Après une victoire 2-0 sur les Philippines, l'équipe vietnamienne retournera au stade My Dinh pour accueillir l'Irak au deuxième tour de qualification de la Coupe du monde 2026, lors d'un match qui aura lieu à 19 heures le 21 novembre.
L'équipe irakienne est évidemment un adversaire bien plus coriace que la moyenne des équipes d'Asie du Sud-Est. Lors de ses deux dernières confrontations avec des équipes de cette région lors des éliminatoires de la Coupe du monde, l'Irak s'est imposé face à l'Indonésie (5-1) et à la Thaïlande (4-0).
La force de l'Irak réside dans son jeu musclé et direct. Au lieu de passer le ballon de manière séquentielle pour développer son jeu, l'équipe de l'entraîneur Jesus Casas cherche à pousser le ballon au plus près du but adverse. Grâce à son impressionnante force physique, l'Irak a « étouffé » l'Indonésie, avec seulement des passes longues et hautes relativement simples.
L’équipe irakienne est très forte.
Cela annonce un match difficile pour la défense vietnamienne au soir du 21 novembre. La bataille contre des équipes d'Asie de l'Ouest fortes et combatives n'a jamais été facile pour l'équipe vietnamienne.
Sous la direction de Philippe Troussier, les joueurs talentueux et agiles sont souvent privilégiés. Preuve en est que le jeune Tuan Tai a été recruté pour jouer latéral, malgré sa minceur et son manque d'aisance en duel. En effet, l'entraîneur Troussier souhaite un passeur issu de la défense pour faciliter la circulation du ballon.
L'équipe vietnamienne peut mieux déployer le ballon avec des joueurs flexibles comme Tuan Tai et Thanh Binh. En revanche, avec des joueurs moins performants, la défense vietnamienne est souvent mise en danger lorsque l'adversaire accentue la pression.
Lors du match contre les Philippines, le défenseur central gauche Thanh Binh n'a pas été à la hauteur. Le joueur de Viettel a manqué de prudence lors des duels en un contre un, maniant ou jugeant mal des situations à au moins deux reprises en seconde période, créant ainsi les conditions propices à un affrontement entre l'attaquant philippin et Van Lam.
L'entraîneur Troussier a admis que l'équipe vietnamienne avait eu de la chance de ne pas encaisser de but, tandis que l'entraîneur philippin Michael Weiss a déclaré que si l'équipe locale avait profité de l'une des nombreuses opportunités de la seconde mi-temps, le match au Rizal Memorial Stadium aurait été très différent.
L'équipe du Vietnam n'est pas complète
La défense relativement relâchée de l'équipe vietnamienne s'explique par deux facteurs. Premièrement, M. Troussier est privé de Que Ngoc Hai, un excellent défenseur central, doué pour le combat et la lecture des situations, prêt à couvrir ses coéquipiers. Duy Manh, autre choix prometteur grâce à sa combativité redoutable, est également absent pour cause de blessure. L'entraîneur Troussier attend probablement encore des nouvelles de Que Ngoc Hai. Si le défenseur central de 30 ans revient à temps, la défense vietnamienne sera plus solide.
Avec une défense inexpérimentée et disparate, l'équipe vietnamienne a eu de la chance de garder sa cage inviolée au Rizal Memorial, en partie parce que la finition de l'adversaire était médiocre.
Cependant, l'Irak est à un autre niveau. Mohanad Ali et ses coéquipiers ont marqué 5 buts contre l'Indonésie après seulement… 4 tirs cadrés (dont un contre son camp du défenseur central Jordi Amat). Cela signifie qu'à chaque fois qu'ils ont tiré sur le but indonésien, l'Irak a marqué.
L'impressionnante efficacité offensive du représentant d'Asie occidentale repose sur la finesse de ses attaquants. Les attaquants irakiens manient le ballon rapidement, avec précision, sans mouvements superflus et frappent toujours avec une grande puissance. Lors du match contre l'Indonésie, l'Irak a marqué des buts sur des tirs tirés dans des angles dangereux, dans des positions défavorables.
Cela exige de l'équipe vietnamienne une meilleure couverture pour réduire l'écart, un jeu acharné et une maniabilité défensive pour empêcher l'adversaire de tirer. La capacité à défendre sur les côtés est essentielle pour que les élèves de l'entraîneur Troussier créent la surprise dans ce match. Les ailiers comme Minh Trong et Van Cuong doivent jouer avec une grande concentration et utiliser leur jeunesse pour compenser leur manque d'expérience face à l'attaquant irakien.
Que Ngoc Hai pourra-t-il revenir ?
L'équipe irakienne a tendance à jouer sur les ailes, combinant passes sur les ailes puis passes à l'intérieur pour permettre aux grands attaquants de trouver des occasions. Le sélectionneur irakien, Jesus Casas, n'est pas un adepte du football sophistiqué. Il privilégie le pragmatisme, recherchant toujours l'efficacité grâce aux attaques les plus rapides et les plus précises.
Lors du match contre l'Indonésie, l'Irak, malgré une possession de balle dominante (75%), a marqué des buts à courte distance mais grâce à des combinaisons mortelles.
L'entraîneur Troussier a étudié le style de jeu de l'équipe irakienne. Il espère que lors du prochain match, la « Sorcière Blanche » mettra en place un système défensif efficace . Les capacités offensives de l'équipe vietnamienne ont été démontrées. C'est désormais leur capacité défensive qui compte face à une équipe très forte. Les matchs amicaux contre la Syrie ou la Palestine (également des équipes d'Asie occidentale) constituent le point d'appui de l'équipe vietnamienne pour accumuler suffisamment de capital et se préparer à un match difficile.
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