Des sources au Moyen-Orient ont rapporté que le 29 juin, l'armée israélienne a annoncé avoir bombardé un bâtiment militaire de la force du Hezbollah dans le village de Hula, au sud du Liban, après y avoir découvert des membres armés du groupe.
Plus tôt, le porte-parole militaire israélien, Avichay Adraee, avait annoncé que deux missiles antichars lancés depuis le sud du Liban avaient atterri sur le village de Misgav Am, dans le nord d'Israël, sans faire de blessés. En réponse, les forces israéliennes ont bombardé les sites de lancement présumés.
Israël continue de riposter aux attaques de roquettes et de missiles du Hezbollah. Photo : AP |
Le Hezbollah a revendiqué la responsabilité de dizaines d'attaques à la roquette, notamment celles visant une base militaire près de la ville de Kiryat Shmona, ainsi que l'utilisation de drones chargés d'explosifs pour cibler un site militaire dans l'ouest de la Galilée et plusieurs autres attaques le long de la frontière.
L'escalade des tensions entre Israël et le Hezbollah fait craindre un conflit plus large dans la région. Les bombardements entre les deux camps se sont intensifiés ce mois-ci.
À la lumière du conflit, l'ambassade d'Arabie saoudite à Beyrouth, au Liban, a appelé ses citoyens à quitter le pays immédiatement.
L'Arabie saoudite a également demandé à ses citoyens de respecter l'interdiction de voyager dans le pays. L'ambassade a souligné qu'elle suivait de près la situation au Sud-Liban.
Pendant ce temps, le secrétaire américain à la Défense, Lloyd Austin, a déclaré qu'une éventuelle guerre totale entre Israël et le mouvement Hezbollah au Liban aurait des conséquences catastrophiques pour l'ensemble du Moyen-Orient.
L'armée américaine a également commencé à déployer des troupes au Liban et en Israël pour évacuer les citoyens au cas où la confrontation entre Israël et le Hezbollah s'intensifierait.
Le 29 juin, le secrétaire général adjoint de la Ligue arabe, Hossam Zaki, a annoncé que le bloc avait retiré le Hezbollah de la liste des « organisations terroristes ».
S'adressant à la chaîne de télévision égyptienne Al-Qahera un jour après sa visite au Liban, Zaki a déclaré : « Dans les décisions précédentes de la Ligue arabe, le Hezbollah était considéré comme une organisation terroriste et cette question a été reflétée dans les résolutions, ce qui a conduit à la rupture des contacts avec le Hezbollah sur la base de ces décisions... Les États membres de la Ligue arabe ont convenu que le Hezbollah ne devait pas être considéré comme une organisation terroriste. »
M. Zaki s'est rendu au Liban du 23 au 28 juin et a rencontré des groupes représentant différentes tendances politiques libanaises. Les discussions ont porté sur l'apaisement des tensions dans le sud du Liban depuis le début de la guerre israélienne dans la bande de Gaza. Parallèlement, M. Zaki a rencontré le chef du Mouvement de résistance loyaliste, Muhammad Raad, affilié au Hezbollah. Il s'agissait du premier contact entre la Ligue arabe et le Hezbollah depuis plus de dix ans.
La Ligue arabe a désigné le Hezbollah comme une « organisation terroriste » avec des réserves de la part du Liban et de l'Irak depuis 2016. Dans le même temps, la Ligue arabe a également appelé le Hezbollah à « cesser de promouvoir l'extrémisme et le sectarisme, à s'abstenir de toute ingérence dans les affaires intérieures des États et à ne participer à aucune action soutenant le terrorisme et les terroristes dans la région ».
Concernant le conflit dans la bande de Gaza, le site d'information américain Axios a cité le 29 juin des sources affirmant que Washington a proposé une « nouvelle formulation » pour le contenu de l'accord de cessez-le-feu et d'échange d'otages proposé entre Israël et le mouvement islamique Hamas dans la bande de Gaza.
Cet amendement a été élaboré en consultation avec les représentants du Qatar et de l'Égypte et concerne la phase 1 d'une proposition de cessez-le-feu en trois phases précédemment présentée par les États-Unis. L'objectif de cet amendement est d'obtenir des garanties quant à la mise en œuvre de la phase 2, qui implique le « maintien d'un cessez-le-feu durable » à Gaza.
Axios a cité une source disant : « Les États-Unis travaillent dur pour trouver une formule pour garantir que l'accord soit signé », tandis qu'une autre source a déclaré que si le Hamas accepte, « cet accord peut être signé ».
La proposition américaine de cessez-le-feu annoncée par le président Joe Biden le 31 mai est jusqu'à présent dans l'impasse, Israël et le Hamas continuant de s'opposer sur des points clés. Le Hamas a déclaré que la proposition n'apportait pas de garanties claires quant à la transition entre la première phase du plan, qui comprend un cessez-le-feu de six semaines et la libération de certains otages, et la seconde phase, qui comprend un cessez-le-feu permanent et un retrait israélien.
Pendant ce temps, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a déclaré qu'il y avait encore des « lacunes » entre la proposition de cessez-le-feu approuvée par le gouvernement israélien et la version annoncée par le président Joe Biden, en plus de la description de l'accord par les États-Unis comme « incompréhensible ».
Source : https://congthuong.vn/warrior-israel-hamas-ngay-3062024-israel-tiep-tuc-khong-kich-hezbollah-my-dua-de-xuat-hoa-binh-moi-329170.html
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