M. Mai Son, directeur adjoint du département des impôts ( ministère des Finances ) - Photo : AH
C'est l'affirmation de M. Mai Son, directeur adjoint du département des impôts (ministère des Finances), concernant le sujet brûlant actuel selon lequel à partir du 1er juin, les ménages d'affaires ayant un revenu de 1 milliard/an et appartenant à 6 groupes d'industries comme prescrit dans le décret n° 70 devront émettre des factures électroniques générées à partir de caisses enregistreuses connectées aux données des autorités fiscales, au lieu de payer des impôts forfaitaires.
Grâce aux factures pour gérer la trésorerie de l'entreprise
Lors de la conférence de rencontre avec les agences de presse pour célébrer le 100e anniversaire de la Journée de la presse révolutionnaire du Vietnam à Ho Chi Minh-Ville, qui s'est tenue aujourd'hui, 18 juin, M. Mai Son a déclaré que dans la stratégie de réforme du système fiscal, les factures électroniques sont la question centrale.
Selon M. Son, la mise en œuvre a parfois suscité de vives réactions de la part des entreprises, notamment concernant les factures d'essence. Cependant, grâce à la persévérance et à une mise en œuvre rigoureuse, la facturation des activités liées à l'essence a jusqu'à présent globalement satisfait aux exigences.
La dernière solution pour faciliter la tâche des contribuables est la facturation électronique via les caisses enregistreuses connectées aux autorités fiscales. Ces dernières géreront ainsi leurs flux de trésorerie grâce à la gestion des factures des entreprises, garantissant ainsi transparence et équité dans l'application des obligations fiscales.
« Gérer les factures électroniques revient essentiellement à gérer les flux de trésorerie dans les activités de production et commerciales », a affirmé M. Mai Son.
Selon M. Mai Son, seuls 37 000 ménages sur un total de 3,6 millions de ménages d'entreprises sont tenus d'appliquer des factures électroniques à partir de caisses enregistreuses qui ont des connexions de données avec les autorités fiscales, et non tous les ménages d'entreprises.
« Dans le monde de la recherche, les entreprises ne sont pas des ménages, mais des microentreprises. » Le secteur fiscal se réfère aux pratiques internationales pour les appliquer, l'objectif ultime étant de promouvoir la transparence.
« S'il y a dix entreprises, dont certaines sont d'origine inconnue, cela aura un impact injuste sur les autres. Les consommateurs seront contraints d'acheter des produits dont la qualité n'est pas garantie. Du point de vue du secteur fiscal, les récents changements de politique fiscale favoriseront un environnement commercial plus transparent et plus équitable », a souligné M. Son.
Existe-t-il une collecte d’impôts pour les ménages ?
Les autorités fiscales géreront les factures des ménages pour gérer la trésorerie - Illustration : QUANG DINH
Le service des impôts encourage les ménages à se transformer en micro-entreprises. Ce processus de transformation peut être comparé à la « construction d'une maison ». Au début, les travaux seront peut-être désordonnés, remplis de sable, de mortier et de ciment, mais une fois terminés, ils créeront un espace agréable – un environnement commercial plus transparent, plus favorable et plus équitable pour tous.
« Nous acceptons également les commentaires des ménages d'entreprises selon lesquels il doit y avoir un système de comptabilité très simple, nécessitant seulement un ordinateur ou un téléphone, effectuant quelques opérations pour compléter les déclarations fiscales sans avoir à embaucher un comptable.
Parallèlement, le secteur fiscal adaptera ses politiques afin d'encourager les ménages à se lancer dans la création d'entreprises. L'objectif est de ne pas perturber autant que possible la vie actuelle des ménages souhaitant se transformer en micro-entreprises », a affirmé M. Mai Son.
En ce qui concerne le problème qui préoccupe actuellement de nombreux ménages d'affaires, à savoir la collecte d'impôts supplémentaires sur les revenus excédentaires des périodes fiscales précédentes, M. Mai Son a affirmé que des impôts supplémentaires ne seront perçus que lorsque l'autorité fiscale aura des preuves valables que le ménage d'affaires a eu des activités commerciales mais n'a pas déclaré ou a déclaré de manière malhonnête dans le passé.
Il existe par exemple des cas où des ménages professionnels s’enregistrent comme épiceries mais ont en réalité des activités de vente en ligne sur des plateformes de commerce électronique avec des revenus très importants, dépassant 50 % des revenus contractuels.
« Lorsque l'administration fiscale analyse et vérifie les flux de trésorerie réels issus de ces activités, elle dispose d'une base juridique solide pour recouvrer l'impôt non perçu lors des exercices fiscaux précédents. Il s'agit d'une application de la loi pour les activités commerciales déjà réalisées, et non d'une nouvelle réglementation », a déclaré M. Mai Son.
Source : https://tuoitre.vn/co-quan-thue-muon-quan-ly-dong-tien-cua-ho-kinh-doanh-20250618191259643.htm
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