Les parents et les élèves vietnamiens écoutent les conseils des représentants des écoles néo-zélandaises
PHOTO : NGOC LONG
Le matin du 14 juillet (heure du Vietnam), le gouvernement néo-zélandais a annoncé le Plan de croissance de l'éducation internationale (IEGP), décrivant les mesures visant à doubler la valeur du secteur de l'éducation internationale, de 3,6 milliards de NZD en 2024 à 7,2 milliards de NZD en 2034. Dans le cadre de ce plan, le Département de l'immigration de Nouvelle-Zélande (INZ) a également modifié un certain nombre de réglementations relatives aux droits de travail des étudiants internationaux, à compter du 3 novembre, selon une annonce officielle.
Plus précisément, les étudiants et lycéens remplissant les conditions requises seront autorisés à travailler jusqu'à 25 heures par semaine pendant le semestre, soit une augmentation de 5 heures par rapport au tarif actuel, applicable à tous les nouveaux visas étudiants délivrés à partir du 3 novembre, y compris les demandes déposées avant cette date. Toutefois, si le visa étudiant est délivré avant cette date, les étudiants internationaux devront demander une modification des conditions de visa ou un nouveau visa et s'acquitter des frais prescrits pour augmenter leurs heures de travail.
Les lycéens de terminale (l'enseignement général en Nouvelle-Zélande dure 13 ans – PV) doivent obtenir l'accord de leurs parents et de leur établissement pour travailler à temps partiel. Cette exigence sera maintenue lorsque la limite horaire sera portée à 25 heures par semaine.
On compte actuellement 40 987 titulaires de visas étudiants autorisés à travailler pendant leurs études. Parmi eux, 29 790 expireront au plus tard le 31 mars 2026 et 11 197 après cette date. Par conséquent, l'INZ conseille aux étudiants internationaux d'attendre de demander une prolongation de visa étudiant pour augmenter leurs heures de travail sans frais supplémentaires, ou d'attendre la fin des vacances d'été pour déposer leur demande, car de nombreux visas étudiants permettent de travailler à temps plein pendant les vacances d'été.
Autre changement : la Nouvelle-Zélande étendra le droit de travailler à temps partiel pendant ses études à tous les étudiants internationaux de premier cycle participant à des programmes d'échange ou d'études à l'étranger approuvés, y compris les formations courtes d'un semestre. Ces formations non diplômantes permettent aux étudiants internationaux d'étudier, de faire de la recherche, de faire des stages… en Nouvelle-Zélande pendant quelques semaines à un an, tout en accumulant des crédits pour leur programme d'études dans leur pays d'origine.
En outre, l'INZ a également précisé que s'ils changent d'établissement de formation ou réduisent leur niveau d'études, les étudiants internationaux sont tenus de demander un nouveau visa étudiant, au lieu de simplement demander un changement des conditions de visa comme auparavant.
L'INZ envisage également un nouveau visa de travail de courte durée pour les étudiants en formation professionnelle et une simplification du processus de demande de visa. L'INZ avait précédemment indiqué que toutes les demandes de visa d'étudiant international seraient traitées sur une nouvelle plateforme appelée ADEPT, ce qui simplifierait et fluidifierait le processus de demande et permettrait aux candidats d'obtenir des mises à jour en temps réel sur leur statut, selon le communiqué.
Avant la Nouvelle-Zélande, un autre pays anglophone, le Canada, a également augmenté fin 2024 le nombre d'heures de travail hors campus autorisé aux étudiants internationaux pendant leurs études, jusqu'à un maximum de 24 heures par semaine au lieu de 20 heures auparavant. Parallèlement, Hong Kong, destination de l'année en cours, a également autorisé les étudiants internationaux à travailler librement à temps partiel, au lieu d'être limités à 20 heures par semaine uniquement sur le campus comme auparavant.
Selon les statistiques de l'ENZ, 69 133 étudiants internationaux s'inscriront dans des établissements d'enseignement néo-zélandais en 2023, soit une hausse de 67 % par rapport à 2022, et sont principalement concentrés dans les universités. Parmi eux, 1 736 sont originaires du Vietnam, soit une hausse de 10 % par rapport à l'année précédente, mais toujours environ la moitié du record (3 042 en 2019), la plupart étant concentrés dans les universités (1 120), suivies par les établissements d'enseignement secondaire (308).
Source : https://thanhnien.vn/mot-nuoc-noi-tieng-anh-mo-rong-quyen-lam-viec-cho-du-hoc-sinh-tu-thang-11-185250714105359588.htm
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