Dans l'après-midi du 30 décembre, le Premier ministre Pham Minh Chinh a présidé une conférence de dialogue avec les agriculteurs vietnamiens en 2023 sur le thème : Les agriculteurs sont le sujet et le centre du développement agricole, de l'économie rurale et de la construction de nouvelles zones rurales vertes et durables.
Dans son discours d'ouverture, le Premier ministre Pham Minh Chinh a demandé une évaluation globale, objective, complète et inclusive de la situation et du travail accompli ; et a proposé des orientations et des tâches pour la période à venir afin de réaliser les objectifs de « campagne moderne, agriculteurs civilisés, agriculture écologique » et agriculteurs intellectualisés.
Le Premier ministre a souligné la nécessité d'un dialogue constructif, allant droit au but, en identifiant les goulots d'étranglement, les difficultés et les obstacles à surmonter. Ce dialogue doit aboutir à des avancées. L'objectif final est de produire des biens concrets, comme de l'argent, du riz, des routes, etc., afin de transformer davantage le paysage rural et la vie des agriculteurs, en considérant les agriculteurs comme le centre, le sujet, la campagne comme le fondement et l'agriculture comme le moteur.
Le Premier ministre espère qu'après le dialogue, les agriculteurs gagneront de l'argent et du riz. (Photo : Économie rurale).
Lors du dialogue, les agriculteurs ont posé des questions sur les politiques et les solutions pour les aider à transformer la réflexion sur la production, les problèmes de marché, les liens de production, la transformation numérique, le développement du tourisme agricole, les marchés de consommation des produits agricoles, etc.
Selon le Premier ministre Pham Minh Chinh, le développement agricole nécessite cinq éléments importants : la marque, la planification, les entreprises, les banques et l'application de la science et de la technologie.
Tout d'abord, il est nécessaire de créer une marque et de planifier les zones de matières premières afin d'assurer une production stable et suffisante en fonction du marché. Les entreprises fournissent les intrants et assurent la production des agriculteurs. Les banques fournissent des capitaux assortis d'incitations appropriées, et la science et la technologie contribuent à accroître la valeur des produits.
Pour avoir ces facteurs, les agriculteurs doivent avoir un plan spécifique selon la loi de l’offre et de la demande et la loi de la concurrence, afin que toutes les parties puissent participer à la coopération et au soutien.
En ce qui concerne la liaison de production, le Premier ministre a réitéré le dicton « si vous voulez aller vite, allez-y seul, si vous voulez aller loin, allez-y ensemble » et a noté que dans le nouveau contexte et avant les lois de l'offre et de la demande et les lois de la concurrence, l'exigence est de se lier.
Les agriculteurs doivent s'unir dans le sens d'avantages harmonieux et de risques partagés, à partir desquels les coopératives peuvent rivaliser sainement ; créer des chaînes de produits, des chaînes de valeur, diversifier les marchés, diversifier les produits ; promouvoir l'investissement, promouvoir le commerce...
Le Premier ministre a également mis l'accent sur le modèle économique circulaire, notamment les écosystèmes d'élevage de crevettes et de riziculture. L'État doit également mettre en place des mécanismes et des politiques, négocier et signer des accords de libre-échange, créer des opportunités pour les entreprises de fournir des intrants tels que des engrais, des produits biologiques, etc., et assurer la production. Les banques doivent participer en accordant des crédits appropriés.
Lors du dialogue, le Premier ministre a également demandé de promouvoir trois solutions stratégiques révolutionnaires pour le secteur agricole : perfectionner les institutions synchrones, développer les ressources humaines, en particulier les ressources humaines de haute qualité, et construire un système d'infrastructures.
2023 est une année difficile, mais l'agriculture continue de croître, avec une hausse de 3,83 % ; les exportations atteignent toujours l'objectif, soit au moins 53 milliards de dollars, dont plus de dix industries atteignent 1 milliard de dollars ou plus. Ces réalisations sont largement attribuables aux agriculteurs. De toute évidence, c'est le résultat d'un retournement de situation.
Dans ce contexte difficile, la Banque d'État a jusqu'à présent consacré plus de 70 % des investissements publics au développement économique. « Le Parti et l'État disposent de politiques, de mécanismes et de ressources, mais les agriculteurs doivent encore accroître leur autonomie, se développer par leurs propres moyens et sans dépendre des autres », a déclaré le chef du gouvernement.
Dans son discours de clôture de la conférence, le Premier ministre a affirmé que la contribution de l'agriculture, des zones rurales et des agriculteurs aux réalisations globales du pays est énorme et extrêmement importante, affirmant le rôle et la position de ces derniers, contribuant à consolider davantage les bases du développement rapide et durable du pays.
Après avoir écouté de nombreux avis d'agriculteurs, d'entreprises et de ministères, le Premier ministre Pham Minh Chinh a estimé que le dialogue s'est déroulé dans une atmosphère démocratique, responsable et efficace, abordant de nombreuses questions, contribuant à résoudre un certain nombre de difficultés et de goulots d'étranglement dans l'esprit de partir de la pratique, de respecter la pratique, de suivre de près la pratique et de prendre la pratique comme mesure, même si un seul dialogue ne peut pas résoudre tous les problèmes de l'agriculture, des agriculteurs et des zones rurales.
Le Premier ministre a chargé les ministères, les branches et les agences d'absorber les avis, de compléter et de soumettre des produits spécifiques et appropriés après la conférence pour une mise en œuvre efficace et synchrone.
Ngoc Vy
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