Les accidents de conduite en état d'ivresse peuvent toujours être couverts par l'assurance
Auparavant, conformément au décret 03/2021/ND-CP, les dommages matériels causés par des conducteurs conduisant avec de l'alcool dans le sang ou l'haleine, utilisant des drogues et des stimulants interdits par la loi seront exclus de la responsabilité de l'assurance.
Cela signifie que conduire en état d’ivresse et provoquer un accident ne sera pas couvert par l’assurance.
Toutefois, actuellement, la clause 2 de l'article 7 du décret 67/2023/ND-CP stipule que les compagnies d'assurance ne sont pas responsables de l'indemnisation de l'assurance dans les cas suivants :
(1) Actes intentionnels causant des dommages par le propriétaire du véhicule à moteur, le conducteur ou la personne blessée.
(2) Le conducteur qui provoque un accident prend intentionnellement la fuite sans s'acquitter de sa responsabilité civile de propriétaire du véhicule. Si le conducteur provoque intentionnellement un accident mais s'acquitte de sa responsabilité civile de propriétaire du véhicule, il n'y a pas d'exclusion de responsabilité.
(3) Le conducteur ne remplit pas les conditions d'âge prescrites par le Code de la route ; il ne possède pas de permis de conduire ou utilise un permis invalide, conformément à la loi relative à la formation, aux examens et à la délivrance des permis de conduire pour les véhicules routiers ; son permis de conduire est annulé ou il utilise un permis expiré au moment de l'accident, ou un permis inapproprié pour un véhicule nécessitant un permis de conduire. En cas de retrait de son permis de conduire ou de son permis de conduire, le conducteur est considéré comme n'ayant pas de permis de conduire.
(4) Les dommages entraînant des conséquences indirectes comprennent : la réduction de la valeur commerciale, les dommages liés à l’utilisation et à l’exploitation des biens endommagés.
(5) Dommages matériels causés par la conduite d'un véhicule à moteur avec une concentration d'alcool dans le sang ou dans l'haleine supérieure à la valeur normale selon les directives du ministère de la Santé ; utilisation de drogues et de stimulants interdits par la loi.
(6) Dommages aux biens volés ou cambriolés lors de l’accident.
(7) Dommages aux biens spéciaux, notamment : l’or, l’argent, les pierres précieuses, les papiers de valeur tels que l’argent, les antiquités, les tableaux rares, les cadavres et les restes.
(8) Dommages causés par la guerre, le terrorisme, le tremblement de terre.
Ainsi, le décret 67/2023/ND-CP a changé par rapport à avant.
Plus précisément, les dommages matériels causés par des conducteurs conduisant des véhicules à moteur avec des concentrations d'alcool dans le sang ou dans l'haleine dépassant la valeur normale selon les directives du ministère de la Santé ; l'utilisation de drogues et de stimulants interdits par la loi sont exclus de la responsabilité de l'assurance.
Actuellement, conformément à la décision 320/QD-BYT de 2014 guidant le processus technique de la biochimie, la quantification de l'éthanol (quantification de la concentration d'alcool) dans le sang
Ainsi, une personne qui boit et conduit et provoque un accident peut toujours être indemnisée par la compagnie d’assurance pour les dommages matériels si cela relève du cas analysé ci-dessus.
On constate que le champ d’application de l’assurance obligatoire moto et voiture s’est élargi par rapport à avant.
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