Les véhicules hybrides rechargeables (PHEV) connaissent un succès croissant grâce à leur capacité à combiner un moteur thermique traditionnel avec un mode de conduite tout électrique pour les courts trajets en zone urbaine. Pour les utilisateurs, c'est un choix judicieux pour la transition des véhicules à essence vers les véhicules électriques. Cependant, au lieu de se précipiter pour augmenter la capacité des batteries comme beaucoup d'autres constructeurs automobiles, Toyota et Hyundai ont opté pour une stratégie prudente, privilégiant des coûts raisonnables et des capacités de commercialisation optimales.

À compter du 1er janvier 2025, l'Union européenne (UE) modifiera son mode de calcul des émissions de CO2 afin de privilégier les véhicules hybrides rechargeables (PHEV) dotés de grandes batteries et d'une grande autonomie électrique. Cela permettra à des voitures comme la Lynk & Co 08 PHEV d'atteindre des émissions extrêmement faibles grâce à une autonomie électrique allant jusqu'à 200 km, ou à la nouvelle Audi Q3 avec ses 119 km.
Toutefois, M. Andrea Carlucci, représentant de Toyota Europe, a déclaré que l'autonomie de 100 km constituait un équilibre raisonnable. Équiper une batterie trop grande pour un véhicule non 100 % électrique augmenterait considérablement le coût en raison de la nécessité de composants supplémentaires. Toyota propose actuellement le C-HR PHEV avec une autonomie électrique de 66 km et le RAV4 PHEV avec une autonomie de 100 km, tous deux à un niveau maîtrisable en termes de coût et d'efficacité.

Hyundai partage le point de vue de Toyota. L'entreprise propose actuellement le Santa Fe PHEV avec une autonomie électrique d'environ 55 km et ne prévoit pas de modernisation significative de sa gamme PHEV sur le marché européen.
Xavier Martinet, PDG de Hyundai Europe, estime que les PHEV et les véhicules électriques à autonomie prolongée (EREV) sont des technologies de transition, et non des solutions à long terme. Tenter de les moderniser à outrance ne fera qu'augmenter les coûts et compliquer la transition vers les véhicules 100 % électriques. « La question est : où s'arrêter ? », a demandé Martinet.

Si les PHEV à grande autonomie électrique aident les constructeurs automobiles à réduire leurs émissions de CO2 pour respecter les normes européennes, la réglementation sur les émissions continuera de se durcir en 2028. D'ici deux ou trois ans, les PHEV pourraient ne plus être aussi attractifs qu'aujourd'hui, a déclaré M. Martinet. Cela suggère que les constructeurs automobiles doivent définir clairement le plafond d'investissement pour les PHEV et accélérer leur stratégie de développement de véhicules 100 % électriques.
Source : https://khoahocdoisong.vn/toyota-va-hyundai-van-than-trong-voi-oto-dong-co-phev-post1551818.html
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