La députée de l'Assemblée nationale Nguyen Thi Viet Nga a déclaré que la fusion des unités administratives provinciales et municipales était conforme à la tendance actuelle. (Source : Assemblée nationale ) |
La politique de fusion des unités administratives provinciales et municipales, comme l'a souligné le secrétaire général To Lam , est une décision qui témoigne clairement de la pensée novatrice, de la vision stratégique et du fort esprit de réforme de notre Parti dans la période actuelle. Il ne s'agit pas d'une simple mesure administrative, mais d'une étape institutionnelle majeure visant à réorganiser l'espace de développement, à exploiter plus efficacement les ressources disponibles, à réaliser des avancées décisives en matière de gouvernance et de développement régionaux, et à renforcer les liens régionaux.
Le Vietnam entre dans une nouvelle phase de développement, exigeant une planification et une exploitation intégrées des ressources, du foncier aux ressources humaines, en passant par les infrastructures et les technologies, à l'échelle interrégionale. Le maintien d'un trop grand nombre de petites unités administratives provinciales présentant de grandes disparités de superficie et de population engendre non seulement un gaspillage, mais freine également les investissements à long terme et le développement durable. Par conséquent, la fusion au niveau provincial est une orientation inévitable, conforme à l'évolution du moment et aux exigences internes du pays.
La sélection des cadres doit être fondée sur leurs compétences et leur qualité, et non sur une répartition mécanique selon des proportions régionales. Les cadres doivent être capables de connecter et d'unir les régions et de bâtir une confiance commune au sein de la communauté. Durant la période de transition, ils constituent le pont entre l'ancien et le nouveau. |
De plus, cette politique démontre clairement que notre Parti s'engage dans une réforme en profondeur. L'objectif est non seulement d'améliorer l'efficacité de l'appareil administratif, mais aussi de créer une nouvelle dynamique de développement et de promouvoir les liens entre les localités afin que le potentiel de chaque localité soit valorisé à un niveau supérieur, régional et national.
Globalement, les principaux facteurs qui démontrent la justesse et l'urgence de cette politique peuvent être mentionnés : premièrement, il s'agit de la nécessité pratique de réorganiser l'espace de développement économique et le système territorial. La situation de localités « contiguës mais se développant individuellement », déconnectées, entraînant une fragmentation potentielle et un chevauchement des planifications, existe depuis longtemps. La fusion vise à former des unités administratives d'envergure et de portée suffisantes pour mettre en œuvre une planification synchrone et exploiter efficacement les infrastructures, les ressources et les ressources humaines de qualité.
Deuxièmement, il s'agit d'une urgence dans la construction d'une administration moderne. Dans le contexte d'une forte transformation numérique et de la généralisation de la Révolution industrielle 4.0, l'appareil administratif doit être rationalisé, flexible et plus intelligent. La réduction des points focaux et des fonctions redondantes contribuera à améliorer l'efficacité de la gestion, à réduire les coûts de fonctionnement et, parallèlement, à créer des conditions favorables à l'application des technologies numériques à la gestion de l'État. Nous ne pouvons pas aborder l'avenir avec des modèles institutionnels dépassés.
Troisièmement, les fusions témoignent également de la forte aspiration du pays à l'essor. Un pays qui ambitionne de devenir un pays développé d'ici le milieu du XXIe siècle ne peut poursuivre son développement avec une mentalité de petite taille et localisée. La création de « super-provinces » d'envergure suffisante constituera un préalable pour attirer des investissements stratégiques et développer des pôles urbains, éducatifs, de recherche et logistiques régionaux, piliers du développement national futur.
« Il est possible de conserver les noms familiers des travaux publics, des symboles culturels... comme un moyen d'adoucir le processus de changement, afin que les gens n'aient pas l'impression de perdre leurs souvenirs et leur identité locale. » |
Cependant, pour que le processus de « réorganisation du pays » soit efficace, l'esprit de solidarité est essentiel. La solidarité réside avant tout dans le consensus idéologique entre les comités du parti, les autorités et les systèmes politiques locaux. Les dirigeants provinciaux doivent placer les intérêts à long terme au-dessus des intérêts locaux, privilégiant le « commun » plutôt que l'égo. La population doit également être pleinement informée et participer aux décisions importantes afin de se sentir concernée par la réforme et non exclue.
Parallèlement, les politiques doivent être équitables et transparentes, évitant ainsi de créer un sentiment de discrimination entre « ancienne province et nouvelle province ». Tous les résidents de la nouvelle unité administrative doivent se sentir égaux, avoir voix au chapitre et bénéficier d'opportunités d'évolution. Ces facteurs constituent un fondement solide pour instaurer la confiance et le consensus social.
Promouvoir la force d'une grande solidarité exige une coordination entre trois piliers : le système politique, le gouvernement et le peuple. Le rôle des dirigeants à tous les niveaux, en particulier, en donnant l'exemple et en prenant des initiatives, est particulièrement important. Si le dirigeant fait preuve d'une vision d'ensemble, la tolérance et la solidarité pour le bien commun, la confiance et la coopération au sein de la société se répandront fortement.
Nous devons également faire preuve d'une grande habileté dans la réorganisation des institutions administratives, culturelles et éducatives, etc., afin de les rationaliser et de les rendre efficaces tout en préservant les valeurs traditionnelles. Nous pouvons conserver les noms familiers des travaux publics, des symboles culturels, etc. afin d'adoucir le processus de changement et d'éviter que les gens aient le sentiment d'avoir perdu leurs souvenirs et leur identité locale. Comme l'a écrit un écrivain : « Les gens sont attachés aux noms, aux lieux familiers, aux petites choses qui ont pris corps. » Ces petites choses en apparence sont le pivot de la psychologie sociale en période de transition.
« À partir de nombreuses sources culturelles et historiques différentes, nous devons créer un point d’intersection – où les gens peuvent être fiers ensemble et créer ensemble l’avenir ». |
En tant que député à l'Assemblée nationale, je propose plusieurs solutions pour préserver et renforcer l'esprit de solidarité dans la mise en œuvre de cette politique : tout d'abord, il est nécessaire d'allouer les ressources d'investissement public de manière publique, transparente et raisonnable entre les régions. Il est nécessaire d'accorder une attention particulière aux centres anciens afin d'éviter toute mentalité d'abandon, et parallèlement, de privilégier les régions défavorisées pour un développement harmonieux.
Parallèlement, la sélection des cadres doit reposer sur leurs compétences et leur qualité, et non sur une répartition mécanique selon des proportions régionales. Les cadres doivent être capables de connecter et d'unir les régions et de bâtir une confiance commune au sein de la communauté. En période de transition, ils constituent le « pont » entre l'ancien et le nouveau, entre la tradition et l'innovation.
En outre, il est nécessaire d'élaborer des politiques spécifiques pour la période de transition de la nouvelle province après la fusion, afin de lever les difficultés et de stimuler le développement. Ces politiques doivent être flexibles, hautement adaptables et efficaces sur le plan pratique.
Enfin, le plus important est de bâtir un « nouvel esprit provincial ». C'est-à-dire une identité commune, des objectifs communs et des aspirations communes à tous les résidents après la fusion. À partir de sources culturelles et historiques diverses, nous devons créer un point de convergence où chacun puisse être fier ensemble et construire l'avenir ensemble. Lorsque les aspirations seront unifiées, l'esprit de grande solidarité deviendra le fondement le plus solide du développement durable.
Source : https://baoquocte.vn/dbqh-nguyen-thi-viet-nga-sap-nhap-don-vi-hanh-chinh-cap-tinh-buoc-di-chien-luoc-the-hien-tam-nhin-cai-cach-320338.html
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