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Le doux son de la flûte Mong

Việt NamViệt Nam02/08/2023

La flûte Mong traditionnelle est composée de six tubes de bambou percés dans une calebasse en bois. Les trous sur le corps sont souvent comblés avec de la résine de pêche. Pour fixer les tubes, les artisans fabriquent une règle en fibres de rotin, ce qui renforce la structure de la flûte et lui confère une esthétique particulière. Les matériaux utilisés pour sa fabrication sont issus de la nature ; le seul métal utilisé est l'anche, généralement en feuilles de cuivre. Soufflée, la flûte Mong produit les doux sons des six tubes de bambou ; elle est souvent jouée en solo, en duo ou en concert avec d'autres instruments de musique ethniques : flûte de bambou, violon à deux cordes, etc. Au sein de la communauté Mong, de nombreuses légendes et anecdotes circulent sur la formation et la naissance de cet instrument unique.

Le garçon Hung est attaché au Khen depuis son enfance et le connaît depuis le ventre de sa mère. Le son du Khen évoque la douceur sauvage des montagnes et des forêts, faisant battre les ailes des oiseaux, bercer les arbres par le vent, adoucissant le cœur et nous laissant percevoir la beauté partout !

Au gré des changements de saison et de l'automne, j'ai suivi le son du Khen, tantôt fort, tantôt doux, tantôt grave, tantôt aigu, des garçons Mong jusqu'au village de Sung Cho, commune de Sung Phai (ville de Lai Chau ). De nombreux Mongs sont encore passionnés par le son du Khen. Ils en jouent avec une passion ardente, submergeant chacun d'émotions. Le Khen est aussi fort que la vie des Mong dans ce pays difficile.

Pendant son temps libre, M. Sung A Vang s'immerge dans la mélodie de la flûte Mong.

Le Khen aide le peuple Mong à tenir bon dans les montagnes et les forêts hostiles. Les yeux pétillants comme s'il souriait, M. Sung A Vang, du village de Sung Cho, déclarait avec joie : « Depuis tout petit, j'écoutais mon père et mon oncle jouer du Khen tous les jours ; le son du Khen semblait imprégner mon sang et ma chair. Bien des jours après avoir écouté une chanson entière, le son persistant me touchait encore, alors j'étais déterminé à apprendre le Khen. »

M. Sung A Vang est la troisième génération d'une famille célèbre pour son attachement à la flûte de Pan. J'ai aussi entendu dire que sa famille a connu une période de pénurie alimentaire et de vêtements, mais que le son de la flûte de Pan ne lui a jamais manqué. M. Vang a appris à jouer de la flûte de Pan dès son plus jeune âge. Grâce à une tradition familiale et à un peu d'assiduité, les airs les plus difficiles ne lui posaient aucun problème. Ainsi, à l'âge adulte, il maîtrisait 32 airs de flûte de Pan. Malgré ses plus de 60 ans, il n'a jamais songé à abandonner la flûte de Pan. Chaque fois qu'il entend quelqu'un jouer de la flûte de Pan, que ce soit tôt le matin ou par une douce nuit d'hiver, M. Vang s'assoit spontanément seul à la porte et joue quelques airs, jusqu'à ce qu'il soit complètement absorbé par la mélodie passionnée de la flûte de Pan et qu'il en ressente la satisfaction.

Cela m'a suffi pour comprendre que, pour les Mong, le simple fait de pouvoir se sentir libre et enivré par le son du Khen suffit. Le Khen est la voix du cœur, le pont entre le monde des vivants et le monde spirituel. Le Khen symbolise la joie d'emménager dans une nouvelle maison, on en joue pour accueillir le printemps ou exprimer son amour, on accueille la mariée chez son époux, on appelle aussi les amis pour célébrer le printemps lors des festivals. Le Khen de M. Vang est quelque peu « unique » ; de nombreuses personnes de la commune et de l'extérieur du village ont été émerveillées et sont venues chez lui pour lui demander de leur apprendre. Puis, elles ont appris à danser avec lui.

Autrefois, la flûte de M. Vang séduisait de nombreuses jeunes filles. Le son de sa flûte conquit d'autres jeunes hommes qui se rendaient chez celle qu'il avait plus tard choisie pour épouse. Aujourd'hui, à chaque fête du printemps, concours ou fête communautaire, M. Vang participe et contribue, sa flûte apportant également les sons des montagnes et des forêts aux peuples lointains.

Au fil du temps, la vie a beaucoup changé, mais les Hmong de Lai Chau conservent encore leur flûte de pan. La flûte de pan est l'âme du peuple Hmong, et préserver la flûte de pan, c'est préserver son identité. Aujourd'hui, les mélodies de la flûte de pan Hmong ont laissé leur empreinte, éveillant le cœur de nombreux touristes qui ont l'occasion de visiter Lai Chau, une magnifique région aux confins de la Patrie.


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