Lors du match nul contre la Croatie, Luciano Spalletti a complètement changé de tactique. Les Azzurri sont passés d'un système à quatre défenseurs et ailiers lors des deux premiers matchs à un système en 3-5-2.
Contre l'Espagne, les ailiers italiens n'ont pas été aussi influents, ce qui a conduit Spalletti à laisser Federico Chiesa sur le banc et à adopter une formation flexible à deux attaquants. Gianluca Scamacca a été laissé sur le banc, remplacé par Giacomo Raspadori, tandis que Matteo Darmian occupait le poste de troisième défenseur central.
Cette tactique de Spalletti a rendu l'Italie très difficile à battre. De plus, les Azzurri ont bénéficié d'une excellente coordination entre les ailiers et les attaquants. Malgré leur domination et leur leadership, les Bleus n'ont pas réussi à prendre l'avantage.
Alors que la Croatie prenait le contrôle du jeu, les ailiers italiens étaient incapables de sortir de la défense à cinq, laissant les Azzurri sans direction offensive et les deux attaquants de plus en plus isolés.
Après plus d'une heure de jeu, la panique s'est installée chez les Italiens. Le but de Luka Modric a été un véritable coup de froid, obligeant Spalletti à effectuer un changement. Les Azzurri sont revenus à leur formation habituelle en 4-2-3-1, en quête d'égalisation.
L'Italie a cependant peiné face à une défense croate solide. L'équipe de Spalletti n'a pas réussi à trouver les espaces dont elle disposait contre l'Albanie. Heureusement, une brillante course de Riccardo Calafiori a permis à Mattia Zaccagni d'inscrire un but magique pour égaliser à 1-1.
La tentative de l'Italie de trouver une deuxième configuration tactique est un rappel et un avertissement pour les autres « grands » de l'EURO 2024. Même si les choses ne sont pas parfaites en ce moment, le changement n'est pas nécessairement la solution pour eux.
Pour les équipes nationales, les entraîneurs privilégient souvent une formation et une tactique spécifiques tout au long du tournoi. Même les joueurs n'ont pas beaucoup de temps pour comprendre les intentions du staff technique. Il est donc difficile pour les capitaines de déployer un plan B.
Les grandes équipes comme l'Italie privilégient la variété tactique, mais le match contre la Croatie les incitera à bien réfléchir au moment opportun pour l'utiliser. L'exemple des Azzurri aidera les autres équipes à faire de même.
Source : https://laodong.vn/bong-da-quoc-te/toan-tinh-cua-spalletti-trong-tran-hoa-croatia-suyt-day-italy-roi-xuong-vuc-1357251.ldo
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