau permettant d'éviter toute perturbation anthropique dangereuse du système climatique, de garantir la production alimentaire et d'assurer un développement durable. Pour atteindre cet objectif, les pays participants doivent respecter des principes tels que la prise de mesures prudentes pour anticiper, prévenir ou réduire les causes du changement climatique et en atténuer les effets néfastes ; l'accent mis sur le développement
économique grâce à un système économique international ouvert et solidaire, en particulier pour permettre aux pays en développement de créer des ressources capables de répondre au problème du changement climatique. [caption id="attachment_606752" align="alignnone" width="690"]
Costumes nationaux en Chine.[/caption] On peut dire que la Chine a une forte présence
politique et économique dans la région, et joue en même temps un rôle très important dans la réponse au changement climatique et les activités de protection de l'environnement en Asie du Sud-Est en général et en Chine en particulier. Actuellement, la Chine dispose de politiques clés liées au changement climatique et aux activités de protection de l'environnement dans le but de protéger l'environnement et de minimiser les émissions de gaz à effet de serre. Dans cet objectif, la Chine a introduit un certain nombre de mesures.
Premièrement, la Chine utilise simultanément la politique de la « carotte » (incitations, récompenses) et celle du « bâton » (punitions). Cela signifie que le gouvernement chinois mettra en place une politique de récompense pratique (basée sur les avantages et les postes) telle que l'évaluation de fin d'année des cadres et des fonctionnaires, la promotion, l'augmentation de salaire ou les primes, d'autres avantages matériels tels que (voyages gratuits, services de divertissement gratuits, participation à des formations et
au tourisme ) et d'autres soutiens tels que des subventions au logement, des soins de santé et des opportunités d'enseignement supérieur si les cadres et les fonctionnaires accomplissent correctement les tâches liées au changement climatique et aux activités de protection de l'environnement. La mesure de « sanction » signifie que si les cadres et les fonctionnaires n'atteignent pas les objectifs fixés en matière de changement climatique et de protection de l'environnement, c'est l'un des principaux motifs de sanctions, telles que la non-promotion, la mutation dans des régions reculées et, dans certains cas, le licenciement.
Deuxièmement, la Chine attribue une responsabilité personnelle aux dirigeants locaux (y compris le Comité du Parti et le gouvernement). Cela signifie que ces personnes sont tenues de signer un contrat de responsabilité personnelle visant à s'engager à intégrer les exigences annuelles en matière d'énergie et d'émissions à leur niveau local, et sont chargées de diriger la mise en œuvre de ces engagements. [caption id="attachment_606753" align="alignnone" width="768"]
Mongolie intérieure en Chine.[/caption]
Troisièmement, la Chine utilise un système de planification basé sur des objectifs écologiques. Cela signifie qu'elle élaborera des normes écologiques annuelles et exigera de toutes les localités qu'elles signent un engagement à mettre en œuvre ce système de planification. Pour atteindre efficacement cet objectif, la Chine a promu les capacités interlocales de gestion environnementale afin de protéger pleinement les écosystèmes. Cependant, cette mesure est actuellement considérée comme irréalisable en pratique, mais un autre aspect positif est de promouvoir la sensibilisation à l'interdépendance de la réponse au changement climatique et de la STMT.
Quatrièmement, la Chine encourage la coopération internationale et encourage les organisations et les particuliers à participer à la protection de l'environnement et à améliorer leur capacité à répondre au changement climatique. Plus précisément, la Chine élargit la participation des ONG environnementales aux conférences de presse. Parallèlement, la Chine améliore la qualité de l'information environnementale, de la planification à la mise en œuvre des politiques.
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