Il s’agit de l’un des ajouts et révisions importants du projet de loi modifiant et complétant un certain nombre d’articles de la loi sur l’utilisation économique et efficace de l’énergie.
Selon M. Le Quang Huy, le projet de loi révisé définit clairement la « société de services énergétiques » (ESCO) et le contrat d'efficacité énergétique comme base sur laquelle les clients doivent payer les sociétés de services énergétiques lors de la mise en œuvre de projets d'économie d'énergie.
En particulier, les provinces et les villes sont chargées d'élaborer des plans annuels et quinquennaux d'efficacité énergétique et de conservation, en fonction de leurs conditions socio-économiques. Les comités populaires provinciaux sont chargés d'établir et de publier une fois par an une liste des principaux établissements consommateurs d'énergie, puis de la transmettre au ministère de l'Industrie et du Commerce pour synthèse.
Les grands établissements consommateurs d'énergie doivent appliquer le modèle de gestion de l'énergie prescrit par le ministère de l'Industrie et du Commerce et maintenir un système de mesure précis pour surveiller leur consommation d'énergie. Le ministère de l'Industrie et du Commerce supervisera la promulgation de règlements relatifs à l'élaboration et à la mise en œuvre de plans annuels et quinquennaux d'économie d'énergie et d'utilisation efficace de l'énergie, et prescrira des formulaires de rapport périodique pour ces établissements.
Le projet de loi stipule que les ressources destinées aux activités d'économie et d'efficacité énergétiques comprennent le budget de l'État, les capitaux socialisés et d'autres sources légales. En particulier, l'article 41a du projet de loi relatif au Fonds pour la promotion des économies et de l'efficacité énergétiques a été révisé pour devenir un fonds financier public non budgétaire, à but non lucratif, ayant pour mission de mobiliser des capitaux, de prêter, d'investir et de confier des fonds à la promotion des activités d'économie et d'efficacité énergétiques à l'échelle nationale. Le Premier ministre décidera de la création, de l'organisation et du fonctionnement de ce fonds dans le sens de sa socialisation et de son indépendance financière.
Selon le projet de loi, les organisations et les particuliers qui investissent dans la production de produits et de matériaux économes en énergie ou dans la modernisation des technologies économes en énergie bénéficieront d'incitations plus complètes en matière de taxes (exportation, importation, revenu des sociétés), de foncier, de prêts préférentiels des fonds et programmes nationaux, ainsi que d'un soutien technique (audit, recherche, conseil). Le gouvernement réglemente l'encouragement de l'investissement, la conversion aux technologies économes en énergie et la réduction des émissions de gaz à effet de serre par le biais de mécanismes de soutien aux crédits verts et d'émission d'obligations vertes.
La loi devrait entrer en vigueur le 1er janvier 2026. Les certificats de gestion de l’énergie délivrés avant le 1er janvier 2026 resteront valables jusqu’au 31 décembre 2030, créant ainsi une période de transition raisonnable.
Source : https://www.sggp.org.vn/du-kien-san-xuat-nang-cap-cong-nghe-tiet-kiem-nang-luong-duoc-huong-uu-dai-toan-dien-ve-thue-von-post798691.html
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