Comme nous le savons tous, vendredi dernier, le loquet de sortie de secours situé sur le côté gauche d'un avion d'Alaska Airlines a explosé en plein vol après le décollage de l'Oregon vers la Californie, forçant le pilote à faire demi-tour et à atterrir en toute sécurité avec les 171 passagers et les 6 membres d'équipage à bord.
John Lovell, enquêteur du National Transportation Safety Board (NTSB), examine un trou dans le flanc d'un avion d'Alaska Airlines le 7 janvier 2024. Photo : NTSB
Le boulon manquant a été retrouvé dimanche par un enseignant d'une école de Portland, identifié uniquement comme « Bob », dans la région de Cedar Hills, qui l'a trouvé dans son jardin, a déclaré la présidente du NTSB, Jennifer Homendy, se disant « très soulagée » qu'il ait été retrouvé.
Homendy a déclaré que l'impact avait été suffisamment violent pour ouvrir la porte en plein vol et que cela avait dû être un « événement terrifiant ». Elle a ajouté que les pilotes interrogés par les enquêteurs ont rapporté avoir entendu « un bang ».
Homendy a déclaré que l'enregistreur de voix du poste de pilotage n'avait capturé aucune donnée car il avait été écrasé et a de nouveau appelé les régulateurs à exiger que les avions soient équipés d'enregistreurs capables d'enregistrer 25 heures de données, contre deux heures actuellement.
Les sorties secondaires sont généralement présentes sur les compagnies low-cost qui proposent davantage de sièges et nécessitent donc davantage de sorties. Cependant, certains avions disposant de moins de sièges ont vu leurs panneaux retirés, donnant ainsi l'impression que la zone est un siège côté hublot classique.
Les avions 737 MAX 9 équipés d'issues de secours conventionnelles au lieu de la plaque de verrouillage mentionnée ci-dessus peuvent continuer à voler. Les fuselages des Boeing 737 sont fabriqués par Spirit AeroSystems, basé au Kansas, qui fabrique et installe également la plaque de verrouillage des issues de secours.
Bui Huy (selon Reuters, CNA)
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