Avec pour thème « Le droit à l’alimentation pour une vie meilleure et un avenir meilleur », la Journée mondiale de l’alimentation 2024 (16 octobre) souligne le rôle important des systèmes alimentaires durables pour garantir le droit fondamental de chacun à une alimentation nutritive et à une alimentation saine.
Ce thème s’inscrit dans le cadre des développements de la recherche et de la pratique en matière de nutrition abordés dans le chapitre « Nos régimes alimentaires et notre nutrition » du rapport des Nations Unies sur l’état de la sécurité alimentaire et de la nutrition dans le monde 2024.
Le rapport met en évidence une évolution de la priorité accordée à la production alimentaire pour fournir davantage de calories, vers la promotion d'une alimentation saine et durable, qui lutte contre toutes les formes de malnutrition tout en préservant l'environnement. Cette approche est essentielle à la réalisation du droit à l'alimentation.
À cette occasion, le Secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a déclaré que d'ici 2022, environ 35,4 % de la population mondiale, soit 2,8 milliards de personnes, ne pourront pas se permettre une alimentation saine. Ce taux atteint 71,5 % dans les pays à faible revenu, contre 6,3 % dans les pays à revenu élevé.
En Afrique, 64,8 % de la population n'a pas les moyens de s'alimenter sainement. En Asie, ce chiffre est de 35,1 % ; en Amérique latine et dans les Caraïbes, de 27,7 % ; en Australie, de 20,1 % ; et en Amérique du Nord et en Europe, de 4,8 %. Dans les pays à faible revenu et à revenu intermédiaire de la tranche inférieure, le nombre de personnes n'ayant pas les moyens de s'alimenter sainement a augmenté entre 2019 et 2022.
Il s’agit d’un résultat qui reflète la manière dont la reprise économique après la pandémie est inégalement répartie et la manière dont les économies plus avancées sont mieux placées pour faire face aux chocs de la chaîne d’approvisionnement et aux pressions inflationnistes mondiales sur les prix des matières premières alimentaires.
Le rapport des Nations Unies sur l'État de la sécurité alimentaire et de la nutrition dans le monde 2024 estime que la réalisation de l'Objectif de développement durable n° 2 (Faim « Zéro ») nécessitera environ 77 milliards de dollars, soit moins de 1 % du PIB mondial. Par conséquent, l'une des principales priorités est de combler l'écart entre les besoins de financement pour la sécurité alimentaire et la nutrition et la mobilisation effective des fonds.
En outre, des ressources importantes doivent être mobilisées pour mettre en œuvre des politiques, des lois et des interventions visant à éradiquer la faim au plus vite, ainsi qu'à garantir l'accès universel à une alimentation saine et nutritive et à mettre fin à toutes les formes de malnutrition. Ces ressources financières constituent un investissement dans l'avenir que les gouvernements , les organisations et les agences concernées ont l'obligation de réaliser.
VIET ANH
Source : https://www.sggp.org.vn/thuc-pham-hom-nay-nang-luong-ngay-mai-post763991.html
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