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De nombreuses méthodes de traitement cardiovasculaire avancées et de haute technologie ont été appliquées non seulement dans les hôpitaux centraux, mais également diffusées dans les hôpitaux de niveau inférieur.
Le 3 novembre, le 27e Congrès de cardiologie de l'Asie du Sud-Est s'est ouvert à Hanoï avec la participation de plus de 2 000 délégués de pays de la région et du pays, ainsi que de scientifiques de premier plan dans le domaine de la cardiologie du monde entier.
Le ministre de la Santé, Dao Hong Lan, s'exprime au Congrès de cardiologie de l'Asie du Sud-Est |
Présent et intervenant lors du congrès, le ministre de la Santé, Dao Hong Lan, a déclaré que la cardiologie est l'une des disciplines médicales connaissant le plus fort développement au monde. Les cardiologues d'Asie du Sud-Est sont également très dynamiques, étroitement liés et possèdent des compétences professionnelles proches de celles des pays développés.
Le secteur de la cardiologie vietnamien a également réalisé d'importants progrès ces dernières années, avec de nombreux résultats probants dans le traitement efficace de nombreuses maladies cardiovasculaires dangereuses. De nombreuses méthodes de traitement avancées et de haute technologie ont été appliquées non seulement dans les hôpitaux centraux, mais aussi dans les hôpitaux de niveau inférieur. Les patients vietnamiens souffrant de maladies cardiovasculaires ont bénéficié des avancées scientifiques et n'ont plus besoin de se rendre à l'étranger pour se faire soigner.
Cependant, le ministre de la Santé a également souligné avec franchise que le modèle de la maladie a considérablement évolué, les maladies non transmissibles continuant de progresser fortement, en particulier les maladies cardiovasculaires. Les maladies cardiovasculaires sont devenues la principale cause de décès dans le monde, avec 19,5 millions de décès chaque année. De plus, le taux de mortalité dû aux maladies cardiovasculaires augmente dans les pays à faible revenu et à revenu intermédiaire de la tranche inférieure, atteignant jusqu'à 75 %.
Au Vietnam, selon les statistiques du ministère de la Santé, environ 200 000 personnes meurent chaque année de maladies cardiovasculaires, soit 39,5 % du total des décès. Parallèlement, les facteurs de risque liés à l'environnement, au changement climatique, à la sédentarité, au surpoids et à l'obésité, entre autres, sont en augmentation et posent des défis majeurs à la prévention des maladies cardiovasculaires.
Le Congrès de cardiologie de l’Asie du Sud-Est a attiré de nombreux experts cardiovasculaires de la région et du monde entier. |
Afin de lutter contre les maladies cardiovasculaires, le ministre de la Santé a demandé à l'Association vietnamienne de cardiologie, aux unités fonctionnelles du ministère de la Santé et aux services de santé des provinces et des villes de promouvoir le programme de prévention des maladies non transmissibles, en particulier les maladies cardiovasculaires. Parallèlement, il a été demandé d'harmoniser le modèle de gestion des maladies cardiovasculaires aux niveaux communal, de district, provincial et central afin de planifier le développement synchrone d'un réseau cardiovasculaire spécialisé.
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