Le matin du 22 avril, poursuivant la 32ème session, la Commission permanente de l'Assemblée nationale (CNAN) a donné son avis sur le projet de loi sur l'aménagement urbain et rural.
Selon le projet de loi soumis par le ministre de la Construction, Nguyen Thanh Nghi, la législation relative à l'urbanisme, à la planification de la construction et à l'aménagement rural est actuellement régie par deux lois principales : la loi de 2009 sur l'urbanisme et la loi de 2014 sur la construction (modifiée et complétée par les lois n° 35/2018/QH14 et n° 62/2020/QH14) et les documents détaillant sa mise en œuvre. De plus, le système juridique est saturé de nombreuses autres lois connexes, ce qui complique leur application et leur mise en œuvre. La relation entre l'urbanisme, la planification de la construction (désormais proposée comme planification urbaine et rurale) et les plans du système d'aménagement en vertu des dispositions de la loi de 2017 sur l'aménagement du territoire n'est pas non plus clairement définie.
« Après 14 ans de mise en œuvre de la Loi sur l'urbanisme, 9 ans de mise en œuvre de la Loi sur la construction, ainsi que de nouvelles exigences en matière de pratiques de développement, il est désormais nécessaire d'étudier, de modifier, de compléter et de perfectionner la loi », a souligné M. Nguyen Thanh Nghi.
Lors d'un examen préliminaire, le président du Comité économique , Vu Hong Thanh, a souligné de nombreuses exigences en matière d'élaboration des lois, notamment la nécessité d'éliminer résolument la mentalité de tenure, le mécanisme de « demander-donner » et les « intérêts de groupe » dans la construction, l'ajustement et le complément de la planification, qui conduisent à la situation de projets « suspendus » et à une mise en œuvre lente dans la pratique.
Dans ce sens, M. Vu Hong Thanh a souligné que le projet de loi devait continuer d'améliorer la réglementation relative à la gestion des conflits et des chevauchements entre les plans, conformément aux dispositions de l'article 6 de la loi sur l'urbanisme de 2017, en se basant sur le niveau de planification plutôt que sur l'autorité et la date d'approbation. Parallèlement, en cas de conflit, il est nécessaire de réviser et d'ajuster les plans concernés afin de disposer d'une base de mise en œuvre conforme aux dispositions des lois spécialisées et de garantir la nature globale ainsi que la position, le rôle, la nature scientifique et la cohérence interne de chaque type de planification.
Concernant la compatibilité avec la loi foncière de 2024, le président du Comité économique, Vu Hong Thanh, a analysé que, selon cette loi, les provinces et les villes sous tutelle centrale, les districts, les villes et les bourgs relevant de villes/provinces sous tutelle centrale, ainsi que les villes et bourgs relevant de provinces dotées d'un plan d'urbanisme, ne sont pas tenus d'élaborer des plans d'aménagement du territoire, mais doivent en établir. Par conséquent, si les périodes de ces plans ne sont pas cohérentes, cela entraînera des difficultés pour l'élaboration de plans d'aménagement du territoire aux niveaux provincial et de district.
M. PHUONG
Source
Comment (0)