Juste avant la session de l'Assemblée générale des Nations Unies de cette année, les États-Unis ont soudainement proposé une nouvelle idée de réforme du Conseil de sécurité. Selon l'ambassadrice des États-Unis auprès de l'ONU, Linda Thomas-Greenfield, les États-Unis ont proposé d'accorder deux sièges à l'Afrique et d'octroyer à tour de rôle un siège permanent aux petits États insulaires.
Les États-Unis avaient auparavant soutenu l'octroi d'un statut similaire à l'Allemagne, au Japon et à l'Inde. Mme Thomas-Greenfield a également affirmé que les États-Unis n'avaient aucune intention d'étendre le droit de veto au Conseil de sécurité de l'ONU à ces nouveaux membres permanents.
Une réunion du Conseil de sécurité des Nations Unies
En fait, Washington a ouvertement l’intention de conquérir les pays africains et de les séparer d’autres partenaires extérieurs, tout comme les États-Unis accroissent leur influence en Afrique, en particulier en Russie et en Chine.
En substance, les États-Unis jouent la carte du « mieux vaut saluer qu'un festin ». Ils invitent les pays africains à un festin qui n'a pas encore été servi et, s'il l'est un jour, il ne sera pas fastueux.
Clé essentielle de la réforme de l'ONU, la réforme du Conseil de sécurité doit inclure deux éléments : augmenter le nombre de membres permanents afin d'accroître la représentation des continents et mettre fin au droit de veto exclusif actuellement réservé à seulement cinq membres permanents : les États-Unis, la Russie, la Chine, le Royaume-Uni et la France. La réforme de l'ONU en général, et celle du Conseil de sécurité en particulier, nécessitent toutes deux une modification de la Charte des Nations Unies. Pour ce faire, elle requiert l'approbation d'au moins les deux tiers des membres de l'ONU et aucun membre permanent du Conseil de sécurité ne doit opposer son veto. L'idée américaine aura du mal à franchir ces deux obstacles, car elle est encore trop fragmentée pour une réforme globale de l'ONU et injuste envers les autres continents. Elle ne bénéficiera donc pas du soutien de la majorité des membres de l'ONU. De plus, la Russie et la Chine ne sont pas disposées à aider les États-Unis à marquer des points à l'ONU et en Afrique.
Une étape historique pour la Palestine
Source : https://thanhnien.vn/loi-moi-du-co-xa-voi-185240912214111711.htm
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