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« Le vieux fermier » est un « journaliste parlant » dans le village depuis plus de 40 ans

Dans le rythme effréné d'aujourd'hui, parmi les nombreux médias, de la télévision à la radio, en passant par la presse écrite et électronique, il existe encore un canal d'information privilégié qui résonne quotidiennement dans les villages : la radio communale. Depuis plus de 40 ans, dans la commune de Thuong Mo, district de Dan Phuong, M. Ta Nhu Dinh est comparé à un « journaliste de village » silencieux, contribuant discrètement à la création d'une vie d'information pour la communauté locale.

Hà Nội MớiHà Nội Mới20/06/2025

40 ans de « journalisme parlant »

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M. Ta Nhu Dinh se prépare pour une émission sur la radio communale. Photo : Minh Phu

Chaque matin, alors que beaucoup dorment encore, M. Ta Nhu Dinh (72 ans) se rend au bureau du Comité populaire de la commune pour préparer les premières nouvelles du jour. Plus de 40 ans se sont écoulés depuis ses débuts dans le secteur culturel et radiophonique de la commune, de l'époque où il utilisait des enceintes portables à piles et des magnétophones manuels jusqu'à aujourd'hui la technologie numérique moderne. Son sens des responsabilités et son amour du travail n'ont jamais changé.

Dans les souvenirs de M. Dinh, journaliste parlant, les jours de pluie et d'inondation de 1971 sont encore vivaces. « À cette époque, la commune de Thuong Mo était divisée en deux zones, à l'intérieur et à l'extérieur de la digue. À l'extérieur se trouvait la zone de dérivation des crues du fleuve Day, dont l'eau était blanche. J'étais secrétaire adjoint de l'Union des jeunes de la commune, et je me portais volontaire pour porter un haut-parleur et aller en bateau informer et mobiliser la population afin de prévenir les inondations. C'était difficile et dangereux, mais j'étais fier d'être récompensé plus tard par l'Union des jeunes de la province de Ha Tay. C'est peut-être là que le destin de ma carrière a commencé », a déclaré M. Dinh.

De retour dans sa ville natale en 1980 après sa démobilisation, il a travaillé dans une coopérative, puis est devenu agent culturel communal, responsable de la radiodiffusion. « À cette époque, la radio était un canal d'information précieux, écouté des heures durant chaque jour, de la gare centrale à la ville, en passant par le district et la commune. Si vous disiez quelque chose de mal ou parliez trop vite, on vous rappelait. Dans ce métier, il faut être prudent avec chaque mot », a expliqué M. Dinh.

Il ne se contente pas de lire les nouvelles, il édite et filtre également les informations provenant de diverses sources, les réécrivant dans un langage courant, facile à comprendre et accessible aux populations rurales. En particulier pendant l'épidémie de Covid-19, le haut-parleur communal est un outil de propagande efficace, permettant de mettre rapidement à jour les consignes de prévention et de contrôle de l'épidémie, les listes de quarantaine, les calendriers de vaccination, etc., pour chaque village et hameau.

Beaucoup de gens disent que la radiodiffusion est un métier simple, consistant simplement à lire les informations. Pourtant, en réalité, il faut chaque jour de nombreuses heures pour sélectionner, réécrire et mettre à jour les informations afin de les adapter à la situation locale. Il y a des jours où il pleut, des coupures de courant et des haut-parleurs cassés, mais il faut quand même trouver une solution pour éviter toute interruption.

Aimer son travail, surmonter les difficultés

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Responsable de la « radio communale », M. Ta Nhu Dinh prend en charge toutes les étapes : rédaction, lecture, contrôle technique... Photo : Minh Phu

Pour M. Dinh, la radio est le moyen le plus rapide de communiquer avec la population. « Les journaux écrits ont encore besoin de temps, mais diffusés par haut-parleurs, les gens peuvent les entendre immédiatement. Tempêtes, épidémies, réunions de village, réunions communales, émissions de radio communales permettent aux gens de « saisir la situation » immédiatement. »

Actuellement, la radio communale diffuse deux émissions par jour : le matin de 6 h à 6 h 45 et l’après-midi de 17 h à 17 h 45. Elle retransmet les informations des stations centrales, de la ville et du district et diffuse les actualités de la commune. M. Dinh prend en charge seul toutes les étapes : rédaction, lecture, vérification technique, enregistrement, montage…

Bien que le travail soit dur et que l'allocation soit modeste, seulement plus de 3 millions de VND par mois, il persévère grâce à sa passion. « Thuong Mo cultive traditionnellement des pamplemousses jaunes. Ma famille possède également quelques hectares de pamplemousses, ce qui nous permet de générer des revenus. J'ai d'ailleurs demandé à plusieurs reprises à démissionner pour que la commune puisse recruter de jeunes professionnels, mais comme mes revenus sont faibles, personne ne veut de moi. Alors je continue à travailler », dit M. Dinh avec un léger sourire.

Bui Thi Quyen, directrice du Centre culturel, d'information et des sports du district de Dan Phuong, a déclaré : « Le district compte 16 communes et villes, chacune dotée d'un système de radiodiffusion et d'un personnel responsable. Bien qu'ils ne soient pas formés comme reporters professionnels, ils constituent des « filtres d'information » efficaces, transmettant les politiques à la population de manière très intime. »

Selon Mme Bui Thi Quyen, les radiodiffuseurs communaux n'ont souvent pas d'horaires fixes, ne sont pas rémunérés et leurs conditions de travail sont précaires, mais ils restent persévérants et dévoués à la communauté. Pour encourager cette dynamique, le district organise chaque année le Festival des radios communales et urbaines et prévoit d'investir dans des équipements plus modernes et de mettre en place des politiques de soutien plus adaptées.

Les animateurs de radios communales comme M. Dinh n'ont pas de cartes de presse, de droits d'auteur ni de salaires, mais ils restent des « journalistes silencieux », maintenant avec persévérance le réseau d'information rural, reliant les gens au gouvernement et à la société.

Au milieu du flux bruyant des réseaux sociaux et des journaux numériques, il y a encore des gens tranquilles, qui travaillent dur chaque matin et chaque soir, faisant résonner les haut-parleurs du village au loin, simples mais pleins de responsabilité.

Source : https://hanoimoi.vn/lao-nong-hon-40-nam-lam-bao-noi-o-lang-706280.html


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